Universal Stargate : Atlantis, Sg1 RPG
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 Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]

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Sarah-Jane Winchester

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Sarah-Jane Winchester


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MessageSujet: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeSam 9 Juin - 23:18

Le docteur Jennifer Keller regardait fixement Jane en silence depuis plusieurs secondes, les sourcils froncés, encore incertaine d'avoir bien entendu. Aussi, elle répéta :

_ Vous voulez m'accompagner sur P2X-912 pour participer à la mission médicale en tant qu'escorte ?

La SEAL hocha la tête, se rendant compte que son excuse pouvait effectivement paraître étrange. Tout le monde savait qu'elle aimait l'action plus que les bavardages et la voir se porter volontaire pour accompagner le médecin du SG-C durant sa petite permanence sur une planète où il ne se passait jamais rien était forcément étrange.
Comme les militaires bénévoles ne se bousculaient pas vraiment au portillon, Keller accepta sa proposition malgré le doute qu'elle nourrissait quant aux intentions de la jeune femme. Elle savait qu'elle avait été très atteinte par la perte du chef de son équipe SG. Seulement, elle ne savait pas à quel point. Elle ignorait que le capitaine Jacques Willsdorff et elle entretenaient une liaison secrète depuis plusieurs semaines et, par dessus tout, elle ignorait à quel point elle était folle amoureuse de lui. Tout allait pourtant pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'à il y a encore six jours, jusqu'à cet ordre de mission maudit qui avait obligé les équipes SG-3 et 5 à se rendre sur une planète au bord de la guerre civile. Le conflit avait éclaté pratiquement au moment où ils avaient atteint le coeur de la ville et ils avaient du se replier en vitesse sous le feu ennemi qui faisait peu cas de leur provenance extraterrestre. Rejoindre la Porte des Étoiles avait été l'enfer mais Jane ne s'était pas attendue à vivre pire lorsque le vortex s'était refermé juste après son passage. Sur la rampe d'accès de Cheyenne Mountain, elle s'était retournée. Personne. L'Adjudant Kyle Scrimgeour et le Lieutenant Svetlana Gorkina l'avaient précédée, puis ça avait été à son tour de franchir la Porte et le Capitaine devait la suivre de près... Il devait... Il aurait du se trouver juste derrière elle. Mais il n'y avait eu personne. Rien que le mur de béton gris et l'anneau éteint. Après cela, le SG-C avait immédiatement renvoyé un MALP sur la planète mais elle n'avait pas montré la moindre trace du français. En fait, elle s'était vide fait dézinguer par des tirs de laser. Quand l'armée avait déclaré qu'il fallait attendre que les choses s'apaisent de l'autre coté de l'anneau, les trois membres rescapés s'étaient alors écriés qu'ils voulaient y retourner, qu'ils ne pouvaient pas laisser l'un des leurs derrière eux, surtout pas dans un contexte aussi dangereux. Ils se battirent avec la moitié des gardes présents dans la salle de la Porte pour qu'on les laisse y retourner mais rien n'y fit. Jane était déchaînée. Seule l'adrénaline l'avait empêchée de fondre en larmes à ce moment-là. Hurler avec Kyle et Svetlana passait encore mais pleurer... Quelqu'un se serait douté de quelque chose, même si les deux marins avaient toujours été très proches.
Les trois jeunes gens avaient eu droit à une petite évaluation psychologique dès le lendemain. Le général O'Neill avait même fini par scotcher une feuille de papier disant « Dehors, Winchester ! » tellement il en avait ras-le-bol d'être dérangé par la jeune femme qui venait quémander l'autorisation d'aller chercher son chef. Même Svetlana avait l'air abattue par le fait que Jacques n'était pas revenu, alors qu'il était de notoriété publique qu'elle prenait un malin plaisir à l'asticoter chaque fois qu'elle le pouvait. Kyle était le plus serein des trois. Il faisait un peu le tampon entre la folie dévorante de l'une et la colère sourde de l'autre, sachant qu'avec leurs esprits parfaitement démoniaques lorsque la situation l'exigeait, ils obtiendraient tous gain de cause bientôt.
Il fallut attendre encore deux jours pour que les abords de la Porte soient suffisamment dégagés pour qu'une équipe la passe. Aucun membre de la SG-3 ne fut du voyage car leurs supérieurs craignaient trop qu'ils désobéissent à l'ordre de se replier si jamais ils devaient le donner. Ils eurent à le faire d'ailleurs, car la guerre civile faisait toujours rare au coeur de la ville où Jacques était introuvable. Jane déchargea toute sa rage sur un sac qui servait à l'entraînement de boxe en apprenant que les militaires étaient revenus les mains vides. Elle était presque terrifiante. Elle n'arrivait plus à dormir à cause de cauchemars atroces. Le pire était de ne pas savoir si Jacques était prisonnier d'un des deux camps ou livré à lui-même dans la ville en ruine. Et pourquoi ne revenait-il pas ? Etait-il blessé ? Avait-il perdu son bracelet qui envoyait le code pour déverrouiller l'iris ? Trop de questions sans réponse...
Ce n'est que le quatrième jour que Jane réalisa qu'elle devait changer de comportement si elle voulait avoir une chance d'arriver à ses fins. Elle se montra sereine toute la journée et chercha en même temps un moyen d'aller sur la planète en guerre pour secourir celui qui était désormais plus que son chef. C'est en entendant le Docteur Keller parler dans un couloir de la mission médicale qu'elle allait effectuer qu'elle eut une idée lumineuse. Svetlana, qui avait immédiatement trouvé très étrange que son amie soit si calme, était venue la trouver en lui demandant abruptement « C'est quoi le plan ? » Elles se comprenaient si bien. Les deux femmes avaient donc gardé profil bas jusqu'au matin du sixième jour où elles avaient prétexté vouloir accompagner le médecin dans sa mission de santé. Kyle avait compris leurs intentions dès la minute où il avait appris la nouvelle mais il avait jugé que demander à en faire également parti aurait été suspect et aurait risqué de faire foirer le plan de ses collègues alors il s'était contenté de piquer un peu de pain au réfectoire pour en remplir quelques poches libres de leurs gilets tactiques.

Tout s'était bien passé pendant la mission médicale. Il fallait dire que la planète était plutôt primitive. Jane avait rongé son frein pendant toute la journée. Le plan prévoyait qu'elle attende le retour sur la base et s'arrange pour devoir passer la Porte avec Svetlana en dernier. Là, elles fermeraient le vortex et entreraient les coordonnées de la planète sur laquelle se trouvait encore certainement le Capitaine. C'était simple. Il n'y avait aucune raison pour que cela ne fonctionne pas. Non, aucune... Sauf peut-être la présence du très lucide Major Emerson. Alors qu'il ne restait plus que lui et les deux membres de SG-3 face au vortex ouvert, il se rendit compte que les deux femmes traînaient exprès pour passer en dernier et il comprit tout. Svetlana réagit à la vitesse de l'éclair en le choppant héroïquement par le gilet et en se jetant avec lui à travers la Porte. Avant de se dématérialiser, elle eut le temps de lancer une cérémonial « Ramène-le » à son amie. Jane n'hésita pas une seconde à fermer la Porte et s'empressa de taper la combinaison de la destination voulue sur la console avant que le SG-C n'ait eu l'occasion de la contrer en étant plus rapide. Un nouveau vortex s'ouvrit et la SEAL se précipita au travers.
Dès qu'elle passa la Porte d'arrivée, elle se jeta à terre et roula en contrebas des marches pour aller se cacher derrière ce qui semblait être une carcasse d'aéronef tombé du ciel. Comme il n'y eut aucun tir, elle en profita pour prendre le large vers le coeur de la ville pour s'éloigner de la Porte avant de ne pas être visible par le MALP que la base ne manquerait pas d'envoyer. Elle était tellement concentrée sur sa mission qu'elle ne se demanda pas une seconde si Svetlana avait été inquiété en arrivant au SG-C. Certainement. Espérons que cela ne lui porte pas préjudice. Il n'y avait peut-être qu'une manière d'éviter cela : qu'elle parvienne à ramener le capitaine disparu sur Terre.

Une fois à l'abri dans un hall d'un bâtiment à moitié effondré, Jane prit une profonde inspiration et alluma sa radio en croisant les doigts, la branchant sur la fréquence sur laquelle elle émettait au moment du drame, il y a six jours. Elle espérait que son chef soit toujours en possession de la sienne et qu'il ait économisé la batterie. La gorge serrée, elle appela d'abord solennellement :

_ Winchester pour Willsdorff. Est-ce que vous me recevez ?

Puis, se souvenant brutalement qu'elle était seule, la jeune femme manqua de craquer tout à fait en s'écriant :

_ Jacques ! Jacques, est-ce que tu me reçois ? Si tu me reçois, répond-moi... Répond-moi, je t'en supplie.

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Jacques Willsdorff

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MessageSujet: Re: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeDim 10 Juin - 18:11

Caché dans ce qu'il s'avérait n'être rien d'autre qu'un recoin dans des égouts futuristes, Willsdorff faisait machinalement le point sur ce qu'il lui restait comme munitions et comme réserves de nourriture. Il avait étalé devant lui tout ce qu'il lui restait. Deux chargeurs pour son M14 modifié, ce qui pouvait ressembler à une conserve qu'il avait pu voler la nuit dernière, et une bouteille en genre d'aluminium qui contenait un espèce de boisson énergisante. Du moins, ça en avait le même goût. 6 jours que le marin était bloqué sur cette planète en proie à une guerre civile. 6 jours ou il servait de cible aux deux camps qui essayaient tout deux de lui mettre la main dessus depuis cette retraite précipitée vers la Porte des Etoiles. S'asseyant contre un des murs, il se rappela toute la scène en fermant les yeux.

A peine quelques heures après que SG3 soit arrivé dans cette ville à l'architecture futuriste, deux factions rivales s'étaient soulevées et avaient déclenché une véritable guerre, ravageant tout sur leur passage. L'équipe d'exploration s'était retrouvée entre deux feux, et le marin avait décidé le repli général. Willsdorff s'en voulait encore d'avoir donné cet ordre et de s'être précipité vers la Porte des Etoiles, puisque la petite équipe était tombé dans une embuscade à quelques centaines de mètre de la porte, et ont dû faire face à un ennemi nettement supérieur. Parvenant à se retirer sous la pluie de feu, l'officier avait réussi à atteindre l'objet de leurs convoitises. Restant derrière son équipe pour assurer leur extraction en sécurité, le Français n'avait pu franchir le portail à son tour. Flanqué par des ennemis, il avait dû fuir et s'en était deux jours de traque ininterrompue ou l'officier dut déployer toutes ses connaissances et ses tactiques de commando de marine pour essayer de semer ses poursuivants. Il était parvenu à l'issue de la deuxième journée, lorsque les trois quarts de ses munitions et tout les explosifs qu'il portait avaient été consommé. Désormais, il ne se déplaçait plus que de nuit, vivotant la journée dans un abri de fortune construit dans les égouts de la ville. Willsdorff avait connu de meilleurs palaces -surtout pour l'odeur- mais c'était le seul endroit ou il se croyait en sécurité. Ses poursuivants le pensait probablement mort, étant donné l'absence de patrouilles qu'il put constater.

Dans la traque qui avait suivi sa fuite, le Français constata que toute retraite lui était désormais impossible. Dans la confusion, son GDO qui lui permettrait de franchir la porte en toute sécurité, avait reçu un éclat d'obus ou un ricochet de munitions qui l'avait mis hors-service, le boîtier étant éventré. S'il voulait rentrer sur Terre, le Français devait attendre qu'une équipe vienne le chercher. Mais au bout de six jours, il commençait légèrement à désespérer. La batterie de sa radio commençait à faiblir, et il n'avait pu capter aucune communication d'une quelconque expédition de sauvetage du SG-C. Les lourds bâtiments et la configuration de la ville empêchaient la bonne transmission des communications, mais il aurait dû capter quelque chose. N'importe quoi. Au lieu de ça, rien qu'un silence de mort sur les ondes et le bruit constant d'un conflit dans les oreilles. Peut-être l'avaient-ils abandonné, porté disparu après l'absence de nouvelles du Français.

Le marin chassa ses idées de sa tête, qu'il laissa reposer contre le mur. Il commençait à s'assoupir et ses pensées se tournèrent naturellement vers Jane, à l'autre bout de l'univers. Le Français ne pouvait s'empêcher de se sentir désolé à son égard, désolé de la laisser ainsi, mais au moins il avait la satisfaction de la savoir en vie. Et c'était probablement le plus important à ses yeux. Mais alors qu'il s'endormait, il crut rêver que sa radio crépitait.


"W...ster ... orff ... evez ?" L'officier continua à somnoler, mettant cette illusion sur le compte de l'isolement et de la fatigue. De plus, il venait tout juste de penser à elle, il était normal que cela ressorte. "...acques ... çois ... ie.." Le Français ouvra un oeil, puis l'autre avant de se concentrer sur sa radio, comme s'il voulait la faire crépiter rien qu'en y pensant. Il était persuadé d'avoir entendu la voix de Jane et rien que ça méritait le fait d'être certain qu'il soit seul, ou non. Rattrapant son matériel, le marin s'équipa en vitesse et chercha à sortir de son abri. Il poussa doucement la plaque d'égout qui le cachait et vérifia méticuleusement les alentours proches. Sa radio s'était arrêtée de fonctionner.. du moins, il n'avait plus reçu aucune communication. Après être certain qu'il n'y avait pas d'ennemi dans son secteur, Willsdorff sortit de sa planque pour se rendre dans le premier immeuble possible. Le Français grimpa jusqu'au sommet, avant de défoncer la porte du toit. Les mains fébriles, il saisit sa radio. "Jane ? Jane, est-ce que c'est toi ?" Il s'était passé quelques minutes entre le temps ou il avait reçu le message et celui ou il émettait. Mais en se mettant sur le toit de ce bâtiment, il voulait se donner le maximum de chances pour essayer de capter une réponse. "Dis-moi que c'est toi ... s'il te plaît..." Sa voix la suppliait. Il en avait besoin, il lui fallait un minimum d'espoir en ces temps ...
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Sarah-Jane Winchester

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MessageSujet: Re: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeDim 10 Juin - 19:04

Aucune réponse. Jane sentit les larmes lui monter aux yeux. Non, ça ne voulait pas forcément dire qu'il était mort ! Elle n'osait même pas penser à cette possibilité. Il y avait des milliers de raisons pour lesquelles il ne pouvait peut-être répondre à son appel radio. Des milliers...
La SEAL prit une grande inspiration pour essayer de maîtriser les tremblements qui parcouraient tout son corps à présent. Si Jacques n'avait plus sa radio mais était toujours en vie, elle allait devoir le retrouver dans cette ville en ruine. La ville était immense et il n'y avait plus de temps à perdre. Qui sait s'il avait réussi à trouver à manger et une cachette sûre durant ces six jours ? Il fallait qu'elle se glisse dans la tête du capitaine pour trouver où il aurait pu aller se réfugier. Elle le connaissait mieux que quiconque sur la base. Elle pouvait le faire. Il lui fallait juste trouver un point d'observation afin d'avoir une meilleure vue sur la situation.

Au pas de course, elle grimpa les innombrables marches de la tour d'immeuble dans laquelle elle se trouvait. Le bâtiment était désertique et ses sentiments pour le disparu lui donnait des ailes. Elle arriva donc au dernier étage et trouva assez rapidement les dernières marches qui la menèrent face à la porte qui donnait sur l'extérieur. Elle dut s'acharner dessus comme une lionne pour parvenir à la faire coulisser sur le coté alors l'ouverture était pneumatique. Baissée au maximum, elle se faufila jusqu'au rebord du tout et s'accroupit contre, son arme serrée contre elle. Elle observa d'abord les alentours qui étaient en aplomb par rapport à elle pour s'assurer qu'aucun guetteur n'allait la tirer comme un lapin. Les hauteurs étaient apparemment dégagées. Alors elle se mit à genoux et fit dépasser sa tête du rebord pour jeter un oeil à ce qui se passait en bas. L'immeuble qu'elle avait choisi était de taille honorable et lui permettait donc de voir loin. Dans plusieurs rues adjacentes, elle pouvait apercevoir des miliciens en train de patrouiller. Dans quel camp étaient-ils ? Elle l'ignorait et s'en fichait éperdument étant donné que les deux opposants ne prendraient certainement pas la peine de l'épargner si elle se retrouvait sur leur chemin.
Alors... Si elle avait été Jacques, où se serait-elle cachée ? Déjà, elle pouvait être presque sûre qu'il n'avait pas quitté le secteur parce qu'il lui fallait demeurer le plus près possible de la Porte des Étoiles étant donné que les renforts viendraient pas là. Suivant cette piste, Jane se réconforta en se disant qu'il ne devait pas être bien loin. A moins que... A moins qu'il ne soit... Alors qu'elle pensait avoir enterré cette idée loin hors de sa conscience, l'idée que le français soit mort lui revint à l'esprit avec la violence d'un boomerang et elle s'effondra sur place. Les larmes trop longtemps retenues jaillirent de ses yeux jusqu'à présent révolus et un long gémissement s'échappa de ses lèvres. Complètement dévastée par ses sentiments, elle se recroquevilla sur elle-même et se mit à sangloter comme une petite fille.

Alors que tous les moments passés avec lui lui revinrent en mémoire, ne faisant aggraver encore la douleur dans son coeur amoureux, un miracle se produisit. Sa radio grésilla et une voix familière surgit dans son oreille.

_ JACQUES ! S'écria-t-elle en enfonçant violemment le bouton de sa radio.

Elle ne savait plus si elle pleurait ou si elle riait. Peut-être faisait-elle même les deux en même temps. En tous cas, elle n'était plus en état pour le moment de faire autre chose que répéter en boucle le prénom de l'homme qu'elle avait aimé, puis perdu, … puis retrouvé.
D'une main tremblante, elle essuya d'un geste rapide les larmes qui avaient accentué la pâleur de ses joues et se força à se concentrer sur ce qu'elle devait faire.

_ Je suis venue te chercher. Ses sanglots étaient encore légèrement perceptibles dans sa voix. Tu entends ? Nous allons rentrer. Dis-moi où tu es ? Qu'est-ce que tu vois ?
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Jacques Willsdorff

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MessageSujet: Re: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeDim 10 Juin - 21:33

Le marin surveillait les environs. Tout semblait sous contrôle, mais à un ou deux kilomètres au nord, une explosion retentit, suivi d'un échange de coups de feu. Le Français devrait faire vite s'il voulait retrouver Jane et la Porte des Etoiles. Sa radio crépita à nouveau, et lorsqu'il entendit la voix de Jane lui répondre, son coeur manqua un battement. Sur le toit, il pouvait mieux capter les communications, mais alors qu'il s'apprêtait à parler, l'officier constata que le voyant lumineux indiquant l'état de la batterie clignotait. Il ne lui restait que quelques minutes de communication, voir moins. "Je suis à cinq ou six kilomètres à l'ouest de la porte. Et je vois ..." Le marin fit un rapide tour d'horizon pour essayer de remarquer un point de repère pour la jeune femme. " ... des immeubles. Ecoute, il y a une certaine concentration d'ennemis au niveau d'une grande avenue à deux kilomètres de ta position. Ne viens surtout pas ! Reste ou tu es, trouve toi un point en hauteur ou tu pourrais surveiller les alentours. Je te retrouve vers la porte, d'accord ?" L'officier attendit une réponse mais n'entendit plus rien. Une simple vérification suffit pour comprendre que sa batterie s'est déchargée durant son dernier appel, mais le Français ne savait pas à quel moment. Bien qu'il connaissait les capacités de la SEAL, il ne voulait pas la mettre en danger sur un terrain qu'elle ne connaissait pas, alors que lui commençait à le connaître. Lorsqu'il pensa qu'elle était peut-être même déjà en route pour venir le retrouver, son sang ne fit qu'un tour et il attrapa tout son barda, descendant les marches quatre par quatre.

S'ils se débrouillaient bien, ils pouvaient être rentrés en une ou deux heures. Jacques vérifia son armement et se mit en route. L'un des seuls avantages de cette ville était qu'elle était construite selon un plan en damier. Retrouver la porte ne sera pas une chose difficile, et après ses escapades nocturnes, il commençait à se repérer dans ce labyrinthe d'immeubles à moitié détruits, et de rues jonchées de carcasses calcinées. Sur la route, il repensait à son dernier message radio et s'insultait de tous les noms, se disant qu'il aurait pu s'économiser et aller directement à l'essentiel. Son état de santé ne lui importait guère, en tout cas bien moins que la sécurité de la jeune femme. Le simple fait de penser à ce qu'elle avait fait pour lui lui suffisait pour le faire courir encore un peu plus vite, et d'aller toujours un peu plus loin.

Comme il l'avait signalé dans son message, les ennemis étaient toujours au niveau de cette grande avenue, plus large que les autres, et transformée en véritable no mans land. S'abritant dans les ruines d'un immeuble, le Français analysa la situation et chercha les ennemis à proximité. Il n'avait plus de grenades, ni d'explosifs, il devrait donc se passer de diversion pour traverser l'avenue. L'assaut frontal n'était pas non plus conseillé. Il devait tenter de se faufiler. Le Français parvint à repérer un passage dans l'avenue moins gardé que les autres, mais également le plus jonché de carcasses diverses. Avec un peu de chance, il pourrait essayer de passer. Mettant son plan à exécution, le marin tenta de passer l'avenue. Mais alors qu'il avait presque atteint son but, il fut repéré par l'un des guetteurs, qui fit aussitôt sonner l'alarme.
"Merde .." marmonna-t-il dans sa langue natale alors que les premières balles sifflaient. Il se mit brièvement à couvert pour leur tirer dessus quelques cartouches (il ne lui en restait plus que quarante ..) avant de se remettre à courir. Au moins, ça indiquerait à Jane sa position....
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MessageSujet: Re: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeDim 10 Juin - 23:02

« Je suis à cinq ou six kilomètres à l'ouest de la porte. Et je vois ... des immeubles. Écoute, il y a une certaine concentration d'ennemis au niveau d'une grande avenue à deux kilomètres de ta po... »

Plus rien. Le coeur battant, Jane attendit la suite mais rien ne vint. Elle essaya sa radio mais devant l'absence de réponse, elle fut obligée d'en déduire que celle du français n'avait plus de batterie. Saloperie de technologie ! Pensa-t-elle en maudissant l'orgueilleux Docteur McKay de se targuer d'être un spécialiste en tout mais ne pas avoir pu élaboré de matériel plus performant aux militaires qui allaient réellement sur le terrain pour justifier le projet Stargate et permettre à ses petites fesses d'avoir un fauteuil confortable où bosser. Tiens, peut-être qu'elle le lui dirait en rentrant.

Se reconcentrant rapidement sur sa situation, la jeune femme tira un stylo de son gilet et remonta sa manche pour dessiner un rapide plan montrant la Porte des Etoiles, sa position actuelle et la position approximative de Jacques. Elle fit aussi plusieurs croix qu'elle baptisa à l'aide d'initiales pour représenter les principaux bâtiments qu'elle voyait depuis son perchoir. Avec tous ces points de repères, elle pouvait se lancer au hasard dans la ville sans craindre de se perdre et de ne pas retrouver son chemin.

Comme elle était sensée escorter une banale mission médicale, Jane n'avait pas pu emporter trop de matériel. Cela aurait semblé étrange et son plan aurait été percé à jour. Mais elle avait tout de même réussi à planquer un chargeur en le scotchant sur son mollet et un holster avec un 45ACP entre ses omoplates. Son gilet tactique renfermait le pain volé par Kyle ainsi que quatre grenades dont deux grenades flash. Sa crinière brune était à moitié cachée par une casquette parce que la planète sur laquelle s'était tenue la mission de santé avait un soleil plutôt ravageur mais c'était là toute sa fortune. Pas de sifflet, de boussole, de lacrymo ou même une malheureuse gourde d'eau. Au milieu d'une planète en pleine guerre civile, c'était certainement un peu léger mais la SEAL s'en fichait. Elle serait venue les mains vides, en short et en tongs pour sauver son capitaine chéri.

De retour dans le hall du bâtiment, Jane marqua une pause. La radio de Jacques avait coupé avant qu'il puisse terminer son appel et elle ne savait pas ce qu'il avait prévu mais elle devait faire avec ce qu'elle avait entendu. Il lui avait donné sa position en premier, ce qui devait vouloir dire qu'il voulait qu'elle le rejoigne, non ? De toute manières, elle ne lui avait pas dit où elle se trouvait elle donc il ne pouvait pas venir. A moins qu'il n'ait supposé qu'elle se trouvait près de la Porte des Étoiles...
Puisqu'il fallait prendre une décision, Jane braqua son P-90 droit devant elle et sortit de son refuge pour progresser en direction de l'ouest, allant de cachette en cachette, le plus rapidement qu'elle le pouvait. Elle dit plusieurs fois attendre en silence, planquée derrière des fontaines à moitié détruites, que passent un bataillon d'hommes à pied. Apparemment, les moyens de transport étaient tous hors d'usage. Ils avaient du dézinguer les pylônes permettant de les orienter. Elle parcourut deux kilomètres sans encombre en évitant soigneusement la grande avenue mentionnée par Jacques. Elle ne s'en approcha même pas pour vérifier sa fréquentation. Elle ne pensait qu'à une seule chose : récupérer son homme et ficher le camp. Pendant une seconde, elle se demanda quelles seraient les conséquences de son effronterie à son retour au SG-C ? Serait-elle mise à pied ? Peut-être que le Général passerait l'éponge si elle ramenait le capitaine français vivant. Par contre, elle faudrait sans doute repasser pour la médaille, on ne pouvait pas tout avoir...

De son coté, Jacques avait également progressé vers elle et, sans le savoir, ils se trouvaient maintenant à moins d'un kilomètre l'un de l'autre. La grande avenue était sur la droite de Jane et elle aurait continué tout droit si elle n'avait pas entendu soudain le doux bruitage de tirs lasers et si elle n'avait pas eu le pressentiment atroce que la cible n'était autre que l'homme qu'elle était venue sauver. Rapide comme l'éclair, elle changea de direction et piqua un sprint en direction des combats. Si c'était lui, elle devait le faire dégager avant que le raffut n'ameute le camp adverse car les terriens seraient pris entre deux feux. Elle arriva bien vite dans la rue qui se trouvait juste derrière le lieu des hostilités et s'engouffra comme un courant d'air dans le premier bâtiment qu'elle vit, un immeuble de trois étages qui menaçait de s'écrouler. Redoublant d'efforts dans les escaliers, elle arriva essoufflée sur le toit et se mit à plat ventre pour ramper jusqu'au bord et jeter un oeil à la situation. Un groupe de sept miliciens étaient tournés vers la gauche en rang serré et canardaient en direction de carcasses en tous genres. Jane glissa une main dans son gilet pour sortir une grenade flash. Sans attendre, elle la dégoupilla et la lança le plus près possible des soldats.

_ GRENADE ! S'époumonna-t-elle en espérant que Jacques entende et se protége les yeux.

Elle ferma elle-même les siens au moment où le flash aveugla complètement les autochtones qui arrêtèrent de tirer. Jacques avait le champ libre pour achever sa traversée. La jeune femme ouvrit rapidement les yeux et, toujours à plat ventre sur le toit, elle se mit en position de tirer avec son P-90. Elle n'eut même pas le temps de jubiler en voyant le français émerger des débris pour courir dans sa direction. L'un des miliciens avait récupéré ses facultés plus rapidement que les autres et pouvait voir le capitaine. Sans hésiter une seule seconde, Jane ouvrit le feu sur lui et l'atteignit à plusieurs reprises dans la poitrine. L'homme s'écroula lourdement sur le sol.
La jeune femme canarda les miliciens jusqu'à être certaine que Jacques était à l'abri dans la ruelle derrière. Elle descendit quatre hommes de mieux du haut de son perchoir. Au moment, ils repérèrent d'où venaient les tirs, elle eut la chance inouïe de voir débarquer leurs adversaires à l'opposé dans la grande avenue et les habitants de la planète se désintéressèrent d'elle pour commencer s'entretuer. Saisissant sa chance, Jane se replia.

Elle descendit quatre à quatre les marches du bâtiment pour revenir à l'entrée. Entendant des bruits de pas dans le hall, elle resta planquée à l'angle du couloir pour ne pas se faire voir. Elle n'était pas sûre qu'il s'agisse de Jacques et elle ne tenait pas à débarquer comme une fleur sans savoir à qui elle avait à faire. C'est la raison pour laquelle elle prit une profonde inspiration et commença à siffler l'air de la chanson militaire française Opium que son amant lui avait chanté le soir où ils s'étaient embrassés pour la première fois...
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Jacques Willsdorff

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MessageSujet: Re: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeLun 11 Juin - 13:47

Les tirs de rayons lasers fusaient autour de lui, et avec la fatigue accumulée au cours de ces derniers jours, Willsdorff sentait ses attaquants le rattraper et leur précision augmentait. Un tir d'énergie vint heurter une des carcasses à proximité, répandant aussitôt une pluie d'étincelles, forçant le marin à se mettre à l'abri. Il répliqua à son tour avant d'essayer de sortir de son abri, mai se retrouva bloqué sous les tirs de suppression de l'ennemi. Le Français avait besoin d'un sérieux coup, et ce fut le moment ou il espéra de toutes ses forces que Jane ait désobéi à ses consignes. S'ils ne rechargeaient pas leurs armes, ou s'il n'avait pas un instant de répit, le marin se retrouverait bloqué ici, sans issue de secours possible. C'est alors qu'il crut entendre la voix de Winchester, hurlant pour lui dire de se mettre à couvert. Une explosion assourdissante s'en suivit et l'officier put se servir de cette diversion pour quitter son abri et terminer la traversée de l'avenue. Couvert par Winchester, Jacques identifia le bâtiment d'ou semblaient provenir les tirs de la jeune femme, et préféra presqu'entendre ses oreilles siffler à cause des balles de 9mm de la jeune femme que ceux des rayons lasers. Il se planqua derrière un des piliers avant de faire demi-tour, et de descendre l'un des ennemis, tandis que les autres subissaient le feu de la SEAL. Engageant son dernier chargeur, il espérait que la néo-zélandaise avait apporté ce qu'il fallait.

Pénétrant dans le bâtiment qu'il avait repéré quelques minutes auparavant, Willsdorff progressait prudemment, son arme braquée devant lui et prête à rendre coup pour coup. Ses poursuivants avaient cessé de lui courir après, et il lui semblait que ses arrières étaient désormais un peu plus clairs. Lorsqu'il entendit du bruit dans le hall, le Français se mit aussitôt à couvert derrière un pilier, arme braquée dans la direction supposée des bruits de pas. Alors que les deux adversaires semblaient jauger leur ennemi en silence, le marin reconnut la mélodie d'Opium, ce chant de l'infanterie coloniale française. Un sourire lui traversa le visage de part en part alors qu'il répondait en sifflant le deuxième vers. Rangeant son arme, ses pas redoublèrent et le Français crut même trottiner alors qu'il partait à la rencontre de Jane. Arrivé à son niveau, il ne put s'empêcher d'oublier la situation dans laquelle ils étaient en la prenant dans ses bras, la soulevant du sol. Le Français était extrêmement sale et il puait. Entre six jours passés sans prendre de douche et un abri de fortune trouvé dans les égouts de la ville, il était on ne peut plus repoussant. Son visage semblait recouvert d'une couche de saleté et une entaille lui parcourait la tempe, sans gravité. Alors qu'elle était dans ses bras, le marin l'embrassa, comme il ne l'avait jamais fait auparavant....
"Tu ne croyais tout de même pas que tu allais te débarrasser de moi aussi facilement, quand même .." lui demanda-t-il sur le ton de la plaisanterie. Il la reposa par terre avant que sa main ne vienne effleurer son visage. "Ca va, tu n'as rien ?" lui demanda-t-il alors qu'il l'examinait sous toutes ses coutures. Le bruit d'une explosion se fit entendre au loin, et il lui semblait que le conflit avait reprit de plus belle. "Faut pas qu'on reste ici, cette avenue est un point névralgique de cette ville ... d'ici peu, leurs renforts arriveront ... Comment est la situation à la Porte ?" Ils avaient beau vouloir fêter leurs retrouvailles, ils devraient attendre d'être à Cheyenne Mountain pour le faire dignement ...
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MessageSujet: Re: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeLun 11 Juin - 16:58

Dès les cinq premières notes de la réponse sifflée par le français, Jane quitta sa cachette et déboula dans le hall en courant. Elle eut à peine le temps de voir Jacques qu'elle se trouvait déjà dans ses bras. Alors que ses pieds ne touchaient plus le sol, elle affirma son étreinte autour de son cou et le serrer contre elle aussi forte qu'elle le pouvait. Elle aurait aimé balancer tout son matériel par terre et virer ses gilets tactique et pare-balle mais elle n'avait pas encore totalement perdu l'esprit. Les amants s'embrassèrent avec une soif dévorante l'un de l'autre. Ils auraient pu ne jamais se revoir et, quelque part, ils en étaient parfaitement conscients. La seule raison pour laquelle la SEAL ne pleurait pas était qu'elle avait déjà épuisé son quota de larmes tout à l'heure sur le toit. Elle prit son visage entre ses mains alors qu'elle n'en pouvait plus de sourire, transportée par le bonheur et le soulagement. Le capitaine ne sortait pas vraiment de la douche mais, à part la blessure qui avait séchée sur sa tempe, il n'avait pas l'air trop mal en point. Elle se débattit un peu quand il essaya de l'examiner pour vérifier qu'elle n'avait rien. C'était la meilleure celle-là ! Lequel des deux avait passé pratiquement une semaine tout seul sur une planète en guerre ?

_ Et toi alors ?! Tu ne croyais quand même pas que tu pouvais m'échapper ?

Une explosion en provenance de la rue la fit baisser la tête et agripper son P-90 avec plus de force.

_ On a un petit temps de répit, lui dit-elle en se rapprochant de la porte pour jeter un oeil dans la rue. Tes copains ont eu la visite du camp opposé. Éloignons-nous encore de quelques rues, juste au cas où, puis je t'expliquerai.

Jane s'assura d'un coup d'oeil que le français était d'accord et ils détalèrent comme des lapins pour s'éloigner du combat qui faisait rage sur la grande avenue.
En s'engouffrant dans le hall d'un nouveau bâtiment, quatre rues plus loin, Jane s'accroupit derrière une sorte de comptoir et releva sa manche pour regarder le plan qu'elle avait tracé au style sur sa peau pale. Avant d'en tirer une conclusion, son esprit se détacha de cette carte de fortune pour se focaliser sur l'homme qui l'avait rejointe. Elle lâcha son arme et et plaqua sa main droite à l'arrière de la tête de Jacques pour agripper ses cheveux et se jeta sur ses lèvres pour lui donner un nouveau baiser passionné. Elle avait tellement hâte qu'ils rentrent à la base pour qu'elle puisse lui montrer combien elle avait eu peur de le perdre pour toujours...
Lorsqu'elle lui rendit sa liberté, elle glissa sa main dans son gilet tactique et en sortit une pleine poignée de tranches de pain collectées au réfectoire par l'Adjudant écossais de leur équipe.

_ Tiens. Cadeau de Kyle ! Lui dit-elle en souriant.

Elle le laissa en disposer pendant qu'elle jetait un nouveau coup d'oeil à son bras pour réfléchir à leur situation. Tout en analysant les choses, elle marmonna :

_ Je pense que je n'ai pas besoin de te dire que je n'ai pas vraiment l'autorisation d'être ici... J'ai un peu faussé compagnie aux autres à la fin d'une mission médicale de Keller pour venir. Bref... Elle s'éclaircit la gorge. J'ai pris autant de matériel que je pouvais sans risquer d'éveiller les soupçons, ce qui veut dire qu'en plus du chargeur qui se trouve dans mon arme, j'en ai un accroché à la cheville et j'ai quatre grenades dont deux grenades flash. Enfin, je n'en ai plus qu'une maintenant. Et puis un stylo à bille... Et j'ai mon meilleur ami bien sûr, ajouta-t-elle en glissant une main dans son dos sous ses vêtements pour faire sauter la pression du holster et attraper son 45ACP pour le montrer à Jacques.

Elle remit la petite arme en place et lui montra ensuite le plan grossière tracé sur son bras pour reprendre :

_ Quand j'ai quitté la zone de la Porte, elle était dégagée. Nous sommes ici... [Elle montre un endroit à l'Ouest du cercle représentant évidemment la Porte] d'après mon estimation, il faudrait faire trois kilomètres à l'Est pour retourner dans son secteur...
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MessageSujet: Re: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeLun 11 Juin - 20:58

Willsdorff suivit son amante à travers les rues. Elle avait raison, la situation ici était incertaine, et rester à côté de cette grande avenue serait l'une des plus mauvaises idées qu'ils pourraient avoir. La progression se fit en silence et rien ni personne ne vint à se heurter aux deux commandos de marine. Le plus gros des combats semblait être derrière eux désormais, et des bruits d'explosion vinrent se faire entendre, venant toujours du même endroit. Peut-être un bâtiment "officiel" de l'un des deux camps qui était attaqué. Ils finirent par faire une petite pause à l'abri du hall d'un immeuble que le Français ne reconnut pas. Il ne s'était pas aventuré dans ce coin là de la ville après son repli de la porte. Les deux amants vinrent s'installer derrière un genre de comptoir, et le marin en profita pour souffler un peu. Cela fait six jours qu'il était sur la brèche, et il commençait à fatiguer. Jacques fouilla la poche intérieure de son gilet tactique pour en ressortir un paquet de cigarettes à moitié froissé. Avant même qu'il n'ait eu le temps de l'allumer, il sentit la main de Jane lui saisir les cheveux et l'attirer vers elle et l'embrasser passionnément. Le marin ne subit pas sans rien dire, puisqu'il agrippa l'un des pans du gilet tactique de la SEAL pour lui rendre la pareille.

Lorsqu'il retrouva ses esprits après une telle effusion de sentiments, ses yeux s'illuminèrent lorsque la jeune femme lui sortit plusieurs tranches de pain provenant du réfectoire de Cheyenne Mountain. C'était encore mieux qu'un matin de Noel. L'officier saisit le précieux met avant de s'empiffrer avec, témoignant la faim qui lui tiraillait les entrailles depuis quelques heures. Par ailleurs il écoutait attentivement le compte rendu du commando de marine et resta inquiet par ce qui restait comme munitions à la jeune femme. Si jamais ils tombaient sur un os, ils tomberaient vite à court de munitions, et n'auraient plus que leurs grenades en cas de dernier recours.
"Mmh .. ch'est bien che qu'il me chemblait lorsque je t'ai vu toute cheule .." lui dit-il à propos du manque de renfort, n'ayant même pas pris la peine d'avaler ce qu'il avait dans la bouche. Mais dans une situation comme celle-ci, au diable la politesse ! Il lui saisit délicatement son avant-bras afin de se faire une idée précise de la situation. "J'ai jamais réussi à rejoindre le secteur de la porte, c'est là qu'ils ont cherché en premier dès que je leur ai faussé compagnie. Alors j'ai fait route dans le sens inverse .. à peu près .. par là." lui dit-il en posant son doigt sur son bras, à un endroit non marqué. "De toute manière, je n'aurai jamais pu rentrer, mon GDO s'est mangé un shrapnel ... Mais il faudrait qu'on y aille, maintenant .. du moins, avant la nuit. Il y a des genres de patrouille aériennes durant la nuit, et leurs drones repèrent toute source de chaleur qui se déplacent dans les rues. Tant que tu restes dans les bâtiments, ça va, mais impossible de mettre un pied dehors. Dès que tu es repéré, toutes les patrouilles à la ronde rappliquent." Il ne s'arrêta que pour rallumer la fin d'une cigarette entamée, avant de la regarder et de lui sourire niaisement. Il avait failli y passer, oublié sur cette planète de malheur, et il ne pouvait s'empêcher d'admirer le visage de la jeune femme. Le marin garda deux ou trois tranches de pain, qu'il rangea dans une des poches cargo de son gilet. Vérifiant son arme, il se releva, et tendit sa main à la néo-zélandaise.

Sortant prudemment, il leur fallut un peu plus d'une heure pour parcourir les trois kilomètres qui les séparaient de la porte des étoiles. Ils durent se mettre à l'abri plus d'une fois pour laisser passer des patrouilles de l'un ou de l'autre camp. Mais à peine arrivés dans les environs de la porte, ils durent constater que l'arrivée de Winchester sur la planète n'était pas restée inaperçue, l'engin étant maintenant gardé par une petite vingtaine de soldats. Pénétrant dans l'un des immeubles environnants, et qui ressemblait à un ancien hôtel -si l'on pouvait en croire le genre de salon et de réception-, les deux commandos de marine se rendirent sur le toit, d'ou ils purent observer les environs à leur guise. Après avoir pris leurs précautions en recherchant d'éventuels guetteurs, Willsdorff sortit ses jumelles pour observer leurs ennemis.
"Va falloir attendre qu'ils partent .. je ne pense pas qu'on arrivera à les contourner, et dès qu'on touchera à la porte, ils nous tomberont dessus.... Essayons de trouver un endroit ou s'abriter .."
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MessageSujet: Re: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeMar 12 Juin - 16:14

Jane laissa Jacques prendre son avant-bras afin qu'il lui montre ses pérégrinations. Le contact de son doigt sur sa peau la chatouilla un peu. Le GDO en charpie était bien évidemment l'explication du non-retour du français. Tout ce temps passé à essayer d'ignorer la crainte qu'il ait été emprisonné ou tué avait donc servi à quelque chose. Il allait bien. Enfin, aussi bien qu'une isolation de six jours en terrain hostile le permettait.
Elle écouta avec attention son rapport concernant les rondes de nuit ainsi que les drones à détection de chaleur. C'était bien leur veine. Finalement, le plus sûr moyen de rentrer chez eux était de tenter leur coup au grand jour. Voilà qui s'annonçait périlleux. Leur seule chance semblait être de s'approcher suffisamment du DHD avant de balancer leur dernière grenade flash, de composer le code de la Terre pendant que les autres étaient aveuglés et de se barrer vite fait. Eh bien... Ils n'étaient au bout de leur peine.
Jane leva les yeux au ciel en voyant son camarade s'allumer un bout de cigarette. Mais comment pouvait-il faire des choses encore si normales vue leur situation ?! Toutefois, elle lui sourit en retour lorsqu'il la regarda. Il la fixait intensément d'ailleurs, plus que d'habitude. Ce n'était pas désagréable mais elle se sentait mise à nue. Elle essaya de se mettre à sa place et conclut qu'elle aussi ne pourrait pas le lâcher des yeux s'il débarquait après une période aussi longue d'isolation désespérée. Au moins pour s'assurer qu'il n'allait pas disparaître brusquement, comme un rêve qui éclatait.
Il y eut de l'agitation du coté de l'homme qui avait rangé le pain dans ses poches et s'était relevé. Il lui tendait à présent la main. Dans un sourire complice, la néo-zélandaise lui donna la sienne.

Le retour vers la zone de la Porte prit plus de temps. Il faut dire aussi qu'ils progressaient avec plus de prudence alors que pour l'aller, Jane avait tracé droit devant elle, la peur au ventre d'arriver trop tard. Sur le passage de chaque patrouille, ils se statufiaient et attendaient en silence que la voie soit de nouveau dégager. La jeune femme n'était pas là depuis bien longtemps mais il lui semblait que les deux clans se distinguaient par leurs tenues vestimentaires déjà. Le clan qu'elle baptisait dans sa tête « les gris » portaient des espèces d'uniformes en métal. Il devait s'agir des forces armées due l'ancien gouvernement de la planète. Leurs opposants étaient plutôt habillés d'une manière quelconque et dépareillée. Ce devait être les rebelles. Ce qui était étrange, c'est qu'aucun d'eux n'avait essayé de dialoguer avec la SG-3 qui était arrivée pile au mauvais moment la semaine précédente.

Aux abords de la Porte, il y avait nettement plus d'animation que lorsqu'elle était arrivée tout à l'heure. Quelque chose lui disait que c'était de sa faute. Du haut du toit d'un immeuble tout proche, ils avaient une vue assez imprenable sur la situation au sol. Elle demanda les jumelles pour pouvoir mieux voir elle aussi et hocha la tête aux déclarations de celui qui restait son chef, pensive.

_ Peut-être qu'ils abandonneront la Porte au bout d'un moment s'ils ne détectent aucune activité autour. Après tout, ils sont déjà bien assez occupés avec leur guerre et ils ne peuvent peut-être pas se permettre de monopoliser leurs hommes pour ça.

Les deux militaires redescendaient les escaliers quand la jeune femme agrippa soudain le gilet tactique de son camarade pour le tirer avec elle dans une des pièces ouvertes sur le palier du dernier étage. Le bâtiment était effectivement un hôtel puisque c'était une chambre tellement grande qu'il devait s'agir de la suite royale. A moins que ce ne soit la suite pour les lunes de miel... Bref ! Jane l'inspecta rigoureusement. La fenêtre donnait du coté de la Porte des Étoiles et ils étaient encore suffisamment hauts pour ne pas être visibles depuis le sol. Le lit était immense et les draps soigneusement en place. Les placards étaient fermés. Elle démolit plusieurs verrous avec la crosse de son P-90 jusqu'à tomber sur quelque chose qui devait être l'équivalent d'un mini-bar terrien. En revanche, les inscriptions sur les produits étaient écrites dans un langage inconnu ressemblant un peu aux cryptogrammes russes. Elle s'en désintéressa pour le moment et continua son exploration. Dans une pièce attenante dépourvue de porte il y avait une salle de bain dans laquelle se trouvait un jacuzzi entre presque plein d'eau. Victorieuse, la jeune femme se déséquipa avant d'attraper une serviette éponge et appela à mi-voix son collègue :

_ Tu vas pouvoir te débarbouiller par ici. Je vais en profiter pour jeter un oeil à la coupure que tu as sur la tempe.

Quand elle le vit apparaître par l'ouverture, elle lui sourit avec douceur et lui fit signe d'approcher. Taquine, elle glissa :

_ Quand je me disais qu'on devrait se faire un petit weekend tous les deux, je pensais plutôt à quelque chose de romantique comme Paris... pas une planète en pleine guerre civile.


Dernière édition par Sarah-Jane Winchester le Mar 12 Juin - 20:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeMar 12 Juin - 17:35

"Sûrement. Ils ont déjà quitté la porte, espérons qu'on ne doit pas attendre longtemps. Parce qu'on a aucun moyen de faire diversion." Battant en retraite doucement et prudemment, les deux amants quittèrent le toit pour redescendre vers le dernier étage. Aucune activité n'était à signaler au sein de l'hôtel, et le Français se demanda ou étaient passés tous les habitants de cette ville. Depuis qu'il était bloqué sur cette planète, il n'avait rien vu d'autres que des soldats en gris, ou bien leurs adversaires. Pas de civils, peut-être étaient-ils à la campagne, ou bien peut-être avaient-ils tout simplement quitté leur planète par vaisseau, le temps que les choses se calment. Alors qu'ils progressaient au dernier étage de l'hôtel, cherchant un abri pour la nuit à venir, Willsdorff se sentit happé par l'arrière. Ce n'était rien d'autre que Jane qui l'avait tiré au sein d'une immense chambre, qui devait probablement être l'une des suites de l'hôtel. Le Français ne put s'empêcher de lâcher un petit sifflement admiratif devant la décoration et le luxe affiché dans la suite, et se dit que s'il avait su, il serait venu directement ici au lieu de se réfugier dans un égout nauséabond.

Ils se séparèrent, et Jacques passa une porte pour tomber dans une chambre plus petite. C'était probablement une chambre réservée pour les enfants, étant donné la décoration de la chambre et la petite taille des deux lits séparés. Curieux, le Français se permit d'ouvrir quelques armoires, et découvrit des peignoirs, des serviettes ainsi que des couvertures, le tout à la taille de charmants bambins. Sa première intuition était juste. Constatant que c'était une voie sans issue, le marin fit demi-tour et découvrit les trouvailles de la néo-zélandaise. Lorsqu'il aperçut le mini-bar ouvert, il crut reconnaître l'inscription qui était marquée sur le genre de boisson énergisante dont il s'était servi durant cette semaine. Le goût était tout simplement infâme -un peu le même que celles qui existaient sur terre, avec un goût de fraise tagada qui pétille- mais vu que c'était la seule chose qu'il avait réussi à se mettre sous la main, il avait fait contre mauvaise fortune bon coeur. Entendant que Jane l'appelait, il vint d'une manière quasi-nonchalante, se reposant contre l'embrasure de la porte. Lorsque son regard accrocha le genre de jacuzzi, il ne put s'empêcher de sourire à moitié.
"Tu ne veux pas non plus appeler le service d'étage et commander une bouteille de champagne, tant qu'on y est ? On mettra tout ça sur la note du SG-C ..." fit-il avec un petit sourire taquin. Mais devant le regard insistant de Jane, il se ravisa immédiatement. "Bon, bon .. d'accord .." fit-il à la manière d'un enfant, traînant des pieds avant de s'approcher du jacuzzi quasiment plein. Sur le chemin, il se déséquipa petit à petit, laissant traîner ses affaires derrière lui sur son passage, ne gardant que son arme en main et son treillis sur le dos. Doucement, il se pencha vers le réservoir et passa une main dans l'eau afin de constater sa température. Mais à peine eut-il passé sa main dans le jacuzzi qu'un espèce de ronronnement silencieux se fit entendre, et l'eau chauffa directement à une température convenable. Levant les yeux au ciel devant ce miracle de technologie, Willsdorff bénissait le progrès scientifique avant de se retourner vers Jane. "Je ne peux pas louper ça ..." lui dit-il, presque suppliant. Six jours sans prendre de douche et le voilà devant un jacuzzi high-tech qui réagissait à la présence des gens. Il se releva aussitôt, et commença à déboutonner sa veste de treillis.

"Je suis désolé, Jane, je sais que ce n'est ni le moment, ni l'endroit pour, mais je ne peux pas laisser passer une occasion pareille !" Il n'avait qu'une obsession, c'était de retirer cette couche de crasse et cette odeur putride de son corps. Son treillis ainsi que le reste de ses vêtements vint très vite retrouver ses affaires par terre, et c'est nu comme un ver qu'il rentra dans le jacuzzi, sentant un frisson d'excitation le parcourir alors que l'eau se mettait à chauffer. Après tout, ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait ainsi et s'il n'y avait pas eu cette guerre civile, il aurait probablement demain à Jane de rester un jour ou deux et de profiter de vacances non déclarées. Se prélassant dans l'eau, il se laissa complètement aller, et se sentit revivre. Sa tête vint se reposer contre le rebord du jacuzzi et ses yeux vinrent croiser ceux de la jeune femme. "Ensuite, tu passes ta plus belle robe de soirée et je t'emmène dîner au grand salon de l'hôtel ..." lui dit-il doucement. "Après, on ira boire quelques verres au bar, je t'emmènerai danser et puis on remonterait qu'aux premières lueurs de l'aube ... Et ensuite ...." Sa voix resta en suspens, laissant l'imagination de Jane faire le reste. Pour un peu, il en oublierait qu'il est sur une planète ennemie, et que sa priorité était de rentrer sur Terre, mais il se sentait trop bien pour le moment pour penser au reste.
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MessageSujet: Re: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeMar 12 Juin - 21:20

Devant son regard insistant, Jacques abandonna la raillerie et s'approcha de l'espèce de baignoire. Cette dernière était bien plus évoluée qu'elle ne le paraissait car à la seconde où le marin fit pénétrer sa main dans l'eau, un ronronnement à peine perceptible s'éleva dans la pièce. Vue la réaction immédiate de son camarade, cela devait produire un réconfort particulier. Elle ne comprit pas tout de suite ce qu'impliquait le fait qu'il ne « pouvait pas louper ça » mais elle ne vit bientôt en train de se débarrasser de son chargement militaire avant de continuer avec son treillis. Les joues de la jeune femme se teintèrent légèrement de rose. Elle avait déjà assisté au spectacle du français s'effeuillant bien sûr, mais pas tant de fois que ça à cause de leur emploi du temps sur la base et de leur impératif de discrétions. Et puis, même, ça lui faisait toujours des chatouillis dans le ventre. Elle se mordit donc la lèvre et essayant d'avoir une bonne raison de ne pas regarder avant que son amant soit immergé. Il s'excusa mais comment aurait-elle pu lui en vouloir ? Elle aurait sauté dans la première fontaine venue si elle avait été à sa place. Il tourna la tête vers elle et elle rapprocha la sienne pour déposer un très léger baiser sur ses lèvres. Puis encore un autre. Et encore un. Chaque fois, ils gagnaient en intensité. Elle l'aimait. Elle ne lui avait jamais dit parce qu'ils n'étaient pas ensemble depuis très longtemps mais elle était certaine de l'aimer. Elle se sentait mieux avec lui qu'avec n'importe qui d'autre et il lui manquait quand elle ne pouvait pas le voir. Elle déposa son P-90 sur ke sol et se mit à genoux devant le jacuzzi. Saisissant une petite éponge, elle la plongea dans l'eau et commença tout doucement à enlever la crasse et le sang séché de son visage. Elle se fit plus douce encore au niveau de la blessure mais il fallait gratter un peu alors elle l'embrassa encore comme si cela pouvait l'anesthésier. Apparemment, ce n'était qu'une coupure superficielle.

_ Tu survivras, murmura-t-elle en lui souriant avec beaucoup de tendresse.

Amusée, elle écouta le programme que le capitaine leur avait concocté. Quand il laissa la dernière phrase en suspension, elle rit et approcha son visage pour venir lui mordiller doucement la lèvre inférieure.

_ Je ne suis pas sûre qu'ils servent encore à cette heure-là. A mon avis, on va devoir passer directement au bal et au whisky – espérons que ces barbares ont au moins ça. Pour la robe, je crois que la seule disponible est en fait une robe de chambre mais si tu me le demandes vraiment vraiment très gentiment, je veux bien faire un effort et la mettre...

La jeune femme glissa une main sur la joue du militaire et caressa doucement ses lèvres avec le bout de sa langue, juste pour le narguer. A ce moment-là, elle s'en fichait comme d'une guigne que quelqu'un arrive dans son dos et les descende tous les deux. Tout son être était concentré sur Jacques.
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MessageSujet: Re: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeMar 12 Juin - 23:07

Le Français était aux anges .... L'eau se réchauffait petit à petit et lui donnait une sensation de confort inespérée étant donné la situation. Et les baisers que lui offrait Jane le comblait de bonheur. Petit à petit, le marin se sentait redevenir celui qu'il était, sans la couche de crasse qui le recouvrait, et son infirmière personnelle s'occupait extrêmement bien de sa blessure, et avait probablement le meilleur des calmants au bout de ses lèvres. Ce bain improvisé ne lui avait donné qu'une seule idée en tête. Rentrer sur Terre et prendre une semaine de vacances avec sa kiddo adorée pour en profiter réellement, comme ils pouvaient en profiter ici. N'importe où, que ce soit en France, sur une île paradisiaque ou bien même aux Etats-Unis. Rien qu'une semaine rien à eux, ou ils pourraient rattraper le temps perdu sur cette planète en proie à la guerre civile. Il écouta ce qu'elle avait à lui répondre sur la soirée qu'ils auraient pu passer, et se relaxa encore plus en sentant sa main sur sa joue. Mais le Français ne rouvrit les yeux que lorsqu'elle évoqua le fait que la seule robe qu'elle pouvait porter ce soir n'était qu'une robe de chambre. Depuis qu'il était rentré dans le bain, les désirs de l'officier avaient pris le dessus sur la raison, et sur toute notion de prudence. Mais il se disait que c'était en étant dans la gueule du loup qu'ils étaient le plus en sécurité, leurs ennemis ne pensant certainement pas qu'ils se soient cachés aussi près de la Porte des Etoiles. Relevant les yeux vers Jane, il lui sourit doucement, une idée en tête. Alors que c'était à son tour de l'embrasser pour faire diversion, il attendit que le baiser se fit passionné et que la jeune femme ne ferme les yeux pour qu'il ne l'attire vers lui dans le jacuzzi en tirant sur les pans de son treillis.

"Je crois que tu as désormais une bonne raison de passer une robe de chambre ..." dit-il en détachant ses lèvres des siennes, souriant, l'air satisfait de sa bêtise. Jane n'était pas trempée entièrement, mais une bonne partie de son treillis nécessitait le fait d'être séché.

Affichant toujours son sourire satisfait, Jacques déposa un dernier baiser sur les lèvres de la néo-zélandaise avant de quitter le bain brusquement, ne prenant la peine de saisir uniquement son boxer ainsi que son pantalon de treillis. Il se retourna vers Jane, doucement.
"Je vais sécuriser nos arrières, je te prends ça .. ça, et ça !" dit-il simplement en désignant le P90 de la jeune femme, ainsi que deux de ses grenades offensives. Le marin sortit de la chambre aussi vite qu'il avait quitté la baignoire. Le Français progressa le couloir à la recherche d'un plan, et même s'il ne comprenait pas les caractères en genre de cyrillique, il comprenait l'architecture globale de l'étage. Il y avait deux cages d'escaliers qui menaient encadraient chaque côté de l'étage, et c'était les deux accès qu'il se devait de sécuriser, les ascenseurs étant inutilisables. Mais le plan indiquait également un genre de remise, ou devaient se ranger comme sur Terre. Mettant son plan en action, le commando força la serrure du petit local technique, ou il put trouver son bonheur : du genre de fil de pêche. Se rendant tour à tour dans chacune des cages d'escalier, il les piégea tour à tour avec les grenades. Au moins, si une patrouille ennemie désirait passer par là, les deux amants auraient le temps de retourner leur veste et de partir par l'autre issue. Le travail accompli, le Français revint doucement dans le couloir et entra dans la suite.

"Jane ?"
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MessageSujet: Re: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeMer 13 Juin - 21:15

A voir le visage détendu de son homme, Jane en aurait presque oublié l'endroit et la situation dans laquelle ils se trouvaient. D'ailleurs, une pensée étonnante traversa son esprit : et si ils restaient là tous les deux ? Plus d'armée, plus d'explications à donner sur Terre, plus de mise à pied (elle avait tout de même peu de chance d'y échapper), bref... plus d'ennui ! Seulement elle et lui sur une planète qui finirait forcément par se calmer avec le temps. Elle demandait si le marin avait des attaches sur Terre. Il ne parlait pratiquement jamais de sa vie et des personnes qu'il avait peut-être laissé en France. La néo-zélandaise n'avait personne. Elle n'avait même pas d'appartement puisqu'elle vivait sur la base. Si elle devait faire ses bagages, la totalité de ses affaires tiendraient dans une valise. Quoiqu'il en faudrait une deuxième pour mettre toutes ses paires de chaussures...

Elle avait une pensée nostalgique pour sa vie quand elle se sentit soudainement attirée vers l'homme qu'elle embrassait. Jacques avait tiré sur son treillis et, ne s'y attendant pas, elle n'avait pas pu se retenir de tomber à moitié dans l'eau avec lui. Elle échappa un petit cri d'indignation avant d'en rire doucement. Il l'avait bien eue. Alors comme ça l'idée de la robe de chambre lui plaisait... Et il ne l'avait encore pas vue.
A présent en appui sur ses mains de chaque coté du jacuzzi, la jeune femme était mouillée des pieds jusqu'aux genoux ainsi qu'une bonne partie du bras droit.

_ C'est très malin ça, grimaça-t-elle avant de recevoir son dernier baiser et de se redresser un peu pour le laisser sortir de l'eau.

Cette fois, elle ne se cacha pas pour admirer la vue qu'il offrait en s'éloignant. Tout était très intéressant et appétissant. Même lorsqu'il eut remis son pantalon de treillis, elle suivit des yeux son dos très bien architecturé avec envie. Se mordant la lèvre inférieure et rougissant à ses pensées indécentes, elle s'extirpa à son tour du jacuzzi. Au moment où son poids quittait tout à fait l'appareil, l'eau fut évacuée. Perplexe, la jeune femme regarda un instant les parois s'auto-nettoyer au moyen de petits jets stratégiquement placés. Une merveille de technologie !
Jane retira sa veste de treillis et la posa sur ce qu'elle supposa être un sèche-serviettes. Son pantalon la rejoignit bientôt. Après une hésitation, elle fit également passer son haut par dessus sa tête. Sa casquette kaki tomba sur le sol. Observant rapidement son reflet dans la glace, elle se maudit de n'avoir à disposition que ces banals sous-vêtements en coton noir mais, en même temps, elle doutait qu'une seule femme aille en mission vêtue de dentelles et de froufrous. Elle haussa les épaules et retira le harnais qui maintenait son 45ACP dans son dos avant de convertir la sangle pour l'attacher sur sa cuisse droite. Une vraie James Bond girl. Elle détacha ses cheveux d'encre, propres du matin, et les ébouriffa un peu avant d'ouvrit le placard à l'entrée de la partie salle de bain où elle avait vu les robes de chambre. Il y en avait de plusieurs couleurs et matières. Elle en choisit en satin rouge vif. Comme Jane n'était pas très grande, le tissu tombait sur le sol. Elle s'enveloppa dedans et noua la ceinture à sa taille. L'arme dans le holster faisait une petite bosse mystérieuse sur son flanc droit. L'échancrure large donnait à voir beaucoup de peau ainsi que ses plaques militaires qu'elle quittait rarement.

La néo-zélandaise alla ensuite jusqu'à l'espèce de mini-bar. Elle se pencha pour attraper toutes les bouteilles disponibles et les déboucha une à une pour les sentir. Aucune odeur ne lui rappelait celle d'une boisson terrienne. Elle était même incapable de dire s'il y en avait des alcoolisées.
En entendant son prénom, Jane releva la tête et se retourna, une bouteille de liquide bleuté étrange entre les mains.

_ Oui ?

Découvrant la vision enchanteresse de son amant torse nu près de la porte, la SEAL esquissa un sourire qui en disait long sur son appréciation et s'adossa au mini-bar avec langueur. Elle reposa la bouteille sans lâcher Jacques des yeux et lui fit signe d'approcher en agitant seulement son index droit. Quand il fut suffisamment proche pour lui permettre, elle attrapa son treillis au niveau de la ceinture pour l'attirer d'un coup sur elle. Elle fit ensuite glisser ses mains sur son torse avec une lenteur caressante. Elle eut le plaisir de le sentir frissonner. Alors, tout doucement, elle déposa un baiser au niveau de son coeur.
Relevant la tête vers lui, elle murmura :

_ J'ai eu si peur qu'il te soit arrivé quelque chose... Tu sais, j'aurais ratissé la planète entière mais jamais je ne t'aurais laissé.
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Jacques Willsdorff

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MessageSujet: Re: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeMer 13 Juin - 23:01

Lorsqu'il entendit la petite voix de la jeune femme lui répondre, il se dirigea tout naturellement vers elle. Toutefois, il s'arrêta aussitôt qu'il l'eut vu dans cette robe de chambre en satin rouge absolument délicieuse. Lui qui s'imaginait de la voir dans une robe informe de la même texture que les serviettes de bain laissa ses yeux dévorer son amante de haut en bas. Quand son index lui fit signe de s'approcher, un sourire s'étira sur les lèvres du marin, qui s'exécuta aussitôt avant de se retrouver happé par la jeune femme auprès d'elle. Le Français frissonna lorsqu'il sentit passer les mains de Jane sur son torse, repensant à ce qu'il avait vécu. Il n'était pas passé loin de ne plus la revoir, cette fois-ci. Lorsqu'elle lui déclara qu'elle aurait fait n'importe quoi pour le retrouver, son sourire s'étira. Bien qu'ils se connaissaient depuis longtemps, leurs sentiments n'avaient évolué que depuis quelques semaines, et pourtant ils étaient aujourd'hui très forts. Peut-être était-ce dû à la nature particulière et dangereuse de leur travail, ou peut-être était-ce tout simplement dû grâce à eux. Le marin se baissa à son tour pour embrasser le front de la jeune femme, fermant les yeux.

"Je sais." lui répondit-il simplement.

Il se baissa encore un peu et attrapa ses lèvres dans un baiser complice et amoureux. Les mots ne suffisaient pas pour lui dire à quel point il était reconnaissant. Sans la désobéissance de la jeune femme, le marin ne sut se dire combien de temps il aurait dû rester sur cette planète à attendre d'éventuels renforts, ni surtout s'il aurait survécu. Ses mains ne restèrent pas immobiles et vinrent se saisir de ses hanches par dessus le tissu satiné, tandis qu'il se lovait contre elle. Une fois n'était pas coutume, leur baiser prit de l'ampleur, et le Français se laissait complètement aller, ne se souciant pas de la présence d'ennemis non loin d'eux. Ses mains descendirent sur la silhouette de la jeune femme et passèrent sous ses cuisses. S'agrippant fermement à elles, il les souleva pour la transporter sur le mini-bar, tandis que son corps se rapprochait encore un peu plus du sien, l'enfermant entre ses bras. La respiration du Français se faisait plus haletante et saccadée, tandis que ses baisers s'emparaient de son cou, et que ses mains étaient en train de défaire le noeud de la robe de chambre rouge. Son désir grandissait de plus en plus, et rien ne semblait vouloir l'arrêter.
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Sarah-Jane Winchester

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MessageSujet: Re: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeSam 16 Juin - 11:14

Quelque part, le fait qu'il sache qu'elle aurait fait n'importe quoi pour le retrouver était encore plus plaisant que le baiser dont il venait d'honorer son front. Même avec les ennemis partout autour du bâtiment et les années-lumière qui les séparaient de leur planète, ce moment était absolument parfait. Lorsque le français attrapa ses lèvres, Jane fit remonter lentement ses bras autour de son cou pour nouer ses doigts sur sa nuque. Cet homme était tout en force et douceur. Elle aimait voir ce coté tendre qu'il ne montrait pas sur la base où il devait se comporter comme un chef d'équipe confiant. Elle aimait croire que lorsqu'il se trouvait uniquement avec elle, il était exactement la personne qu'il était, sans masque, sans faux-semblant.
En sentant les grandes mains de Jacques descendre sur le satin rouge et attraper doucement ses cuisses, le coeur de la néo-zélandaise accéléra le tempo et son souffle se fit plus court. Elle dut s'arracher à son baiser pour reprendre une inspiration au moment même où son amant la soulevait de terre pour l'asseoir sur le mini-bar. Les yeux toujours clos, elle esquissa un petit sourire. Elle accueillit le corps du marin entre ses jambes et croisa même ses pieds sur ses fesses pour ne pas le laisser s'échapper – bien qu'elle doutât qu'il le veuille. Non, les deux militaires semblaient plutôt animés par la même envie à cet instant.
Jane poussa un petit soupir de plaisir quand les baisers du capitaine donnèrent l'assaut sur son cou. Elle se mordit la lèvre inférieure et détourna la tête pour lui laisser le champ libre. Il savait exactement quoi faire pour la rendre folle. Il savait très bien faire diversion également parce qu'elle sentit à peine ses mains en train de défaire le noeud de la robe de chambre. Réagissant au quart de tour, Jane se remit face à lui et descendit ses mains de ses épaules solides jusqu'à son ventre sur lequel elle laissa de douces caresses taquines. Ses doigts fins allèrent attraper la taille de son pantalon pour en détacher discrètement la ceinture. Lorsque ce fut fait, elle fit sauter le bouton et s'aida de ses pieds pour faire tomber le treillis du militaire sur ses chevilles. Sa propre dextérité la fit sourire.

L'espace d'une seconde, la jeune femme se prit à penser qu'ils n'avaient pas de quoi se protéger, en dehors des grenades bien sûr. Il faut dire qu'on voyait mal le SG-C remplir les poches de ses équipes avec des préservatifs. Elle était sûre qu'ils étaient sains tous les deux mais qu'en était-il de la contraception ? Elle pourrait prendre la pilule du lendemain s'ils rentraient le lendemain justement. Et si le SG-C la gardait encore 24h sur la base pour enregistrer son explication à propos de la petite mission qu'elle s'était organisée, peut-être qu'elle pourrait demander de l'aide au Docteur Keller. Il y avait le secret professionnel non ? Elle devrait garder sa langue. Et puis, elle était gentille. Dans le pire des cas, si elle ne se sentait pas la force de faire confiance au médecin en chef de la base, elle demanderait à Svetlana d'aller lui en acheter une en pharmacie. De toutes manières, il y avait fort à parier que le lieutenant russe se doute déjà de quelques choses.

Préférant ne plus y penser pour le moment, Jane se jeta sur les lèvres du marin pour lui donner un brûlant baiser. Elle l'approfondit en envoyant jouer sa langue avec celle de son amant mais lui échappa bien vite pour glisser son visage dans son cou et alterner douces morsures avec légers baisers. Pendant ce temps, ces mains jouaient avec l'élastique de son boxer. Lorsqu'elle sentit le noeud de la rose de chambre céder, elle désengagea le haut de son corps pour se pencher en arrière, prenant appui sur ses bras tendus dont les mains reposaient à présent sur le mini-bar. Les pans de la rose étaient ouverts. Elle s'offrait à Jacques avec une petite moue fiévreuse et un air malicieux.
Si des rebelles ou des soldats autochtones entraient dans la chambre maintenant, il y avait fort à parier que leurs premiers réflexes seraient de ressortir sur la pointe des pieds, effrayés par la trop grande intimité de la scène.
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Jacques Willsdorff

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MessageSujet: Re: Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques]   Ô Capitaine, mon Capitaine [Jacques] I_icon_minitimeDim 17 Juin - 18:05

Willsdorff frissonna lorsqu'il ressentit les mains de son amante sur son torse, et fermait les yeux alors que leurs baisers prenaient de plus en plus d'ampleur. Il se débarrassa de son pantalon baissé sur ses chevilles comme il put avant de repartir à l'assaut de la jeune femme. Lorsqu'il parvint à défaire le noeud de la robe de chambre en satin de la néo-zélandaise, il stoppa ce qu'il faisait pour détacher son torse du corps de Jane, afin de pouvoir l'observer. La SEAL avait un corps absolument divin, et le Français ne se lassait jamais de la regarder. Ca lui rappelait à quel point leur relation pouvait être difficile à Cheyenne Mountain. Lorsqu'ils se côtoyaient sur le terrain, Jacques devait agir d'une manière strictement professionnelle, et ne pas laisser ses sentiments à l'égard de la jeune femme interférer avec ses objectifs. Pourtant, dès qu'ils le pouvaient, ils se retrouvaient, que ce soit dans leurs quartiers à une heure relativement tardive ou durant leurs quartiers libres. Le marin était persuadé que personne ne se doutait de quoi que ce soit à propos d'eux. Personne ne les avait surpris, enfin, pas à sa connaissance.

Alors que ses yeux croisaient les siens, et appréciaient la petite moue qu'arborait la jeune femme, il décida de repartir à l'assaut de son corps. Ses lèvres partirent à la découverte de chaque centimètre carré de peau de la néo-zélandaise, tout comme ses mains, qui effectuaient des caresses lascives dès qu'elles en avaient la possibilité. Avec des gestes rapides mais précis, ses mains caressèrent ses cuisses, puis l'intérieur de celles-ci pour remonter à l'endroit fatidique. Flattant et frôlant de ses doigts agiles le tissu récalcitrant, il passa sur les lignes du sous vêtement, appliquant une pression en même temps, tout ceci sans l'enlever bien sur. Après avoir jouer avec les nerfs de sa charmante amante qui s'était laissé aller, ses doigts prirent l'élastique de la lingerie puis lui retira. Il pouvait ressentir tout son désir, et le Français était bien décidé à la satisfaire comme il se devait.

Des ennemis ? Ou ça ?
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