Une informations à prendre avec des pincettes ...

Milanovic qui avait reçu une permission pour aller préparé son appartement en dehors de la base, permission qui avait un but précis, mais on en parlera beaucoup plus tard, circulait calmement dans les couloir, on ne lui avait pas donné de mission et on ne lui avait pas non plus demandé de venir au Briefing du moment, à croire qu’il n’était pas encore très bien vue dans la base ou du moins que l’on n’avait pas besoin de lui pour le moment.

C’est dans en uniforme les yeux dans un document, qu’il aperçu au loin la jeune Edorke, immergeant de son ordinateur.

Un sourire s’afficha sur le visage du militaire avant qu’il ne la salue de la tête et d’une voix que l’on pouvais qualifié de chaleureuse, ne vienne à la salué verbalement.

-Bonjour! Mademoiselle Laranssay, comment aller vous jeune fille ?

Inutile de précisé que le militaire n’avait aucune idée de ce qui inquiétait la jeune fille, il n’avait même pas lu le magasine, pour lui c’était une journée Banale en quelques sorte hormis quelques problème d’ordre privé rien de bien folichon.
Et puis il ne savait pas que la jeune fille voulais faire une petite fugue hein…

Iris s’était arrêtée devant l’obstacle que présentait la silhouette qui s’était immobilisée devant elle. Elle mit quelque secondes à reconnaitre la voix et à retrouver le nom de son interlocuteur. Le lieutenant Vincent Milanovic, qui semblait, lui, tout a fait content de déambuler dans les couloirs. IL faut dire qu’il avait le droit de sortir. Toute à son juste courroux, Iris trouvait de toutes façons des defauts à tout depuis quelques minutes. Peut être même à Richard si il était venu lui soutenir que la hiérarchie avait raison. Mais pour l’instant, c’était Milanovic qui était en face d’elle. La jeune fille prit sur elle et se souvint de ses cours de maintien, pour parvenir à lui offrir un sourire presque franc et une voix qu’elle esperait aussi chaleureuse que celle de son interlocuteur.

- Lieutenant Milanovic ! Bonjour. Vous voulez dire il y a deux heures ou maintenant ?

La jeune femme poussa un soupir désabusé. Elle avait quitté sa planète depuis plus d’un an et avait l’impression de n’avoir pas évolué d’un pouce depuis son arrivée, si l’on exceptait le fait qu’elle avait l’impression d’être une mascotte. De ce qu’elle en savait, une autre jeune extra terrestre était arrivée sur la base, mais avait réussi à en sortir. Alors pourquoi pas elle ? Elle avait des capacités d’apprentissage, des connaissances innées qui lui permettait de se fondre dans n’importe quelle civilisation, elle avait été crée et éduquée pour. Alors pourquoi ne pouvait-elle pas sortir ?

- Saviez vous que vos supérieurs étaient de fieffés imbéciles ?

Elle regretta immédiatement ses paroles et offrit à l’officier un sourire d’excuse, véritable celui-ci. Après tout elle n’avait pas à mêler un illustre inconnu à ses problèmes.

- Excusez-moi. Je sors d’une discussion avec le général et il me semble quelque peu borné quand il a une idée en tête. Comment allez-vous vous-même ?

La plus élémentaire des politesses aurait été de le dire avant, mais elle était dans ses pensées et ses rancunes. Elle ferma le capot de son ordinateur pour reporter son attention sur le militaire.

Superieurs. C’étaient peut etre les superieurs des terriens militaires, mais pas les siens. Elle appartenait à une caste élevée et favorisée et elle allait bientôt leur prouver qu’on ne pouvait pas diriger sa vie à la convenance de n’importe quel petit gradé.
En règle générale, Iris n’attachait que peu de valeur à sa naissance. La vie qu’elle avait menée jusque la lui avait appris a accepter les choses et les gens comme ils étaient. Mais la, elle ne digerait pas la façon dont elle avait été traitée. Elle avait été crée pour remarquer ce genre de chose et on la traitait comme une gamine ordinaire ! Même sur Edorkin elle n’était pas ordinaire !

Ceci dit, Iris avait, comme beaucoup de femme, un talent inné pour a la fois écouter ce qu’on disait et penser à autre chose. Et elle avait tilté sur le fait qu’il avait quitté la base. Un soupir comiquement et volontairement désabusé s’était alors évaporé

- Vous ne connaissez pas votre chance de pouvoir mettre vos affaires dans une maison. Vous partez pour longtemps ?

En règle générale, Iris n’aimait pas quand les gens qu’elle connaissait, même peu ou pas, quittaient la base. Ils avaient une vie dehors qu’elle ne connaissait pas et que personne ne lui permettait d’expérimenter, et ça s’ajoutait à la colère de la fin de non recevoir. D’un autre coté, elle avait peut être la une chance de quitter la base si elle jouait bien son coup. IL lui fallait d’abord sonder le militaire, et le mieux pour ça était de jouer en partie carte sur table.

- Un truc que j’ai lu dans un journal peu fiable. Pour une fois, je suis certaine que c’est vrai. Ce à quoi notre estimé dictateur à répondu que j’hallucinais et que je devrai retourner traduire mes textes.

Une moue boudeuse vint ponctuer cette déclaration qui n’avait rien de flatteur pour le dirigeant de la base.

- Il ne l’a peut être pas dit en ces termes mais ça n’était pas loin. Pourtant je suis sure que j’ai raison ! il ne veut meme pas écouter mon idée alors me laisser la prouver vous imaginez ! d’autant qu’ils leur faudrait laisser sortir une dangereuse extra terrestre de 17 ans terriens avec une masse corporelle terrifiante. Y m’enerve.

Et Richard avait beau dire, iris ne se sentait pas plus prete de sortir maintenant qu’a son arrivée.

Iris haussa les épaules devant la définition de la maison que lui servait le militaire. A dire vrai, il n’y a pas si longtemps, elle aurait eu la même. Mais dans les circonstances actuelles, elle pensait un peu différemment. Une maison c’était un endroit ou l’on décidait de vivre, ou l’on avait des personnes qui nous aimaient, et d’où l’on pouvait partir pour y revenir. Un détail, certes, mais un détail qui avait son importance. Restait à savoir s’il lui débitait un lieu commun ou s’il était sincère dans ce qu’il disait.

- Vous n’avez pas l’air vraiment enthousiaste pour cette maison. Vous l’avez prise sans même la visiter ? c’est une démarche étrange, surtout si vous voulez y loger une enfant …

La mention de « Rebecca n’avait pas échappé à la jeune fille qui l’avait impliquée de nouveau dans la conversation. Vincent était il père ? Frère ? Oncle ? Cousin ? Iris n’avait jamais posé de questions aux gens qu’elle connaissait sur leurs occupations hors de la base. Elle en aurait été trop envieuse et le savait. Mais la c’était lui qui avait lancé la ligne avec l’hameçon.
Elle haussa les épaules quand Vince énonça ce qu’elle savait déjà sur la paranoïa américaine. Elle savait que ce n’était pas dirigé contre elle en particulier, ils visaient tout ce qu n’était pas américain, et parfois meme ce qui était américain. C’était quelque chose qu’elle avait remarqué en arrivant.

Cependant, la suite ramena sur le fin visage un sourire énigmatique.

- Si quelqu’un me prenait au serieux, il suffirait de pas grand-chose pour prouver la veracité de mes dires : un sac à dos, quelques affaires civiles, et quelqu’un pour me prendre en stop a la sortie. Tout le reste est dans mon ordinateur portable. Les données et les infos.

Un soupir desabusé ponctua sa déclaration.

- Ou alors quelqu’un qui a un forfait téléphonique illimité pour que je le guide d’ici …

Iris n’eu pas beaucoup de mal à reconnaître le véhicule du Lieutenant, la place de parking étant indiqué et surtout la couleur verte et noir c’était visible, elle n’eu pas a attendre longtemps dans le coffre, elle entendit la portière s’ouvrir puis ce fermer, puis le moteur de la Challenger ronronné, puis commencer à ce déplacer, arriver à la barrière la voiture ce stoppa, mais le moteur tournait toujours.

-Lieutenant vous sortez ?

-Oui pour quelques jours!

-très bien! Vous allez pouvoir voir le match et siroté une bière!

-Si j’arrive à installé la Tv oui!

-oui en effet! Bonne route alors!

La voiture reparti, après quelques longue seconde pour la jeune fille dans le coffre le moteur hurla, Iris pu sentir que Milanovic avait appuyer sur le champignon.

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