Just a Breakfast [ FE Sarah ]

Les jours passaient remarquablement vite au sein de la base de Cheyenne Mountain. Il faut dire que c'était souvent la même rengaine de toute manière. En dehors des missions, c'était souvent de l'entrainement, ou alors diverses expériences. En fait, au final, on s'installait dans une certaine routine, bien qu'avec les missions, cela changeait beaucoup. Il n'était pas tout le temps à la base, et pour cause, il avait quand même un chez soi dans les environs. Cela faisait deux voir quasiment trois ans qu'il était ici, il avait eu le temps de s'adapter et disons de se sédentariser. Enfin toujours est-il qu'en ce moment même il était de quart, ce qui signifiait clairement qu'il était bloqué à la base. Ce n'était pas vraiment cela qui le dérangerait de toute manière. Il avait encore pas mal de choses à faire malgré tout.

Toujours est-il qu'en ce moment, en cette belle matinée - bien qu'au final il ne puisse savoir s'il faisait beau ou pas par plusieurs centaines de mètres sous le sol - il était temps de partir déjeuner. Et bien sur, comme toujours, le réfectoire en ce moment, commençait doucement à se remplir dirons nous. D'ailleurs, il devait déjà commencé à faire la queue pour prendre de quoi se restaurer. On allait prendre son mal en patience tout simplement. Récupérant un plateau, il attendit son tour sans trop rien dire. A vrai dire, avec des sous officiers juste derrière lui, difficile disons de parler librement, il y avait toujours le côté hiérarchique qui bloquait. Devant lui, se trouvait un Lieutenant, enfin plutôt une dirons nous. Et bien qu'on se tarissait de connaître beaucoup de monde à la base de Cheyenne Mountain, il ne savait pas tout malgré tout.

Enfin pour le moment, on arriva enfin au niveau des plats, tous plus différents les uns que les autres pour un petit déjeuner. On avait aussi bien le côté français avec les croissants et le pain, que le côté américain avec les pancakes, et le côté britannique avec le pudding et on en passe. Bref il avait le choix. Se penchant légèrement, il dut tendre son bras juste devant le lieutenant pour réussir à prendre un des croissants présents.

"Excusez moi."

C'était la moindre des politesses quand même de s'excuser de la déranger comme cela. Enfin malgré tout, pour le moment, ce fut tout ce qu'il trouva à dire en fait. Après tout, il ne la connaissait pas, peut-être déjà croisée mais sinon, on n'avait jamais vraiment eu de contact avec elle et pourtant, il était sur d'avoir vu son visage quelque part.

....

Oui sur un dossier, notamment concernant les équipes d'exploration. Elle était dans la sienne !

"Lieutenant Mac Eller ?"

Histoire d'être sur de ne pas se tromper, mais bon, il avait parfois une bonne mémoire des photos et difficile de la manquer quand même.

Quoi de nouveau dans la base secrète de cheyenne mountain ? Et bien trop rien. Si nous devons décrire qui ce passait, et bien nous dirions « routine ». Les MP faisaient leurs tours de ronde et contrôlaient les allés et venues. Quelque dizaine de mètre sous la surface de la terre il y avait d'autre MP, et quelque scientifique ainsi que tu personnel civil. Descendons encore et nous voilà au « cœur » de la base. Là il y avait des militaires, des médecins, des scientifiques, encore des militaires, encore des scientifique, un type avec … un tatouage en or sur le front ?!?
Tout ça pour dire qu'il ne se passait rien de palpitant.

Et parmi tout ça il y avait le Lieutenant Sarah Mac Eller, une jeune femme, pilote et récemment affecté à une équipe d'exploration. Sarah était là, planté au milieu d'un couloir et regarder le plafond. A ce qu'elle aimerait être dans le cockpit d'un avion et non six pied sous terre ! Mais bon, on ne choisit pas toujours son affectation !

Au bout d'un moment son ventre commença à signaler que lui aussi avait besoin d'attention. Elle commença donc à marcher dans l'immense dédale de couloir, qui composaient la base de cheyenne mountain.

Ce ne fût qu'après avoir traverser moult couloir et prit un ascenseur que le Lieutenant Sarah Mac Eller arriva dans la pièce qui était le « mess ». Elle prit donc un plateau et commença à faire la queue pour se faire servir. Au bout de quelque minute beaucoup de monde avait rejoint la cafétéria et faisaient a présent la queue. Dont un homme qui se trouvait juste derrière elle, c'était un officier un major, donc elle allait éviter de lui renverser quelque chose dessus … connaissant sa maladresse quand il y a beaucoup de monde autour d'elle, et dans un endroit clos.

Sarah prit donc une assiette de légume avec de poulet mariné-au citron !!- et une de ses drôle de gelée bleu qu'elle adorait. Puis elle alla prendre un bout de pain mais le major passa son bras et attrapa un croissant. Il s'excusa et elle répondit donc,

« Ce n'est rien Major. »

Sarah n'aimait pas trop l'appellation du grade major, car c'était différent on ne pouvait pas dire « mon major », comme pour les capitaines où généraux ou encore colonel, là il fallait dire « major ».
Bref …. Elle allait s'avancer pour payer quand le major l'appela. Elle se retourna donc au garde à vous, comme le veux le règlement et dit,

« Oui Major. »

[hj:les fautes seront corrigés pendant le week end hj]

[ Pas de soucis ]

Arg, il ne l'avait pas interpellée de cette manière pour qu'elle se mette au garde à vous à vrai dire, d'autant plus qu'on se trouvait au mess et non pas devant un parterre d'officiers, donc elle pouvait oublier le garde à vous en ce moment. Ailleurs, et autrement on ne dirait pas, mais bon, ce n'était pas vraiment obligatoire à chaque fois. Du moment que le respect mutuel était présente entre deux officiers, et quand bien même il soit d'un niveau plus élevé de toute manière. Enfin toujours est-il qu'il fit un léger signe de la main, histoire qu'on évite ses histoires de garde à vous quand même.

"Repos Lieutenant, repos. Ce n'est pas nécessaire, surtout au mess."

Bien toujours est-il qu'on avançait doucement, et bientôt son plateau était prêt. A vrai dire, ici, il n'y avait rien à payer. Le mess était gratuit quand même. Enfin façon de parler vu qu'on utilisait toujours une partie de sa solde pour ajouter du crédite à des cartes prépayées pour les repas. Bref toujours est-il que son plateau se composait de son café traditionnel, d'un jus de fruit, d'un fruit, pomme pour être exact en fin de compte, ainsi que les plats habituels, pains ou croissants. Avec ce qu'il faut pour garnir tout cela bien évidemment. Enfin toujours est-il que pour le moment, il y avait plus intéressant que de regarder son plateau quand même.

"Major Richard Grant Lieutenant, je suis votre chef d'équipe."

Une simple présentation. Enfin ce n'était pas vraiment le plus important, on était quand même là pour savoir ce qu'elle valait puisqu'elle était dans son équipe. Savoir comment elle était, ce genre de choses. Connaître ses hommes donnait toujours un plus durant les combats. Et discuter avec elle en déjeunant, cela ferait d'une pierre deux coups.

"Vous accepteriez de partager votre déjeuner en ma compagnie ? Ce serait bien moins formelle qu'une réunion en salle de briefing."

Mais ce n'était qu'une proposition après tout, elle n'était pas obligée. De toute façon, il ne forçait jamais personne. Il laissait le choix, après, déjeuner tout seul pour lui, ce n'était pas vraiment un soucis, il l'avait déjà fait, trop souvent d'ailleurs. Toujours est-il qu'il paya, façon de parler, avant de se diriger vers une table. On verra bien si elle allait suivre ou pas en tout cas. Certes il ne l'avait pas attendue, mais en quelque sorte, c'était pour montrer qu'elle était libre quand même de faire ce qu'elle voulait.

Sarah se mit donc en position de repos. Mais qu'est ce qu'il lui avait prit de ce mettre au garde à vous parce que un officier demande si vous êtes bien tel personne … et en plus au mess ! Il fallait vraiment qu'elle arrête ces réactions au quart de tour, qui lui font parfois défaut.

« Ravie de vous rencontrer major. »

Oui , elle était contente de voir que son chef d'équipe était comme lui. Car parfois on tombe sur de vraie mule où alors de personne plus que machiste.
Une fois ces « présentations » faites. Le Major lui proposa de manger avec lui et partie « payer » et s'installer à une table. Sarah hésita un peu, pris un café et alla « payer ». Elle balaya la salle du regard et repéra la major. Elle s'approcha donc et s'assit en face de lui.

« C'est vraiment gentil de votre part Major. »

[hj: désolez pour la taille du poste mais je suis pas trop d'attaque, pour le moment, à faire des rp de taille normal.hj]

[ Pas de soucis, je comprends Just a Breakfast [ FE Sarah ] 188950

]

Il hocha simplement de la tête. Gentil, il ne fallait pas exagérer, il ne faisait que proposer sa table avec elle, rien d'autre. Enfin toujours est-il que pour le moment, il attendit qu'elle soit attablée avant de faire de même, on restait galant malgré tout quand même. Et même si elle était soldat, c'était quand même une femme, et d'après son dossier, une sacrée femme en tout cas. Toujours est-il qu'avant d'entamer son petit déjeuner, il reprit une nouvelle fois la parole.

"Pas de quoi."

Oui enfin si on pouvait appeler cela prendre la parole. En attendant et laissant quelques instants, un silence religieux prendre place, il prépara son petit déjeuner. Laissons le temps qu'elle prenne ses marques, qu'elle se détende et le reste, on n'allait pas la bombarder de questions directement. De toute façon ce n'était pas vraiment le but de l'opération. Il avait beau avoir lu le dossier de chaque membre de l'équipe, il préférait de toute façon un face à face tout simplement avec la personne pour savoir exactement à quoi s'en tenir. Un regard, un discours, cela voulait souvent en dire beaucoup plus que tout le reste à vrai dire. Enfin malgré tout, il ne laissa pas le silence trop longtemps s'installer malgré tout.

"Alors Lieutenant, pourquoi le SG-C ?"

Première question et pas la moins intéressante. C'est vrai qu'après tout, elle aurait pu avoir beaucoup d'autres affectations, d'autant plus que selon son dossier, elle était douée avec un manche à balais dans les mains à vrai dire. Il n'avait rien contre les pilotes, mais il se demandait pourquoi elle avait préféré un poste comme celui-là, plutôt que dans une base aérienne ou elle aurait ses joujoux avec elle, de la curiosité en somme.

"Après tout, d'après votre dossier, vous auriez pu aller dans n'importe quelle base aérienne, vous avez du potentiel."

Il allait oublier de toute façon les petites remarques dans le dossier qui disait, ou plutôt ce qui était constaté par ses supérieurs, notamment une tendance à courtiser les personnes plus gradés qu'elle, après tout, tout ne pouvait être que rumeur après tout. Et chacun avait le droit de préférer des hommes différents de son statut. De toute façon cela ne le concernait pas. Actuellement, il souhaitait juste savoir comment elle était, ce dont elle était capable, son caractère en somme.

Sarah était donc assit et commença à arranger son plateau, de manière à ce que tout rentre parfaitement dans le dit plateau et aussi parce qu'elle était, peut être bien, un brin maniaque sur les bords.

Un silence s'installa quelque seconde et elle commença à regarder autour d'elle. Ce mess faisait étrangement pensé à celui du Dédale. Il fallait croire que le gris et les meubles pratiques et peu chère était à la mode dans l'USAF, ce qui ne lui déplaisait pas du tout, il n'y avait qu'a voir ses quartiers pour le comprendre.

Le Major Grant lui demanda pourquoi elle avait choisie le SG-C. Et bien, en quelque sorte, elle n'avait pas trop eu le choix. Oui, quoi , elle était très contente sur le dédale où le Prométhée, à voler sur des F-302 la haut dans l'espace. Mais non, un de ses bureaucrate avait décidé de la revenir sur terre et de l'affecter à une équipe d'exploration. Mince quoi ! Elle était pas rentré dans l'armée pour se balader à pied une arme à la main ! Elle y était rentrée pour piloter et tirer avec des canons de 30 mm où autre arme de ce genre. Mais attention elle ne disait, et ne pensait, pas que faire partie d'une équipe au sol ne pouvait pas être intéressant, loin de là . Et il fallait aussi dire que ces « petites annotation » à son dossier avaient un peu aidé. Elle but une gorgée de café et dit,

« Permission de parler librement Major ? »

Vous allez me dire, elle aime le protocole où quoi ? Et bien pas particulièrement mais elle préférait demander la permission si jamais quelque mots lui échappés.

Tout en attendant la réponse du Major Grant, Sarah regarda la nourriture qu'elle avait dans son assiette d'un air qui pouvait dire qu'avoir la nourriture qui était dans les paquetage ne la dérangerait pas. Après avoir finit de regarder son poulet mariné elle commença à ce demander si son nouveau chef n'était pas un brin psychologue pour vouloir parler avec elle. Surement une technique pour mieux connaître ces hommes .

Bien sur, il n'allait pas non plus la faire taire quand même. C'était quand même le but là, de parler librement. Sans réelle contrainte. Bien sur, d'un côté, il restait toujours son supérieur hiérarchique, mais s'il avait posé la question, c'était pour avoir une réponse franche, quitte finalement à s'en prendre plein la figure si cela concernait les soldats de l'armée de terre ou même les Marines finalement. Mais bon, au moins déjà il aurait un premier aperçu de ce qu'elle pouvait être ou de ce qu'elle était tout simplement. Donc d'un simple geste de la main, il lui disait d'y aller, mais ajoutons-y quelques mots malgré tout.

"Faites Lieutenant, sinon je n'aurais pas posé la question."

Ce n'était pas vraiment de l'humour, ou si peut-être mais alors c'était vraiment bien caché. Il faut dire qu'il était plus inexpressif qu'un mur de parpaing de toute manière, alors avec cela, ça ne pouvait pas vraiment aidé à savoir comment il voyait la chose. Avec amusement ou pas. Enfin toujours est-il qu'en attendant sa réponse, on allait quand même commencé à prendre son petit déjeuner, non parce que sinon cela va refroidir, et ce n'était jamais bon froid. Enfin surtout le café en fin de compte.

Bien maintenant c'était à elle, de toute façon, il attendait les premières phrases pour déjà avoir une opinion, car lui, ce qui était marqué sur un bout de papier, cela ne l'intéressait pas vraiment. Comment on pouvait juger quelqu'un d'après son dossier militaire ? Impossible selon lui, il fallait toujours un certain rapport humain. Même si de ce côté là, il n'était pas doué, on faisait des efforts.

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