C'est toi qu'est chat [PV Carson]

[ j'adore ton rp tu m'as bien fait rire ]

La journée avait bien été calme aujourd'hui... une rentrée de mission donc un simple examen de routine et tout avait été normal. Ma vie paraissait bien paisible à Atlantis et je commençais même à m'ennuyer, attendant qu'un événement se passe. Il y avait des jours comme ça, où l'aventure ne faisait pas partie du programme et le pire c'est que je ne pouvais même pas me reposer parce que j'avais quand même des trucs long et ennuyant à faire. Enfin non ma vie n'était pas tout à fait calme, car il y avait des jours où j'en avait par dessus la tête d'être appelé partout. Entre les blessé, les malades, les trucs qu'on ramenait des autres planètes pour que je les étudie car non content d'être le médecin chef de la base j'étais aussi biologiste. Et d'ailleurs aujourd'hui sur ce plan là j'avais du travail. Effectivement on m'avait ramené un échantillon d'une plante pour que je l'étudie... il fallait que je vois si elle était dangereuse, si elle avait des vertu médical et tout ce qui allait avec. C'est ainsi qu'après le repas j'allais jusqu'au labo qui se trouvait dans la pièce à côté l'infirmerie pour étudier l'échantillon... J'avais déjà tout de prêt : le microscope, la lame, la lamelle... Je pris un échantillon de l'échantillon (si c'était tout à fait possible) pour le mettre sur la lame de verre et la recouvrir de la lamelle pour l'aplatir. Cela vous parait compliqué? Pas pour moi... Enfin bref je plaçai le tout sur le porte échantillon en le coinçant avec la pince et mis mon oeil dans l'optique...

Quelques minutes plus tard on m'appelait à l'infirmerie pour signer un dossier... J'entrai dans la pièce et signai le document puis je m'apprêtais à retourner dans le labo quand je vis un lit dont le paravent était fermé ce qui était bizarre car je ne me souvenais pas du tout avoir vu un patient qui méritait de rester ici. Je m'approchais du fameux lit pour ouvrir le rideau et découvrir un homme allongé dessus... Il était habillé normalement et n'avait même pas défait les draps. Je suppose que vous imaginez bien ma tête d'étonné en découvrant cet individu qui n'était pas militaire mais un scientifique à première vu... Ne sachant que dire ou que faire, ou ne sachant pas du tout ce qu'il faisait ici je demandais:

"Vous êtes un patient?"

C'était le comble, un médecin qui demandait à quelqu'un si il était un patient... Non mais sérieusement vous l'imaginez la scène? Je demande à un mec allongé sur un lit d'infirmerie si il est un patient... bizarre quand même. N'empêche que j'attendais quand même une réponse...

"S'installer pour une petite sieste" aurait pu signifier bien des choses, comme s'allonger, croiser les bras et les pieds, fermer les yeux, et essayer de se convaincre de ne pas ronfler durant le laps de temps très court où on tombe effectivement dans une phase de relâchement total. Chacun son petit rituel, en vérité, et il y en a de plus étranges que d'autres. Certains ne peuvent dormir que sur le ventre (plus compliqué sur un lit d'hôpital, je vous l'accorde...), et d'autres ont besoin de sucer leur pouce (souvent, ces derniers ont moins de 9 ans, mais pas toujours!). Le truc de James n'avait rien à voir avec tout ceci, il aimait bien, au moment de se préparer à dormir, en profiter pour se préparer à se réveiller. Etrange... Mais on ne tarderait pas à comprendre. Avant de croiser les bras, Harlington glissa un gant étrange à sa main gauche, puis croisa les bras pour bien se caler.

Ainsi, quand un docteur (infirmier? oO peu de chance...) vint le réveiller, James n'avait qu'à ouvrir les yeux pour se sentir apte à expliquer les raisons de sa présence. Les bras croisés, dans une position mi-assise, mi-allongée, et une fois les yeux grands ouverts sur le nouveau venu (même si un peu ahuris), alors que quelques secondes plus tôt on aurait pu jurer qu'il dormait, tout à coup, il était possible d'en douter.
Persuadé, en tout cas, d'avoir provoqué cette sensation chez son interlocuteur, avec tout l'aplomb dont il était capable, James gratifia Beckett d'un sourire en coin avec supplément d'ironie une fois que le premier trouble de la sortie du sommeil fut passé.

"C'est justement ce que je me demandais, du coup je suis passé dans le coin."

Derrière le sourire, James avait comme un air coupable et sur le qui-vive. Comme pour vérifier que personne ne les regardait, et baissant la voix d'un ton, il se pencha vers le médecin. Sachant qu'ils en viendraient forcément à ce sujet, James sorti sa main droite de sa cachette avec précaution et la mit sous le nez de Beckett: au centre de la paume se trouvait un magnifique dard de Wraith.

"C'est venu en même temps qu'une envie impétueuse de plaquer cette main sur le torse des gents. Vous pensez qu'il y a de quoi s'inquiéter?"

Le regard interrogatif planté sur Carson, James dissimulait suffisamment son sourire intérieur pour qu'on puisse imaginer, un instant, qu'il était sérieux. Mais bien sur, ce n'était qu'un gant passé sur sa main. Incroyable ce que la laboratoire de biophysique recelait comme surprises du genre. Plein de maquettes toutes plus amusantes les unes que les autres.

Amusé par la réaction de Carson, le scientifique se contenta de l'observer, le visage neutre et attentif. Apparemment, Harlington avait réussi à semer le trouble chez son interlocuteur, mais, interrogatif, il pencha la tête de côté en attendant de voir comment il réagirait.
Pour sa part, James avait vu tellement de choses étranges depuis sont arrivé qu'il n'aurait pas été étonné que le médecin se contente de passer son chemin en disant un truc du genre "ah? très bien! Evitez de vous attaquer aux supérieurs, et tout ira bien."
Voyant que le médecin ne tombait pas plus que ça dans le panneau bien qu'il se soit saisit d'une seringue, James balança ses jambes sur le côté pour s'asseoir, puis se leva à sa suite.

Cet homme l'avait-il prit pour un dingue?! incroyable! Il avait donc conservé un peu de bon sens dans cette cité de dingue, voila qui était plutôt rassurant...

"Est-ce bien judicieux de me le demander à moi...?"

Ce disant, il avait levé le bras jusqu'à placer sa main sous son nez, presque, comme si c'était à cette dernière qu'il s'adressait.
Ne quittant pas cette position, il finit par porter son regard sur Carson, méditatif. Il aurait bien fait mine de lui sauter dessus pour plaquer le dard sur son torse, mais James commençait à se dire que ce ne serait pas une si bonne idée. Et si le médecin lui inocculait un puissant sédatif puis se mettait au devoir de lui couper le bras juste avant de se rendre compte qu'il ne s'agissait que d'un gant? Mieux valait ne pas tenter le sort.

"Vous n'êtes pas un rigolo, n'est-ce pas? Pas de cri, pas de branle bas de combat, pas de réaction hystérique..."

En faisant ce constat, James semblait on ne peut plus blasé.

S'il était le plus qualifié? James esquissa une moue amusée à cette remarque. Cette dernière était sans aucun doute pleine de bon sens, mais c'était sans compter que le bon sens se soit fait la mal depuis longtemps.


"- Assurément. Sauf que je ne vous mentirais pas en vous disant que je ne mens jamais."

Sourire de crétin, mais sourire quand même.

"- Voila qui rend l'expérience autrement plus compliquée."

Pour compléter le tout, le scientifique lui balança une bonne tape sur l'épaule, du genre signe de reconnaissance entre ours polaires, juste avant de s'avancer un peu dans la pièce en dépassant Carson. tout ça l'avait rendu on ne peut plus enthousiaste. Dire que l'accent Ecossais de son interlocuteur n'y était pour rien serait mentir. D'un coup d'oeil, il vérifia qu'il n'y avait pas son chien de garde dans le coin avant de commenter d'une petite remarque débonnaire.

"- C'est bien, ça! un homme de responsabilité. Je me sens tout de suite plus rassuré."

Certes, il disait ça sur le ton de la plaisanterie, mais ça ne l'empêchait pas de la penser. D'ailleurs, quand il se tourna à nouveau vers le médecin, on pouvait déjà noter une évolution de son attitude. Il y avait un peu moins de flottement, et un peu plus d'assurance. En quelque sorte, la mise à l'épreuve était terminée et James s'était fait une idée de l'homme en face de lui. ce qui n'empêcha en rien, bien au contraire, la réponse qui suit:

"- Christine, je suis la standardiste. ça manquait de filles sexy dans le coin, alors on m'a fait venir."

Et pour appuyer le tout, James lui tendit la main de Wraiths en espérant qu'il la lui sert, un grand sourire un peu abruti aux lèvres.

"- Enchanté."

Humour (pourri) cette fois-ci? Ou juste une autre forme de test? Allez savoir! Une chose était sure: James aimait bien savoir à qui il avait à faire, et il avait toujours eu des méthodes peu orthodoxes pour parvenir à ses fins.

[Ton personnage est dingue mdr... J'adore ]

"- Assurément. Sauf que je ne vous mentirais pas en vous disant que je ne mens jamais."

Hein? Alors là on pouvait dire qu'il avait réussit à m'embrouiller... Il ne me mentirait pas en me disant qu'il ne me mentait jamais... Donc en fait il venait d'assurer que c'était quelqu'un d'honnête? C'était étrange mais j'avais du mal à le croire...

"- Voila qui rend l'expérience autrement plus compliquée."

J'allais lui demander quel expérience il menait mais il reprit de plus belle en me disant que je n'étais pas un rigolo... je souris en lui répondant qu'avec mes responsabilité il y avait intérêt à rester calme. Il avait l'air décontenancé... comme si ça ne lui plaisait pas, ou alors il cherchait une nouvelle stratégie d'attaque, pour son expérience telle qu'elle soit."

"- C'est bien, ça! un homme de responsabilité. Je me sens tout de suite plus rassuré."

"Ravi de vous l'entendre dire... Au fait qui êtes-vous?"

"- Christine, je suis la standardiste. ça manquait de filles sexy dans le coin, alors on m'a fait venir."

Cette fois-ci garder mon calme était impossible, mais dans le bon sens du terme puisque je me mis à rire à cette remarque. Cet homme était assez fou, drole, il serait sûrement plus talentueux dans un one man show que sur cette base. A moins qu'on l'ait engagé pour remonter le moral des troupes et ça devait marcher si c'était le cas. Le pire dans l'histoire c'était qu'il me tendis la main, la main qui avait le dard de Wraith. Je n'étais pas sûr qu'il puisse aspirer mon énergie vitale, à vrai dire j'en doutais fortement... C'était, je supposais, le genre de technologie que seul les Wraith pouvait contrôler. Je regardais tout de même sa main avec méfiance tout en disant:

"Je suppose que je ne risque rien en tentant le coup..."

Je posais l'aiguille et lui serrais la main qu'il me tendait tout en disant, non sans humour je vous l'accorde:

"Enchantée Christine... Appelez moi Carson..."

J'en avais marre de ne pas pouvoir mettre un nom sur ce visage alors autant prendre celui qu'il m'avait donné, même si c'était un faux non... et même si il n'y avait aucun standardiste dans la cité. Cela me fit penser:

"Vous avez parlé d'une expérience... laquelle?"

Bah oui je voulais savoir moi...

Un écossais qui avait le sens de l'humour, voila qui était rassurant. En fait, c'est surtout le contraire qui aurait été inquiétant pour un homme originaire des îles britanniques. Mais il ne s'agissait là que de l'humble avis de James.
S'il avait feint de ne pas être concerné quand le médecin se mit à rire, le scientifique ne se retint pas pour autant de sourire en le voyant hésiter à lui serrer la main. Il était acquis que cet homme savait quelles étaient les limites importantes à ne pas dépasser, et qu'il n'était pas du genre à s'en tenir à des broutilles, ce qui plaisait bien à James. Mais ce dernier aimait bien, aussi, qu'on ne sache pas trop sur quel pied danser avec lui. C'était, en quelque sorte, une preuve de bon sens.
Saupoudrez une conversation d'absurde, il fera ressortir le bon sens. Voila le précepte que Harlington avait tendance à suivre.

Citation :

"Je suppose que je ne risque rien en tentant le coup..."

Pince sans rire, James renchérit.

"- Espérons que vous aillez raison."

Puis, serrant la main, il haussa un sourcil, l'air un peu inquiet que rien ne se produise du côté de sa main.

"- Tient... On m'aurait menti? "

D'une moue boudeuse (spécialité du sérial killer ayant échoué à tuer quelqu'un), la ligne fine des lèvres de James s'arqua pour esquisser un sourire franc alors qu'il relâchait la main de Carson. Pour la première fois, il affichait clairement son amusement et semblait dire: laissons tomber ces bêtises un instant, voulez vous? Quoi que ça ne l'empêche pas de poursuivre un peu dans la même veine, mais après tout, c'est uniquement parce qu'on l'interrogeait sur ses élucubrations.

Citation :

"Vous avez parlé d'une expérience... laquelle?"

"- Celle qui permet de savoir si je mens ou pas. Mais elle est un peu dépassée maintenant que nous avons mis au clair les questions de mon sexe et de mon espèce."

Sur ce, il marqua un petit temps d'hésitation, avant d'avouer, au regret de devoir casser les rêves de Carson.

"- A ce sujet... Je ne suis pas vraiment standardiste, et je ne m'appelle pas Christine. Et euh..."

Il retira son gant.

"- je ne suis pas vraiment un Wraiths non plus."

Qui James était? Répondre à cette question ne l'amusait toujours pas. Aussi n'avait-il pas prévu d'y répondre, cette fois encore. Égal, il se contenta de s'incliner légèrement quand Carson avoua qu'il n'aurait jamais deviné tout seul que James n'était pas un Wraiths. Par ce simple geste, il acceptait que le médecin reconnaisse son impuissance, et en faisait une qualité digne de son respect. Voila qui était encore une boutade de sa part.
En réalité, il appréciait tout simplement la réaction du médecin, trouvant agréable la tournure que prenait ce petit échange, malgré le peu de bonne volonté qu'y avait mis James pour se faire comprendre.

Un petit sourire confortablement installé dans le coin de ses lèvres, James regarda Carson fermer le rideau, un peu étonné qu'il agisse ainsi. Pourquoi fermer ce rideau? Personne n'était malade, il n'y avait pas d'auscultation prévue, et ils n'avaient rien de secret à se dire.
Donc... Plus tranquilles, d'accord, mais pour quoi?!

Après avoir regardé le rideau se fermer, James revint sur Carson, yeux grands ouverts et l'air comiquement effrayé. Il avait fait son choix parmi toute les possibilités: il n'y avait que l'amour et la torture qu'on cachait aux yeux des autres. Ces deux possibilités ne pouvant provoquer qu'une réaction chez lui. L'effarement.

"- Inutile de sortir le scalpel, je vous avouerais tout!"

Imitant, plutôt mal, un prisonnier au supplice:

"- Jaaames! je suis un homme, biophysicien..."

Entre l'abandon du prisonnier ayant avoué ce qu'il tentait de dissimuler depuis des heures, et le rire un peu bête de celui qui est effaré par toutes les bêtises qu'il peut raconter, il conclut:

"- Vous êtes fort, très très fort. Cette façon de tirer le rideau juste au bon moment, ça m'a vraiment achevé."

Citation :

"Merci... je vous renvoie le compliment!!"

Oui, enfin, James n'était pas sur de le mériter pour le coup. Lui n'était qu'un grand couillon pas très net. Une âme brisée occupée à raconter des idioties pour oublier la triste réalité. Mais bon, Carson ne risquait pas de le savoir.
Plus soft dans sa répartie, James se contenta d'un:

"- Ne me flattez pas... grand fou."

Et de mimer un gloussement ridicule.
A la question du médecin, James fit mine de s'étonner tout en se passant la main sur la bouche et le menton dans l'espoir de se détendre un peu le bas du visage. La sieste n'avait pas été assez longue, et il restait quelques bribes de sommeil trainant dans le coin.

"- Comment ça, vous n'êtes pas militaire?"

Fier, quelque part, de résister encore et toujours à l'envahisseur en tenu de camouflage, la remarque du monsieur était suffisamment narquoise pour être clairement provocante.
Les militaires? il se riait des militaires!

Citation :

"Pourquoi? J'ai l'air d'un militaire?"

"-Non, mais pire que ça, vous pourriez très bien être un militaire déguisé en médecin."

Légèrement suspicieux au premier abord, James finit par se marrer franchement.

"-ici, rien n'est ce qu'il parait, ma chère Scully."

Là, pour le coup, il s'installa confortablement d'un mouvement svelte qui le mena postérieur bien installé sur le lit. Autant dire qu'il prenait ses aises et qu'il aimait bien le petit jeu qui s'instaurait avec le médecin. En fait, c'était la première fois qu'il se sentait à l'aise avec qui que ce soit dans cette cité. Entre ceux qui manquaient d'humour, ceux qui se prenait un peu trop au sérieux (ce qui en revenait à peu près au même) et le psy en vadrouille incapable de de comprendre son humour, il fallait dire que ce cher Beckett avait des allures de perle rare.
un peu plus et James l'aurait demandé en mariage. A ce sujet...

"-Une fois les vérification d'usage effectué, je pense que je vais vous demander en mariage en fait."

"-Que le mariage gay est autorisé sur cette planète, que l'épilation définitive fonctionne vraiment, et que le blond vous va bien au teint..."

Sa diatribe sur le point de se finir, il s'interrompit pour tourner le visage vers l'interstice dans le rideau.
Yeux plissés, il se pencha un peu plus, l'air ennuyé.

"- oh oh... Cerbère a suivi ma trace semblerait-il. Tous aux abris"

En vitesse, il tenta de se cacher, mais trop tard, le militaire, son gardien du jour, l'avait déjà repéré et s'avançait vers la cachette.
D'un geste brusque, il écarta le rideau et ouvrit les hostilités.

"-Mais qu'est-ce que vous foutez là?! Oh, bonjour docteur..."

N'ayant pas prévu de voir James accompagné, et un peu intimidé par ce médecin on ne peut plus compétent et réputé dans la base, le sergent ne trouva pas quoi ajouter, et se contenta de fixer James d'un regard noir. Il voulait que ce dernier le suive, mais ne savait plus vraiment ce qu'il pouvait de permettre.