Universal Stargate : Atlantis, Sg1 RPG
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Universal Stargate : Atlantis, Sg1 RPG


 
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 Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]

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Samantha Carter**

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MessageSujet: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeSam 2 Jan - 23:10

    Rien de bien particulier ne parcourait les couloirs du niveau souterrain 19. De temps à autre, peut-être un militaire sortait de l'ascenseur, un geek sortait d'un laboratoire minuscule qui buzzait de matériel électronique. En tout et pour tout, cela restait assez silencieux, loin de l'agitation des niveaux inférieurs qui eux devaient déjà grouiller des actions de SG7 et 9 revenant de mission. Le silence du sanctuaire scientifique qu'était le niveau ne fut perturbé que par une seule chose.

    Un juron.

    Ce n'était pas exactement le genre de Sam que de proférer des insanités, mais cet artefact avait le don incroyable de l'énerver, et quand on sait le nombre d'artefacts qui ont dû lui tomber sous la main, c'est dire la gravité de ce "cas". Son laboratoire était plongé dans une semi-obscurité, de manière à mieux pouvoir observer l'effet luminescent que provoquait ce petit objet sphérique, dont les radiations d'énergie avait déjà permis d'établir que cette source inconnue avait un effet énergétique incroyable. A la lumière pleine d'un labo normal, il avait l'air d'une sphère de taille moyenne (un peu comme une grosse balle de tennis). A cette luminosité pleine, et si on l'active, il avait l'air pleinement solide, mais le hasard a voulu qu'une panne dans le secteur plonge le labo dans l'obscurité à cet instant précis, révélant une certaine forme de radiation. Etrangement assez, le solide ne le paraissait plus, et l'équipe scientifique s'était retrouvé devant ce qui semblait alors radier de lumière, un peu comme une flamme bleue. Cela ne brûlait pas, cela n'émettait pas de chaleur, mais ça fournissait énormément d'énergie pour un minimum de consommation. Carter n'avait maintenant plus qu'à étudier le phénomène pour en comprendre le fonctionnement..

    Ne cessant de fixer l'objet posé sur la table centrale de son labo, elle s'appuya sur le bureau disposé contre le mur est et croise ses bras pendant un instant en essayant d'identifier la variable qui lui échappait jusqu'alors. Cette petite règle de physique qui permettrait à cette chose de changer de forme sans utiliser la moindre forme d'illusion... Réfléchis, analyse. Si ça ne marche pas, recommence. Elle avait su remarquer que généralement, les changements ne se passaient jamais quand on les voulait, et il fallait dire que depuis que l'instrument avait passé la porte de son bureau, elle n'avait eu de cesse que de vouloir percer ses secrets et le fait de ne pas y arriver l'agaçait au plus haut point. Elle n'avait pas trop trop à se plaindre, pourtant, le docteur Lee n'était pas encore passé, mais elle avait déjà eu à partager quelques théories avec d'autres scientifiques... Dépitée au plus haut point, elle décida de respirer un bon coup, reprendre ses esprits et se ré-attaquer à l'analyse de l'alliage composant l'extérieur de l'appareil. Pour se faire, il lui fallu un peu plus de lumière, bien entendu: elle ralluma son labo, la lueur disparut, la coque redevint solide, et Sam était laissée là à en interroger les propriétés...

    Le regard penché sur le microscope pour étudier les propriétés moléculaires de l'objet, elle eut soudainement un sentiment de frissons à la base de sa nuque et ne put s'effacer assez vite le léger sourire qui s'afficha sur ses lèvres. Redressant doucement la tête, reprenant une posture un peu plus droite en faisant face à son supérieur, elle le regarda avec cet air auquel il devait aujourd'hui être habitué: elle savait qu'elle devait prendre du temps libre (il l'avait ordonné), et il savait qu'elle allait travailler. Donc d'un tout petit sourire mi-amusé, mi-désolé, elle salua son apparition:



      -Bonsoir mon Général



    Etait-il encore seulement le soir, ou bien avait-elle passé assez de temps dans son univers pour que plusieurs jours se passent à l'extérieur de ses murs; s'il y avait quelque chose de vrai à propos de Sam Carter, c'est qu'une fois plongée dans le travail, elle savait parfois perdre toute notion du temps... Jetant un coup d'oeil rapide à sa montre, elle regarda un peu plus attentivement et tâcha d'éviter la remarque qui allait suivre d'un regard. Elle aurait dû lui dire bonjour....


Dernière édition par Samantha Carter le Dim 3 Jan - 16:47, édité 1 fois
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Jack O'Neill

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MessageSujet: Re: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeDim 3 Jan - 0:33

Encore une journée qui était passée, à force, elles allaient toutes se ressembler en fin de compte. Paperasse, briefing, et on repassait à la paperasse, justement la partie du travail qu'il aimait le moins. S'il avait su, peut-être qu'il aurait été moins.....chiant avec Hammond, mais bon pour maintenant c'était un petit peu tard. Regardant sa montrer, il remarqua l'heure, bien, il était temps d'aller se reposer. La plupart des équipes étaient de repos en ce moment, notamment SG-1 dont il avait expréssemment ordonné de se détendre. Non car il les connaissait ses anciens équipiers. Enfin surtout Daniel et Carter, il savait qu'ils étaient capables de rester à la base pour observer telle ou telle technologie ou étudier tel ou tel artefact recelant une écriture totalement ancienne que seul Daniel pouvait comprendre.

Se redressant sur ses jambes, il récupéra sa veste avant de fermer les lumières de son bureau et de sortir de là. Il avait besoin d'un peu de sommeil, et cela ne pourrait faire que du bien en tout cas. Arrivant à ses quartiers, il se demanda si vraiment tout SG-1 avait pris ses ordres au pied de la lettre, il avait des doutes, de gros doutes concernant Carter. Il verrait cela demain, il était trop tard pour maintenant, et il était capable de devenir ronchon s'il allait faire un tour maintenant. Oui bon il était tout le temps ronchon ou presque. Entrant dans ses quartiers, à peine eut le temps de se plonger dans son lit qu'il dormait déjà comme un gros bébé. C'est que cela demandait beaucoup d'efforts de commander une telle base en fin de compte. Il fut réveillé par le réveil bien entendu et par des coups à la porte. On ne pouvait même pas être en paix cinq minutes dans cette base.


"J'arrive."

Prenant son temps malgré tout, après tout il était le Général, il pouvait faire ce qu'il voulait non ? Alors il prendrait son temps avant de venir ouvrir la porte pour apercevoir qu'il ne s'agissait que de Walter. Il avait l'impression que cela faisait à peine deux heures qu'il dormait.

"Walter ! J'ai demandé qu'on ne me réveille pas avant cinq heures. Mon sommeil est sacré !"
"Il est cinq heures Mon Général."
"Ah. Café ?"
"Pour vous Monsieur."
"Merci Walter."

Avant de refermer la porte de ses quartiers, de récupérer le gobelet de 50 cl de café que lui tendait Walter et de prendre la direction de son bureau visiblement. Pendant ce temps, Walter commençait à discuter de l'ordre du jour, enfin des ordres du jour et notamment tout ce qui allait se passer. Cela avait l'air de follement l'intéresser pour l'occasion, non, à vrai dire, il était plus occupé avec son café, à le déguster et à tenter de se réveiller, plutôt que de penser à ce que disait Walter. Enfin bientôt les alarmes de la base s'activèrent, signe de l'ouverture de la Porte des Etoiles. Ils avaient du monde en dehors ?

"Walter qui ?"
"SG-7 et SG-9 Monsieur, ils reviennent à l'heure prévue."
"Ils étaient partis ?"
"Oui Mon Général, vous avez donné le briefing hier en début de matinée avant de devoir choisir la couleur des futures nappes pour le réfectoire."
"Et ils avaient le vert olive ?"
"Désolé Mon Général, nous avons juste repris les mêmes que d'habitude."

S'arrêtant il posa une main sur l'épaule de Walter avant de s'exprimer, d'un air faussement navré.

"Oui mais ce n'est pas pareil."
"Et il y a eu une panne au niveau -17, et le Colonel Carter a des nouvelles intéressantes concernant un des nombreux artefacts trouvés en mission."

Carter. Finalement, elle n'était pas partie on dirait. Vraiment elle était têtue comme une bourrique quand même. Hochant légèrement de la tête, il irait voir cela par la suite, pour l'instant avec Walter comme un bon chien derrière lui pour lui dire quoi faire, et ce qui allait se passer, difficile de se faufiler en vitesse de son bureau pour rejoindre le laboratoire de Carter. Toujours est-il qu'après la première heure, Walter était parti vaquer à d'autres occupations. Et visiblement, il n'avait plus rien de prévu, jusqu'à au moins...oulà 10h. Il allait pouvoir repartir faire une sieste, mais avant tout, direction les laboratoires. Une fois arrivé sur place, il remarqua bien évidemment, qu'il y avait toujours qu'une seule personne qui travaillait dans les environs. Et elle avait l'air tellement penché sur son travail qu'elle n'avait même pas remarqué qu'il était là. Pour cela qu'il se contenta de s'adosser de façon nonchalante sur le mur à l'entrée du laboratoire, juste attendant là qu'elle le remarque. Elle le remarquerait, il le savait. En attendant, il pouvait se permettre de laisser ses yeux l'observer dans son environnement naturel.

Finalement, elle le remarqua, après quelques instants, visiblement, elle avait tout de suite compris à peu près pourquoi il venait la voir. Oui, qu'elle n'essaye pas cette petite moue avec lui, cela ne marchait pas. Bon en même temps, d'habitude, déjà il n'arrivait pas à la faire prendre du repos, alors maintenant. Léger haussement de sourcil avant de regarder sa montre suite à ses dires. Puis esquissant un léger sourire amusé, il reprit.


"Bonjour plutôt Carter....et ce depuis quoi ? Oulà une ou deux heures, que le temps passe vite. Rappelez moi ce que je vous ai dis hier ?"

Pas qu'on la taquinait mais presque, juste pour lui rappeler qu'il lui avait demandée finalement de se reposer, ce que visiblement, elle n'avait pas fait. De toute façon est-ce qu'un jour Carter arriverait à se reposer ? Ou plutôt à prendre du repos tout simplement ? On se posait la question, et on n'était même pas sur d'avoir la réponse.
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Samantha Carter**

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MessageSujet: Re: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeDim 3 Jan - 20:01

    Et voilà. Bam! O'Neill avait la fâcheuse capacité de soulever le point important de son argumentation de la manière la plus simpliste possible. Et le très (mais alors très) léger soupçon de culpabilité qui pointa son nez en Sam ne semblait pourtant pas puissant assez encore. D'un autre côté, c'est vrai qu'il avait ordonné quelques jours de repos à elle et l'équipe, suite à une série d'altercations assez musclées avec Baâl. Teal'c était parti sur Dakara, Daniel l'avait accompagné de manière à pouvoir officieusement étudier l'instrument des Anciens que recèle le site. Carter, quant à elle, était laissée pour compte par des gens qui s'attendaient réellement qu'elle allait quitter la base et partir... elle ne sait où. Sérieusement.

    Balançant son poids d'un pied à l'autre une ou deux fois avant de finalement retrouver une posture plus "relax" et qui lui convienne avant de reprendre avec un détachement certain:


      - Bonjour, Général. Vous... m'avez clairement indiqué que ne vouliez pas me savoir sur la base, monsieur


    Ouf! Elle s'en sortait plutôt bien. Il faut dire que Jack O'Neill, qu'il fusse Général ou bien Colonel, avait toujours une manière bien à lui de faire comprendre les choses, et ce n'était pas toujours dans la subtilité la plus évidente. Mais bien sûr, en lui demandant de partir, il devait se douter qu'elle allait rester. N'est-ce pas? Enfin, il était impossible qu'elle préfère quelque jours d'ennui mortel à l'étude d'un artefact aussi fascinant. La dernière fois qu'elle avait décidé de prendre du repos, elle avait passé ces quelques jours à (finalement!) pêcher en sa compagnie, et la fois avant cela, elle avait trouvé le moyen de se faire entraîner dans le championnat de Kon Garat. La course ne se passant pas à nouveau avant de nombreux mois, elle était coincée ici. Même son livre ne portait pas le moindre intérêt, maintenant, en tout cas pas tant qu'elle n'aurait pas eu l'avis d'un éminent scientifique, à qui une partie du livre fut envoyé. Donc, à moins de commencer à faire pousser des géraniums si profondément sous terre et de commencer à leur parler, Carter n'avait pas réellement d'autres choses à faire que de travailler. Et puis, elle aimait ça, et elle n'allait sûrement pas dire à voix haute que partir se changer les idées tout en sachant que lui restait ici à travailler comme un forcené (ou tant qu'on aimerait le croire) pour gérer la base n'était pas exactement des plus motivants. Alors elle aimait travailler, rester sur base. Espérant presque pouvoir être d'une certaine utilité lors de la prochaine crise que le SGC ne manquerait pas d'avoir à faire face. Vraiment. Si seulement il pouvait le voir et le comprendre. Elle pencha la tête doucement de côté, et le regardant dans les yeux, elle eut ce petit rictus qui semblait presque vouloir dire "Je vous avais prévenu..!"

    D'un coup, elle se demandait de quoi elle avait l'air. Bien sûr, on ne devient pas un officier de l'Air Force en se repoudrant le nez devant le miroir toutes les dix minutes, et au grand dam de Jack, elle est plus qu'habituée à ce traitement exténuant qu'elle s'imposait. Mais même maintenant, elle se sentait un peu fatiguée, et cela devait probablement se voir sur son visage. Une petite diversion s'imposait, même si Sam craignait que le seul moyen de le distraire n'allait probablement pas lui plaire. Tant pis, sa manière à elle de lui rappeler qui il était également, désormais. Elle l'invita à entrer un peu plus dans le labo -chose dont elle se frappait mentalement pour ne pas avoir fait plus tôt, mais il l'avait prise par surprise, au final- et lui présenta ses recherches.

    Elle savait qu'il ne fallait pas trop pousser sur le technique, alors elle tâcha de rester aussi simple que possible avec des mots et des principes qui étaient bien loin de l'être. Il n'était pas stupide, loin de là même, c'est une des qualités qu'elle appréciait chez lui, mais certains termes sont tout simplement dur à comprendre pour l'esprit néophyte. Sentant sa "ruse" fonctionner, doublée par ce qui sembla être un soupir d'ennui royal, elle décida de passer à la vitesse supérieure et laissa tomber tout le technobabble de la théorie et finalement le laisser expérimenter pour de bon. Se dirigeant en vitesse vers l'entrée du labo, elle coupa à nouveau la lumière et fut quasi instantanément noyée dans cet univers bleuté que projetait l'artefact de par sa lumière vascillante. Elle expliqua à nouveau les quelques propriétés de l'objet, annonça la valeur d'énergie que cela émettait sans pour autant être nocif -elle passa sa main dans l'aura pour démontrer que malgré la ressemblance avec une flamme il n'en était rien- et une partie d'elle espéra peut-être retrouver ce bon vieux Jack et le voir jouer avec. Parce que parfois, juste parfois, quand on lui dit que c'est totalement inoffensif, Jack O'Neill ne peut tout simplement pas s'en empêcher...


      Vous vouliez me parler de quelque chose, sinon, monsieur?


    Et à Carter d'afficher son air sérieux mêlé de taquinerie. Ils savaient tous les deux qu'ils ne pourraient jamais la maintenir loin du labo bien longtemps...
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Jack O'Neill

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MessageSujet: Re: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeLun 4 Jan - 7:17

Ah, finalement elle se rappelait ce qu'il avait dis. Elle avait toujours meilleure mémoire que lui de toute manière. Mais bon, elle avait quand même retenu qu'il la voulait en dehors de la base. Et là ? Qu'est-ce qui se passait ? Il la retrouvait justement dans la base, dans son laboratoire, à étudier je ne sais quelle technologie ramenée de je ne sais quelle planète. Non vraiment, il faudrait un jour lui apprendre ce que les mots "détente" et "vacances" voulaient dire quand même. Mais bon, ce n'était pas la première année qu'on essayait, et on en était toujours au même point de toute façon. Est-ce que cela changerait quelque chose désormais ? On avait des doutes, de gros doutes. Pour maintenant, c'était une indécrotable travailleuse, il serait difficile de la changer de toute manière.

"Ah oui. Et vous êtes ou là exactement ? Non, car quand je dis hors de la base, ça veut aussi dire hors de votre laboratoire vous savez Carter."

Oh bien sur on la taquinait sur son côté, un peu trop travailleur, on pariait même dessus à vrai dire. Ce n'était pas une première. Enfin toujours est-il que même s'il n'était pas aussi diplomé que la plupart des scientifiques de la base, il était quand même assez observateur concernant ses hommes, et ses femmes, enfin ceux qui servaient sous son commandement. Et bien entendu, il n'était pas difficile de remarquer qu'elle avait du passer un temps fou finalement sur cette étude au vu de son visage assez fatigué, mais bon, lui dire quelque chose ne changerait rien, elle serait encore capable de trouver une excuse pour continuer. Alors dans ce cas, on préférait seulement avoir un regard soucieux et se taire. Se taire, il était doué pour cela à vrai dire, rien n'était plus d'or que le silence avec lui, faut dire que la plupart du temps, parler ce n'était pas son fort, hors contexte militaire bien sur.

Enfin toujours est-il que suite à son invitation à entrer d'avantage dans le laboratoire, il le fit, avant qu'elle ne commence de suite à lui expliquer l'appareil qu'elle était entrain d'étudier. De toute façon il avait déjà décroché en fin de compte dès les premiers mots, dès que cela parlait d'énergie ou je ne sais plus trop quoi. Ah oui écouter Carter, ce n'était jamais une partie de plaisir, à vrai dire, les explications scientifiques en général, ce n'était pas une partie de plaisir pour lui. Il décrochait dès le début, posant sa tête sur sa main en étant coincé à observer l'objet voilà tout. Signe qu'il s'ennuyait, et même maintenant. Bien qu'entendre Carter était assez divertissant, surtout de la voir aussi passionnée par son travail, ce n'était pas pour autant qu'on avait envie de connaître cet objet. Enfin la délivrance arriva quand Carter éteignit les lumières permettant à cette chose de s'illuminer, façon de parler. Visiblement, cela n'avait pas l'air dangereux. Enfin malgré tout, il ne put s'empêcher de sortir une énormité.


"Vous aimez jouer dans le noir Carter ?"

Avant d'observer de nouveau cette technologie et surtout de laisser faire Carter. Visiblement, rien de dangereux, même lui, de toute façon pour croire que quelque chose fonctionnait, il fallait au moins le toucher. On ne croit que ce que l'on voit, alors il toucha, enfin il fit mumuse sans pour autant véritablement savoir ce qu'il était entrain de faire. Cela lui avait déjà coûté d'avoir la tête prise deux fois dans la bibliothèque des Anciens par exemple, et on passe sur le reste de toute manière. Enfin on se désintéressa finalement de l'objet quand Carter revint à la charge. Visiblement, elle essayait de savoir ce qu'il faisait là, et elle le taquinait d'ailleurs là-dessus. Pas bien.

"Carter, évitez de me taquiner. C'est un privilège de Général."

Il plaisantait bien entendu, de toute façon, parfois, ils se cherchaient toujours malgré tout, enfin bref, il n'avait pas répondu à sa question malgré tout, il serait peut-être temps de le faire.

"Walter m'a fait part du fait que vous étudiez cette.....chose, et donc.....je suis venu."

Très simpliste n'est-ce pas comme explication ? Surtout que tout ceci était la pure vérité en tout cas. Enfin toujours est-il qu'il n'y avait pas que cela de toute manière. S'il n'y avait que cela à vrai dire, il aurait attendu son rapport, il l'aurait survolé, comme à son habitude et puis c'est tout. Mais bon connaissant Jack, tout le monde savait qu'il passait toujours la voir. Et bonjour les rumeurs qui en ressortaient, bien qu'elles se soient calmées avec le temps. Peut-être parce que Carter avait eu Shanahan dans sa vie, tout simplement.

"Oui, sinon je venais pour quelque chose de très important. Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans le mot "Vacances" ? Non mais c'est vrai, Teal'C est parti sur Dakara, Daniel également, bien que lui je doute qu'il parte se reposer, mais vous, vous êtes toujours là. Vais-je devoir vous faire sortir d'ici par la peau des fesses Colonel ?"

Vu le sourire qu'il affichait, soit il en était capable, soit il plaisantait, soit les deux de toute manière.
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Samantha Carter**

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MessageSujet: Re: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeLun 4 Jan - 22:56

    "Vous aimez jouer dans le noir Carter ?"

    Si on ne la connaissait pas, on aurait pu jurer que Carter avait failli trébucher lorsqu'elle entendit ces mots glisser vers ses oreilles. Non, elle savait qu'il appréciait la taquiner, mais là. Que faire, lui dire que non, répondre quelque chose, n'importe quoi. Si elle lui réponds "oui", elle est mal barrée, dans tous les cas. Sam fut presque tentée de scruter le visage de son supérieur, pour tâcher de voir s'il regrettait ce qu'il avait dit, comme il sait parfois si bien réaliser ce qui passe ses lèvres seulement une fois les mots prononcés. Carter en convint aussitôt que, tant pour elle que pour lui, la voie la plus sûre était encore celle de l'ignorement et enchaîna aussitôt avec son jargon scientifique...

    Lorsqu'elle lui avait demandé ce qu'il était venu faire là, elle avait souri en gardant à l'esprit la perspective que peut-être il avait besoin d'elle pour quelque chose, non pas pour l'invectiver. Enfin. Invectiver était peut-être un terme un peu fort. Lui faire la remarque en ayant le regard le plus sérieux qu'elle lui connaisse. Mais lorsque sa voix tomba à nouveau, tout air de taquinerie s'effaça des traits de Carter, reprenant d'un coup tout le sérieux dû à une militaire de son rang face à son CO.

    "Carter, évitez de me taquiner. C'est un privilège de Général."

    Elle l'observait attentivement, ne sachant d'abord comment prendre cette remarque. En tout cas, elle eut l'effet immédiat de la faire se redresser d'un coup. Pas forcément un salut militaire, un garde à vous bien règlementaire (elle savait qu'il détestait ça), mais juste assez de maîtrise de soi pour marquer le changement. Et c'est à ce moment là qu'elle le vit, ce petit sourire en coin dont il était passé maître. Relâchant d'un coup ce souffle qu'elle ignorait avoir retenu, elle se détendit d'un coup et se dirigea sans souci aucun vers l'interrupteur pour ramener la lumière dans son antre. Walter... A écouter la réponse du Général, Sam s'en amusa. Bien entendu que c'était Walter qui lui avait parlé de son étude actuelle, l'homme était quasiment passé aide de camp depuis que Jack était à ce poste.

    La lumière revint, l'objet redevint opaque et solide et la lueur bleutée disparut. Mais Carter ne s'était pas retournée tout de suite, et elle pouvait être certaine que Jack avait probablement remarqué, après avoir sûrement été aveuglé une seconde par le retour de luminosité, que les rouages de son cerveau venaient de se remettre en marche à grande vapeur. Dans un sens, Carter cherchait la logique à son raisonnement. Bien sûr, il était Général et avait droit de regard sur tout ce qui se passait sur ce morceau de terre de Colorado Springs, mais ce n'était rien de bien différent de l'ordinaire. S'il voulait vraiment savoir sur quoi elle travaillait, il aurait probablement attendu le briefing qui l'aurait poussée à s'expliquer devant lui et le reste de l'équipe scientifique. Ou même son rapport, quand on y pense. Pour l'instant, elle était encore au stade des recherches, et à savoir comment O'Neill traitait les études théoriques une fois qu'elles étaient couchées sur papier, elle se demandait ce qui aurait pu le pousser à déroger à ses responsabilités de Général juste pour monter la voir.


      "Vous m'étonnez, monsieur. Je n'aurais jamais songé que la manière que vous avez de vous changer les idées loin de vos devoirs administratifs, c'était de venir écouter tout mon jargon technique. A croire que vous m'impressionnerez toujours"


    Ooooh, ils étaient deux à savoir jouer à ce petit jeu d'ironie teinté de pure vérité. Quand elle repense encore au moment où elle avait momentanément craint qu'il ne s'emballe de trop à l'idée de pouvoir tout faire, O'Neill avait parcouru un sacré bout de chemin. Peut-être s'était-il assagi, tout en gardant cette étincelle de malice qui faisait tout son charme. Si ce paradoxe pouvait avoir le moindre sens à vos yeux... Lâchant finalement l'artefact du regard et n'autorisant même pas son esprit à vagabonder sur quoique ce soit qui ait trait à l'objet, elle concentra toute son attention sur Jack. Peut-être un peu nerveuse, elle fourra ses mains dans ses poches et évita ainsi d'avoir à ce qu'elles frétillent d'impatience sans savoir où se mettre. Elle allait s'expliquer, mais il la prit de vitesse...

    "Oui, sinon je venais pour quelque chose de très important. Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans le mot "Vacances" ? Non mais c'est vrai, Teal'C est parti sur Dakara, Daniel également, bien que lui je doute qu'il parte se reposer, mais vous, vous êtes toujours là. Vais-je devoir vous faire sortir d'ici par la peau des fesses Colonel ?"

    Elle le regarda presque avec défi, toute étincelle de malice disparue du regard, comme si elle lui lançait le challenge de mettre ses paroles en action. (c'est pas faute d'être énormément tentée de jeter un coup d'oeil à l'extérieur du labo pour voir s'il n'y avait pas deux gardes prêts à l'emporter).


      Je n'ai rien à faire dehors. Et les seules personnes qui me soient réellement chères au point de mériter une visite sont soit ici, soit off-world, soit... (...) Toujours est-il que j'aime travailler. Cela me change les idées, ça me détends. Bon, d'accord, peut-être que cet artefact en particuliers a dû être un mauvais choix, mais je vous assure que je me sens bien mieux ici à travailler qu'à rester dehors à ne rien faire.


    Sa voix n'avait guère été plus qu'un murmure. Peut-être influencée par la fatigue qu'elle éprouvait malgré tout, mais c'était surtout qu'elle voulait tant qu'il comprenne. Elle avait presque failli mentionner que soit les gens auxquels elle tient sont morts ou partis, mais ça ramènerait le sujet sur Jack et Pete et sur tous ces autres choses qui ont si mal tournés cette dernière année et elle n'était pas sûre de le vouloir. Elle n'était pas sûre de vouloir qu'il comprenne ce qu'elle avait voulu dire non plus, et pour la première fois depuis longtemps, elle souhaita qu'elle se soit tue et ne pas être si fatiguée qu'elle ne soit pas sûre de savoir quelle pourcentage exactement de son émotion s'affichait réellement sur son visage.

      Voyez les choses ainsi, monsieur. Ces projets sont ma version à moi de vos Simpsons. Une même obsession, mais qui nous est positif dans un sens, parce que ça permet de ne pas penser au reste du monde pendant un moment...


    Mauvais exemple, lui ne se tuait pas à la tâche devant ses Simpsons. Quoique, cette affirmation restait à démontrer... Enfin, il ne risquait pas de tomber à la renverse à la moindre seconde d'inattention parce que cela faisait sûr plus de 24h qu'il n'avait pas fermé l'oeil...
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MessageSujet: Re: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeMer 6 Jan - 7:14

    "Vous m'étonnez, monsieur. Je n'aurais jamais songé que la manière que vous avez de vous changer les idées loin de vos devoirs administratifs, c'était de venir écouter tout mon jargon technique. A croire que vous m'impressionnerez toujours"


Oh, ho elle voulait jouer aussi on dirait. Qu'est-ce qu'il avait dis d'ailleurs ? Que tout ceci était un privilège du Général, mais non elle n'en faisait qu'à sa tête malgré tout. Toujours est-il qu'entre temps, il fallut se réhabituer finalement à la lumière qu'elle venait de rallumer. Bonjour les eux, cela ne faisait jamais du bien dès les premiers instants à vrai dire. Enfin toujours est-il que pour le moment, on se plaisait dans ce genre de conversation qui finalement ne mener à rien. Et puis elle était de mauvaise foi, il écoutait toujours son jargon scientifique, entre deux siestes, ou juste avant finalement, mais il l'écoutait. Juste qu'il ne comprenait jamais rien. Mais bon tout ceci n'était pas une nouvelle en fin de compte. Toujours est-il que pour le moment, il la laissait mener cette bataille tout simplement, il n'en reviendrait que plus fort. Ou pas.

    Je n'ai rien à faire dehors. Et les seules personnes qui me soient réellement chères au point de mériter une visite sont soit ici, soit off-world, soit... (...) Toujours est-il que j'aime travailler. Cela me change les idées, ça me détends. Bon, d'accord, peut-être que cet artefact en particuliers a dû être un mauvais choix, mais je vous assure que je me sens bien mieux ici à travailler qu'à rester dehors à ne rien faire.


Pas qu'il était sceptique, de toute façon il la connaissait suffisamment pour savoir qu'en fin de compte, quoiqu'il dirait, cela reviendrait au même et qu'elle travaillerait quand même. D'autant plus là, qu'elle avait l'air de vouloir le défier de faire ce qu'il venait de dire. Lui botter les fesses pour sortir d'ici tout simplement. Cela lui fit venir un léger sourire amusé sur les lèvres, quelle femme quand même, mais bon, il n'irait pas jusqu'à l'exprimer. Elle était assez féministe pour par la suite le traiter de macho à vrai dire. Enfin toujours est-il que malgré tout ce n'était pas fini, à croire qu'elle avait déjà tout prévu comme explications face à ce qu'il dirait tout simplement.

    Voyez les choses ainsi, monsieur. Ces projets sont ma version à moi de vos Simpsons. Une même obsession, mais qui nous est positif dans un sens, parce que ça permet de ne pas penser au reste du monde pendant un moment...


Ah non, on ne compare pas les Simpsons avec ses projets scientifiques. Les Simpsons étaient bien plus psychologiques, et il démontrait une véritable nature des américains. Oui bon cela restait un dessin animé, on était tous d'accord là-dessus, mais malgré tout, on était un grand fan. De toute façon entre ça, et les documentaires sur on ne savait quoi, autant regarder les Simpsons. Mais malgré tout, là, elle l'attaquait sur son terrain, elle n'avait pas peur franchement, parce qu'il pouvait vraiment se montrer très virulent quand cela concernait les Simpsons.

"Ne mêlez pas les Simpsons à cela Carter ! Ils sont sacrés, personne ne peut comprendre ce qu'ils représentent. Ils sont une représentation de la vie."

Après cette belle bêtise, il se tut pendant quelques instants, observant les alentours, touchant un peu à tout en fin de compte, il savait qu'il venait de dire une bêtise comme c'était le cas assez souvent à vrai dire. Et dans ces cas-là, il regardait autour de lui, afin d'essayer de trouver comment faire pour s'en sortir. C'était un drôle de guignol malgré tout n'est-ce pas ? Il serait difficile de lui enlever ce petit côté là malgré tout, et donc ce fut tout naturellement qu'il changea de sujet comme si de rien n'était en fin de compte. Enfin c'était surtout dans le but de réussir en fin de compte, à faire oublier tout ce qui venait de se passer tout simplement.

"Si vous sortez d'ici Carter, juste cinq minutes, avec votre vieux Général pour aller au mess, je vous offre votre gelée bleue."

Est-ce que ce n'était pas tentant franchement ? Bien sur que si, bien que techniquement en fin de compte, la gelée bleue elle était gratuite au mess, donc techniquement, il n'allait pas lui offrir, mais ne jouons pas sur les mots. D'ailleurs s'il n'en restait qu'une, il ferait jouer son grade pour la récupérer. Quel homme malgré tout n'est-ce pas ? Enfin toujours en tout cas, qu'il était fier de sa trouvaille pour la faire sortir finalement de son endroit clos, et peut-être prendre l'air. Ou enfin changer d'espace, cela serait déjà pas mal. Bon bien sur, il serait bien tenté de lui botter les fesses, mais cela ne se faisait pas entre un Colonel et un Général, bien qu'entre les deux, il n'y avait jamais vraiment eu de rapports hiérarchiques spécifiques vu qu'elle avait autant de poids dans l'équipe que lui la plupart du temps et qu'on ne l'écoutait que rarement, chacun faisant un peu à son avis. Bref.

"Alors ? Ca vous tente ?"
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MessageSujet: Re: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeMer 6 Jan - 19:55

    "Ne mêlez pas les Simpsons à cela Carter ! Ils sont sacrés, personne ne peut comprendre ce qu'ils représentent. Ils sont une représentation de la vie."

    Ce n'était pas son intention à la base que de l'entendre sortir cette diatribe, mais lorsque finalement le sens de ces mots atteignirent son cerveau en ébullition, Sam ne put s'empêcher d'afficher à nouveau ce petit sourire, presque victorieux cette fois-ci. Et lorsqu'elle le vit regarder alentours comme il en avait tant de fois pris l'habitude au cours des années lorsqu'il proférait une énormité de ce genre, elle eut le reflexe naturel que de poser sa main sur son avant bras et de tenter d'attraper son regard. Après tout, ils étaient à deux, non? Ce n'est pas comme s'il devait se cacher d'avoir ces propos devant elle car quand on y pense, le supérieur, c'est lui non? Et puis ils se connaissaient depuis si longtemps qu'elle ne le jugerait jamais. Ne se l'aurait jamais permis. D'un autre côté, ça faisait partie du charme O'Neill, et ils étaient amis depuis bien assez longtemps pour qu'il se rappelle qu'il n'avait pas besoin de tenter de rattraper ses gaffes en sa présence. Après tout, elle parlait probablement assez "science" pour la base entière, un peu de légèreté made by O'Neill ne faisait de tort à personne.

    Mais elle le connaissait mieux que ça, et c'est presque inconsciemment qu'elle avait entamé un compte à rebours mental...

    5, 4, 3, 2, ....

    "Si vous sortez d'ici Carter...", aïe, ça y est, elle le voyait venir. Il allait lui donner un ordre appuyant le premier, marchander avec elle pour qu'elle s'en aille de la base pendant une éternité histoire de lui faire prendre en une fois toutes les permissions de sortie dont elle n'avait pas profité. Le "problème" avec Jack O'Neill (qui n'en est pas vraiment un, la plupart du temps), c'est qu'il est aussi ingénieux qu'elle, à son niveau. Il n'est pas soucieux de la logique ou du raisonnement de ses actes, il fonctionne plus à l'instinct, et cet instinct à cet instant précis pouvait parfaitement lui interdire la base pendant 24h. Pour la peine, attendant le verdict, elle se mordilla la lèvre inférieure. "...juste cinq minutes, avec votre vieux Général pour aller au mess, je vous offre votre gelée bleue."

    Mesdames et messieurs, nous vous présentons Jack O'Neill dans toute sa splendeur.

    Elle devait sérieusement commencer à fatiguer, si elle s'imaginait déjà des scénarios catastrophes de ce genre, mais d'un coup, une phrase, le Général avait trouvé moyen d'effacer tout ça et de la faire très légèrement et très brièvement rire.


      Vieux Général, vieux Général, facile à dire. Dites-vous qu'il y a toujours plus vieux que vous, Monsieur.., ajouta-t-elle le regard rieur, tout en ramassant plusieurs notes traînant sur son bureau, avant de réaliser sa propre gaffe et de s'arrêter net dans son mouvement avant de faire à son tour comme si de rien n'était... Avant qu'il ne pense qu'elle imaginait le Général Hammond comme un retraité u.u


    Elle n'était pas sans savoir que la gelée n'allait pas lui coûter un sou, mais elle apprécia l'offre et sa manière de la formuler mine de rien. Étrangement, elle ignorait ce qui aurait pu la faire imaginer qu'il allait quitter les lieux. Peut-être son devoir de Général, qui allait devoir l'appeler loin pour on ne sait quelle urgence. Peut-être que le fait de la voir ranger un peu son bazar aurait pu persuader une infime partie de lui qu'elle avait décidé d'aller dormir quelques heures. Toujours est-il que lorsqu'elle se retourna à nouveau vers lui, elle eut un très léger mouvement de surprise.

    "Alors ? Ca vous tente ?"

    La question à 2 dollars. Elle n'avait pas mangé depuis.... quelques temps, à défaut de plus de précision, et la gelée bleue était réellement la seule chose qu'elle pouvait aimer sans crainte. C'était un mess, après tout, pas un restaurant luxueux. Elle s'autorisait cette petite gourmandise, généralement entre les missions, lorsqu'on n'a rien à faire; elle ne pouvait refuser l'offre, étant assez affamée maintenant qu'il parlait de nourriture. Il jouait avec les sentiments, en était conscient, et il en profitait. Elle partit à l'avant et attendit une seconde qu'il la suive. Puis recommença de plus belle, ne s'avouant pas si facilement vaincue (mais en réalité, c'était majorité l'instinct insatiable qui parlait, là)


      Des nouvelles de SG7 & 9?


    A y réfléchir, elle n'allait pas le regarder après cette question. Elle n'allait pas rappeler le fait qu'il y avait une structure incroyablement complexe sur la planète en question et que la seule raison pour laquelle elle n'était pas partie avec c'était parce qu'O'Neill l'aurait traînée loin de la Porte si jamais elle s'en était approchée. Elle oublia ça, elle oublia qu'elle venait de poser une question née de sa curiosité insatiable, elle évita de croiser son regard, persuadée que si elle le faisait, elle y lirait le désir franc et de moins en moins réprimés d'effectivement la tirer par les fesses loin de tout ça. Elle en ria doucement à nouveau, en secouant doucement la tête comme pour effacer cette pensée, continuant de marcher dans les corridors...
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MessageSujet: Re: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeJeu 7 Jan - 7:13

    Vieux Général, vieux Général, facile à dire. Dites-vous qu'il y a toujours plus vieux que vous, Monsieur..


Attendez, est-ce qu'elle était entrain de rire actuellement ? Même si cela fut disons assez bref, ce fut le cas. Fort bien, au moins il avait réussi à la faire rire en tout cas, le soucis était de savoir si elle riait sur sa tête ou pas en tout cas. Mais apparemment cela serait plus sur son âge. Quoi ? comment ça ? Il y avait plus vieux que lui, oui, ce bon vieux Georges notamment, mais bon, cela voulait dire quand même qu'il était vieux non ? C'était une possibilité à envisager finalement, mais bon, c'est vrai qu'il n'était plus tout jeune quand même. Cela se sentait, et aussi c'était pour cela qu'il n'était plus sur le terrain, les genoux ne tiendraient pas le choc de toute manière. On avait déjà assez de mal comme ça de toute façon. Enfin toujours est-il que pour le moment, il l'observa ranger ses notes, espérant quand même avoir une réponse à son invitation. Mais visiblement, elle sortit la première du laboratoire, signe évident qu'elle acceptait sa proposition en tout cas. Fort bien, il s'empressa de sortir à son tour pour la rejoindre dans les couloirs.

    Des nouvelles de SG7 & 9?


Petite curieuse alors qu'on marchait à ses côtés, oui, il savait qu'elle avait voulu aller avec eux, il savait également qu'elle aurait fait des pieds et des mains pour y arriver, il savait que normalement elle était en permission, mais elle, elle savait aussi qu'il ne la laisserait pas sortir de toute façon, voir même en l'empêchant par lui-même, avec camisole de force et tout ce qui allait avec. Permission voulait dire permission, même si pour Carter, elle était restée dans son laboratoire, en gros ce n'était pas franchement mieux. Mais bon au moins elle était en sécurité ici. Pas qu'elle n'était pas capable de s'en tirer, au contraire, juste qu'il avait toujours peur pour ses hommes. En attendant, on remarqua aisément qu'elle était curieuse de savoir comment cela s'était passé à vrai dire.

"Ils sont rentrés toute à l'heure sans une égratignure. Et.....pour savoir le reste, il va falloir être très sage Carter et écoutez votre Général quand il vous dit de prendre des vacances."

Le chantage émotionnel, il n'y avait rien de mieux à vrai dire, surtout quand cela concernait les sciences de toute façon. Enfin toujours est-il que pour le moment, on ne reviendrait pas sur ce sujet là de toute manière. De toute façon, si elle lisait le rapport de mission, une fois que celui-ci sera fait, elle aurait toutes les données qu'elle voudrait ou alors elle irait demander cela directement aux équipes, elle était encore capable de le faire à vrai dire. Mais revenons sur ce qu'elle avait dis plus haut de toute manière.

"Certes, mes genoux deviennent raides, le dos aussi....bref."

Fort heureusement on était arrivé au niveau de l'ascenseur, car bien entendu le réfectoire n'était pas au même niveau. Pour cela qu'il en profita pour sortir son pass magnétique, le passait dans la feinte afin de faire venir tout simplement l'ascenseur jusqu'à leur étage. En attendant, les mains dans les poches, il ne trouvait pas grand chose à dire. Cela avait toujours été ainsi avec Carter quand même, pas que ce soit gênant de toute manière, mais on ne pouvait pas dire qu'ils se comportaient comme de joyeux drilles ensembles. Il restait son supérieur malgré tout, et malgré disons cette amitié forte entre eux (quel euphémisme Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] 266922 ), pas pour autant que c'était facile de s'exprimer. Peut-être avec un sujet qui pouvait plaire à tout le monde.

"Comment va Cassandra ?"

Car après tout, à la mort de Janet, Cassandra était partie vivre avec Sam, enfin en partie vu qu'à côté, elle avait ses études et le reste, mais disons que Carter était la tutrice légale de l'enfant désormais, ce qui était compréhensible à vrai dire. Et puis, il l'aimait bien, pour cela qu'il demandait des nouvelles, c'était toujours mieux que de demander des nouvelles de l'ex petit ami quand même.
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MessageSujet: Re: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeJeu 7 Jan - 23:55

    Elle remarqua immédiatement son trouble lorsqu’elle eu sa propre remarque sur le fait qu’il était ou non vieux. Non, il n’était pas vieux, il était même assez vigoureux pour son âge, à dire vrai. Attendez, ce n’est pas exactement se sortir d’affaire ce qu’elle fait là. Jack avait toujours été un militaire aguerri, après son temps dans les forces spéciales, son passé militaire et ses exploits consécutifs parlaient d’eux-mêmes. O’Neill était un homme bon en soi, terriblement meurtri par la vie, mais un militaire attentif à son devoir, malgré tout. Peut-être que cela faisait un peu «old school», mais il était un guerrier dans l’âme et d’une certaine manière, les types de ce genre ne prennent jamais une ride. Même si leur corps les trahit, comme par exemple O’Neill et le malheureux état de ses genoux, ils sont toujours prêt à sauter à la gorge du premier ennemi qui passe à leur hauteur. Et elle était fière et honorée d’avoir servi, aujourd’hui encore, sous les ordres d’un tel homme. Un homme qui se soucie de son équipe, alors que d’autres pourraient obéir aveuglément et laisser tout le monde tomber juste pour plaire aux oiseaux perchés plus hauts qui jacassent les ordres. Alors oui, elle tiquait et tiquerait toujours si O’Neill lui-même ou n’importe qui d’autre le voyait comme un «vieux» Général. Il l’avait dit avec légèreté, avec plaisanterie presque, et elle avait répondu sur le même ton, mais le fait était qu’elle n’allait sûrement pas laisser passer.

    "Ils sont rentrés toute à l'heure sans une égratignure. Et.....pour savoir le reste, il va falloir être très sage Carter et écoutez votre Général quand il vous dit de prendre des vacances."

    Elle n'y croyait pas. Sérieusement. A l'entendre, on croyait vraiment qu'il s'imaginait qu'elle allait prendre *des vacances*. Le genre plus longues qu'une simple permission; si déjà ça elle ne parvenait pas à s'exécuter, qu'est-ce qui pourrait le faire croire qu'elle allait parvenir à convenir d'une absence plus longue. Et puis, SG1 avait besoin d'elle, et d'autres avaient besoin de SG1. Elle allait contester cette mention de vacances lorsque soudain la logique reprit sa place dominante dans son cerveau suractif. Elle se souvint qu'il la taquinait, avec un fond de sérieux certes, mais c'était une taquinerie avant tout. Un échange. Il était capable de lui interdire l'accès aux niveaux inférieurs pendant un moment, ou faire signer un contrat d'exclusivité aux équipes qui venaient de revenir. Capable de tout juste pour qu'elle n'aie pas ce qu'elle demande tant que lui n'ait pas eu ce qu'il attendait d'elle. Privilège de général, hein? Parfois, elle se disait qu'il aimait un peu trop ça, et si elle n'avait pas toujours eu cette légèreté certaine entre eux, elle s'en serait probablement offusquée... ou aurait résisté plus longtemps. Mais il la connaissait, et vice versa, et peut-être que le fait qu'elle comprenait qu'il ne faisait que veiller sur elle à sa manière avait de quoi affaiblir un temps soit peu ces résolutions: elle savait que c'était pour son bien, et qu'il savait être aussi incorrigible qu'elle lorsqu'il était question d'obstination. L'intelligence face à l'instinct, elle avait appris au fil des années qu'il valait mieux ne pas trop s'obstiner, parce que l'un et l'autre pouvait y rester pendant des heures et qu'au final, rien n'était jamais résolu. Et puis elle avait faim et comptait bien le prendre au mot...

    "Certes, mes genoux deviennent raides, le dos aussi....bref."

    Alors ça l'avait réellement troublé, ce qu'elle avait dit. Elle en rit doucement à nouveau. Pauvre Jack, il n'aimait pas exactement se prendre la tête avec des détails supra-techniques et scientifiques, mais il suffisait parfois d'une occasion comme celle-ci pour qu'une phrase toute simple venant d'elle le mette dans tous ses états. Il passa sa carte magnétique dans l'encoche prévue à cet effet et somma ainsi l'ascenseur de remonter à leur niveau. Oh et puis, il la faisait chanter émotionnellement, elle pouvait bien jouer un peu avec ses nerfs mine de rien, lui faire se poser des questions.


      "Ne vous creusez pas trop la tête avec ça, Monsieur. Ce n'est qu'une façon de parler. Si on ne nous en croyait pas capable, ni vous ni moi ne serait plus ici en ce moment... Vous êtes un atout indéniable pour la sécurité de cette planète, Monsieur.


    Oooh, comme il devait avoir du mal à la croire en ce moment. Oui, bon, tout ce qu'elle venait de dire était empreints de vérité, mais elle se demanda si le Général allait voir sa mission comme étant si capitale alors que tout ce qu'il avait à faire pour l'instant c'était remplir de plus en plus de paperasse. Et elle s'était permise de s'inclure dans l'équation, parce que si lui devenait vieux, elle n'allait certainement pas rajeunir non plus... Elle lui décocha un sourire sympathique dont elle seule avait le secret, et fut ravie, d'une certaine manière, qu'il change de sujet.

    Cassandra.

    Dès lors, son expression changea. De furtivement triste à la pensée de Janet, à la joie d'avoir Cassandra à ses côtés et aux difficultés qu'étaient le fait d'avoir à élever une adolescente. D'un côté, elle remerciait sa bonne étoile qu'elle et l'adolescente étaient en bons termes, pour commencer, parce que si les disputes occasionnelles avaient dû se faire plus fréquente, elle ne savait pas comment elle aurait fait. C'est avec un sourire dans la voix, et une fierté non dissimulée malgré tout, qu'elle continua.


      "Elle se porte comme un charme. Steve, son dernier petit ami en date, se porte à merveille également et vient de temps à autre à la maison, pour 'étudier', elle offrit un coup d'oeil appuyé au Général O'Neill pour marquer à quel point elle ne croyait pas cette excuse bidon. En ce moment, elle est partie avec quelques amis faire un petit trip sur la côte Nord-Ouest, du côté de Seattle. Elle reviendra dans une semaine


    Presque inconsciemment, elle se mordit la lèvre à nouveau. Une forme d'instinct maternel qui se manifestait? Peut-être, en tout cas elle n'était réellement apaisée que lorsqu'elle avait son petit coup de fil tous les deux jours. Elle avait été tentée de creuser dans le passé des amis de Cassandra, voir si l'un d'eux avait un casier, mais ça se serait traduit par un manque de confiance et elle s'était donc contentée de récupérer les noms et numéros de téléphone de tout le monde, histoire de pouvoir la joindre en cas de souci.

      Vous devriez passer, un jour. Ne fut-ce qu'une heure. Elle continue toujours de me parler de vous, vous savez? Elle demande de vos nouvelles.... des nouvelles de l'équipe en général, bien sûr. Je pense que ça pourrait vraiment lui faire plaisir si vous deux trouviez le moyen de caser une heure dans vos agendas, histoire de vous retrouver. Cela fait un moment que vous ne l'avez pas vue, il me semble?


    A y réfléchir, elle se demandait si c'était une bonne idée. Après tout, ça pourrait jaser un petit peu plus sur la base. Peut-être qu'elle se contenterait d'organiser les retrouvailles, puis se tiendrait à l'écart. Jack n'avait pas dû voir Cassie dernièrement. Enfin pas depuis le service funéraire de Janet. Elle se surprit un instant à repenser à cette période. Comment en quelques semaines, elle avait perdu Janet et avait sérieusement cru l'avoir perdu lui aussi... Fichu Colonel trop têtu pour ne pas la laisser elle avoir sa tête aspirée dans l'antique Dépositoire.

      Trésor national..., pas plus qu'un murmure, probablement étouffé lorsqu'elle avait baissé les yeux. Sans doute que Jack ne l'avait même pas entendue... Mais à y repenser, elle se souvient d'avoir été à la fois flattée et en colère. En colère que ça soit lui, et toujours lui qui se mette sur le devant de la ligne. Sauvée par le gong, les portes de l'ascenseur s'ouvrèrent soudainement, laissant libre accès au corridor menant directement au réfectoire.


    Une gelée bleue était un minimum pour la remettre d'apoint, alors qu'elle réalisa qu'il n'avait pas encore répondu à son invitation. Fini les invitations à la pêche, peu importe combien inopportun cela pourra sembler être, elle retourne l'ascenseur... façon de parler, encore.







[hj: si tu veux continuer ici ou au réfectoire, libre à toi Razz ]
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MessageSujet: Re: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeSam 9 Jan - 12:05

    "Ne vous creusez pas trop la tête avec ça, Monsieur. Ce n'est qu'une façon de parler. Si on ne nous en croyait pas capable, ni vous ni moi ne serait plus ici en ce moment... Vous êtes un atout indéniable pour la sécurité de cette planète, Monsieur.


Oui enfin malgré tout, elle, elle serait toujours indispensable pour ce programme. Lui, il n'était qu'un soldat parmi tant d'autres, peut-être un peu plus charismatique à vrai dire, mais bon, il était remplaçable. Pas Carter. Personne n'en savait plus qu'elle concernant les technologies aliennes, et surtout comment elles fonctionnaient en tout cas. Enfin toujours est-il que les portes d'accès à l'ascenseur venaient de s'ouvrir et qu'on y était pénétré pour rejoindre finalement le réfectoire. Le trajet continua entre temps avec de la discussion, visiblement, elle avait plus de choses à dire que lui. Il l'écouta ensuite parler de Cassandra, c'est vrai que cela faisait quelques temps qu'on n'avait pas demandé de ses nouvelles.

    "Elle se porte comme un charme. Steve, son dernier petit ami en date, se porte à merveille également et vient de temps à autre à la maison, pour 'étudier'. En ce moment, elle est partie avec quelques amis faire un petit trip sur la côte Nord-Ouest, du côté de Seattle. Elle reviendra dans une semaine

    Vous devriez passer, un jour. Ne fut-ce qu'une heure. Elle continue toujours de me parler de vous, vous savez? Elle demande de vos nouvelles.... des nouvelles de l'équipe en général, bien sûr. Je pense que ça pourrait vraiment lui faire plaisir si vous deux trouviez le moyen de caser une heure dans vos agendas, histoire de vous retrouver. Cela fait un moment que vous ne l'avez pas vue, il me semble?


Carter, mère poule. Oh bien sur, on ne doutait pas de ses instants maternels, on les avait vus clairement à l'oeuvre la première fois que l'on avait amené Cassandra à la base. Elle n'avait pas voulu la lâcher, malheureusement, l'adopter, cela aurait été compliqué au vu du travail qu'elle accomplissait, pour cela que Frasier était toute indiquée. Malgré tout, Carter avait toujours gardé une place dans l'éducation de la jeune fille Frasier. Lui aussi, à sa manière, il lui apprenait à se détendre tout simplement. A ne pas voir que les études, de toute façon c'était du Jack tout craché cela. Enfin toujours est-il qu'en l'entendant parler, il esquissa un fin sourire en coin, comme il en avait si souvent l'habitude. Ah là là, cela faisait quelques temps qu'on ne s'était pas amusé à ses dépends. Enfin pas qu'il aimait cela, mais c'était malgré tout, toujours aussi amusant de voir Carter partir de façon enflammée. On pourrait dire qu'elle semblait être comme une furie à ce moment, ce qui la rendait.....enfin vous voyez de quoi il voulait parler non ? Surtout que ce n'était pas vraiment des pensées à avoir envers son ancien second. D'ailleurs, tout avait disparu dans la seconde.

    Trésor national...


Il haussa légèrement un sourcil, certes elle avait murmuré les derniers mots, mais l'enceinte de l'ascenseur était assez petite, pour qu'on comprenne ce qu'elle venait de dire. Tiens, elle avait retenu ce qu'il avait dis, quand disons il était chez lui après s'être une nouvelle fois lobotomisé la tête par cette bibliothèque des Anciens. Bah quoi ? C'était vraiment, elle était un trésor national, sans elle, on doutait sérieusement que SG-1 aurait pu s'en tirer sans trop de problème à vrai dire. Pour cela qu'il avait dis cela, c'était la plus douée des militaires avec qui il avait travaillé, même si son côté scientifique prédominait beaucoup trop, mais bon, on faisait avec alors.

"Carter, vous êtes bien plus importante qu'un vieux ronchon comme moi pour l'Air Force et pour ce projet. Sans vous, je doute qu'ils s'en sortent ici vous savez. Le Docteur Felger serait encore capable d'éradiquer la planète juste en appuyant sur un bouton, alors j'aimerais mieux pas."

On venait de sortir de l'ascenseur, direction par le corridor, vers le réfectoire. A cette heure-ci cela devait être bien calme, mais bon, nul doute que cela allait encore jaser, simplement parce que c'était tous les deux en même temps, et ensembles dans le self. Pour vous dire que finalement, les gens de cette base ne savaient plus vraiment quoi faire. Faire courir des rumeurs. Comme si lui, se lancerait là-dedans.
Bon mauvais exemple, il le faisait déjà. Toujours est-il qu'en marchant, les mains dans les poches, il reprit la parole.


"Cassandra sait se débrouiller Carter, une vraie mère poule. Mais si vous voulez, il suffit de faire venir Teal'C et à deux, on va lui parler à ce petit. Enfin Teal'C ne fera qu'hausser un sourcil, mais cela voudra tout dire non ? Vous feriez une bonne mère."

On entrait peut-être dans un terrain dans lequel on ne voulait justement pas s'engager, pour cela pour le coup, il se tut quelques instants, peut-être qu'il avait fait une bêtise en mettant le sujet "privé" sur le tapis. Il faut dire, que normalement, il ne devrait même pas s'en occuper en fait, ni même y faire attention. Et pourtant. Bref, il fallait trouver une diversion, plus facile à dire qu'à faire, ou alors continuer la conversation comme si de rien n'était. Possible aussi.

"Elle me manque aussi, je la revois encore toute gamine dans ce parc après ce qui s'était passé ici. Mais cela fait quelques temps, j'essayerais de me libérer, je promets rien, vous savez comment c'est l'agenda d'un Général, pire que cela du Président et pourtant lui j'arrive à l'avoir au téléphone."

Et les voilà arrivés finalement dans le réfectoire. En effet, il n'y avait quasiment personne, c'est bon, il y avait toujours de la gelée bleue, cela ferait du bien à Carter n'est-ce pas ? Enfin toujours est-il qu'il la laissa passer devant, signe de galanterie avant de suivre le mouvement. Certaines têtes se redréssèrent, voir se mirent au garde à vous en le voyant débarquer. Un geste nonchalant de la main, et c'était bon. Il détestait quand on faisait cela, Carter l'avait fait au début, mais maintenant elle savait que ce n'était pas la peine. Il n'était pas très conformiste.

"Et une gelée bleue pour notre trésor national."

Le sourire d'un gamin ravit de son acte voilà tout, car oui il avait entendu, et il n'avait pas oublié.

[ HJ : Continuons ici, ça sert à rien de bouger Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] 188950 ]
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MessageSujet: Re: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeSam 9 Jan - 14:19

    Dans le fond, Carter avait conscience de se comporter comme une véritable mère poule; la fibre maternelle s’était tissée doucement en elle, depuis les évènements houleux qui ont entouré l’arrivée de Cassie sur Terre. Quand elle comparait l’adolescente d’aujourd’hui à l’enfant d’autrefois, elle était généralement assez estomaquée, pour ne pas dire d’autres mots. Janet avait fait un excellent boulot en l’éduquant, et maintenant, c’était à Carter de reprendre le flambeau. C’est probablement ça qui l’angoisse le plus, peut-être. La possibilité qu’elle échoue, ou qu’elle ne fasse pas aussi bien que feu son amie; elle avait beau être un génie, le fait d’être mère adoptive était un apprentissage de tous les jours. Et peut-être que sa ligne de travail faisait qu’elle s’inquiétait un peu plus rapidement que d’ordinaire. Qu’elle savait ce dont l’humanité était capable; ou tout simplement savoir où sa fille était. Sa fille… Cela avait une sonorité étrange, peut-être devrait-elle dire la fille de Janet, ou tout du moins «leur» fille. Même à ce niveau, elle n’était sûre de rien et préféra laisser tomber le dilemme avant de s’en ouvrir le cerveau en deux, partagée entre les deux opinions.

    Un apprentissage de tous les jours.

    A la mort de Janet, elle avait traversé une période d’immenses doutes quant à la tutelle de la jeune adolescente. Après tout, si Janet avait pu être abattue au front, qu’est-ce qui l’autorisait à faire revivre tout ça à Cassandra alors qu’elle était l’élite du SGC en matière de missions sur le terrain. Janet n’était qu’officier médical, sortie «pour une fois» sur le champs et cela lui avait coûté la vie. En passant la Porte, Carter acceptait le fait que ça pouvait être la dernière fois, mais elle ne se sentait pas prête à assumer cette responsabilité, persuadé qu’ele allait faillir Janet ou Cassie si jamais quelque chose tournait mal. Là encore, il lui fallut apprendre à retrouver confiance, et de longues heures de discussions réconfortantes avec Cassie avaient fini de la rassurer… temporairement. Et elle avait signé les papiers tout récemment, après des mois de procédures officielles, parce qu’elle ne se serait plus jamais regardée dans une glace si elle avait laissé Cassandra être placée dans une famille d’accueil. Encore aurait-il fallu que la famille ait les accréditations nécessaires, bien sûr, ce qui compliquait d’autant plus la situation. Aux yeux de la loi, elle était aujourd’hui la mère de la jeune Cassandra Frasier. Elle n’avait pas tenu à changer le nom de famille de la jeune fille, et Cassie ne l’avait pas demandé non plus (à penser, elle avait probablement d’autres choses à penser)

    Malgré les tensions occasionnelles nées des hormones qui ravageaient sa petite protégée à cet âge si particulier qu’est l’adolescence, Carter et Cassie avaient toujours su avoir cette relation privilégiée qui, bien que née au SGC, ait réellement éclot dans ce sous-sol sordide dans lequel elle n’avait voulu la laisser seule. Elles étaient toujours là pour se supporter l’une l’autre, et Sam devait avouer que ça aidait pour beaucoup dans le fait qu’elle avait à s’occuper d’elle désormais. Elle était même sûre que cela devait ravir le Général O’Neill, puisque cela lui donnait une sacrée bonne raison de rentrer chez elle lorsqu’elle avait un jour de repos… la plupart du temps. Là, Cassie était absente, Mark se faisait rare et elle avait pris progressivement l’habitude de ne pas chercher à voir Jacob. Ergo, aucune raison de sortir malgré son ordre.. A la mort de Jacob, Cassandra s’était encore une fois montrée d’un support à toute épreuve, dont le souvenir arracha un sourire discret mais content à Sam aujourd’hui.

    Puis vint d’autres souvenirs. Janet… Jack… et le contentement laissa place à la frustration qui lui était coutumière et elle laissa échapper ce qu’il l’avait appelée il n’y a pas si longtemps. Ou était-ce il y a une éternité ? Elle pourrait vous le dire mieux que ça, que le temps était relatif, mais elle n’avait pas le temps pour ça…

    "Carter, vous êtes bien plus importante qu'un vieux ronchon comme moi pour l'Air Force et pour ce projet. Sans vous, je doute qu'ils s'en sortent ici vous savez. Le Docteur Felger serait encore capable d'éradiquer la planète juste en appuyant sur un bouton, alors j'aimerais mieux pas."

    Il ne pouvait dire pire. Et elle haïssait quand il faisait ça: minimiser ce qu’il représentait pour la simple raison qu’elle avait un Q.I. plus élevé que la moyenne. Ce n’était pas une raison, O’Neill avait une expérience unique du terrain, forgé par sa propre vision de ce qu’ils avaient traversés au fil des ans, modelés par les erreurs et les leçons qu’il y a fait. Il y avait quelques fois où elle aurait adoré qu’il soit de même rang que lui, ce qui lui aurait permis de se laisser aller avec tout ce qu’elle avait envie de lui dire en ce moment.

      Vous pensez sérieusement être le seul ici à avoir une haute estime de l’autre?, dit-elle dans un souffle avant de redresser la tête vers lui et de soutenir son regard pendant les quelques secondes qui leur restait avant que les portes ne s’ouvrent à nouveau.


    Haute estime. Ne pouvait-on pas trouver d’euphémisme plus doux à l’oreille ? Savait-il seulement à quel point ça la rendait furieuse et attristée à la fois qu’il ait une opinion si basse de lui-même. Comme avec cette histoire de dépositoire. Daniel n’aurait pas pu parce qu’il était le linguiste, Teal’c à cause de son symbiote (excuse qui était totalement bidon à l’époque puisqu’il n’en portait plus), et elle, elle ne pouvait pas parce qu’elle était la perle d'intelligence de ce pays. Ne restait que Jack, qui n’avait rien à offrir à personne, qui ne manquerait à personne, dont l’absence ne ferait aucune différence pour qui que ce soit alors que l’expertise des autres était inestimable. ÇA, ça l’énervait, mais elle se fit un devoir de le cacher le plus possible, même si sa posture se fit plus raide pendant une petite minute. Il lui laissa l’honneur de passer en première (toujours si galant, ce Jack, malgré tout) et à deux ils sortirent de cette cage métallique avant de se diriger vers le mess.

    Dans un sens, elle se sentait blessée qu’il pense si peu de lui-même, mais allez le faire comprendre à cette tête de mule de Général. Il choisit de continuer sur la lancée du sujet "Cassandra" et eu une réaction qui la fit rire un instant, rien qu'à imaginer la situation. Steve, face à Teal'c, l'un ayant les yeux globuleux et impressionné pour ne pas dire plus, et l'autre gardant son self-control si coutumier, cette posture simple qui savait faire impression sur n'importe qui. Jack parlerait au gamin, alors que Teal'c se contenterait de se tenir silencieux et d'observer l'échange tout en terrifiant involontairement l'adolescent. Autant qu'elle adorerait voir ça, elle déclina l'invitation.


      Merci monsieur, mais ça ne sera pas nécessaire de mêler Teal'c à tout ça


    Le Général s'était-il décidé à la faire rire, à la détendre, aujourd'hui? Si tel était le cas, ça marchait en dent de scie jusqu'alors, alternant entre la frustration du passé et la joie du présent. Et puis de toute manière, il en était parfaitement ....

    .... vous feriez une bonne mère

    N'était-ce pas le cas, déjà? Mère adoptive, peut-être, mais mère quand même. Le sourcil arqué qui fut sa réaction première à ce commentaire se transforma en sourire de contentement, appréciant le compliment. Probablement, si un jour elle venait à avoir son propre enfant, ce qui pourrait s'avérer particulièrement difficile au vu de sa chance avec les hommes, ou tout simplement au vu dont la tournure que prenait sa carrière ses dernières années. Elle fixa Jack un instant et laissa bientôt échapper ce qui brûlait ses lèvres à chaque fois qu'elle l'avait vu avec Cassandra, ou bien avec Merrin: qu'il est un excellent père lui même. Ou du moins, qu'il avait dû l'être avec Charlie. Mais cette remarque dépassait un peu trop la simple remarque, et elle la gardait toujours pour elle, ne désirant pas empiéter sur sa vie privée ou se mêler de ce qui ne la regardait pas.


      Merci, Monsieur


    C'est tout ce qu'elle parvint à balbutier, surprise (mais ravie) par le commentaire. Elle espérait, c'est tout ce qu'elle pouvait faire. Mais elle n'allait pas se laisser aller à penser "vie personnelle" en la présence du Général... Ce qui est avait été dévoilé quelques années auparavant, mais en ce qui la concernait, si rien n'avait changé, elle tâchait de ne pas en parler, de crainte de perdre toute composition ou toute crédibilité. Cela n'était pas conforme. Cela n'était pas supposé arriver, même si ce n'est pas faute de le souhaiter, parfois. Mais les règles étant ce qu'elles sont, et leur vie étant ce qu'elle est, elle n'avait qu'à se préparer à l'idée de finir ses jours seule, au vu de sa chance avec les hommes. Mais ne nous aventurons pas trop sur ce terrain un peu trop glissant à son goût et laissons-là être distraite à nouveau par ce qu'il avait à lui dire. Il promettait de tenter de trouver du temps pour Cassandra et bien qu'il paraissait incertain au moment de le dire, Sam le connaissait assez pour pouvoir dire qu'il était capable de faire valser tout ce qui n'était pas capital par la fenêtre et aller voir l'adolescente. Elle savait assez de choses sur Jack O'Neill pour dire qu'entre une journée avec Cassie et une pile de paperasse, l'homme aurait vite fait de faire son choix... Et ça la fit sourire à nouveau.

    "Et une gelée bleue pour notre trésor national."

    Il lui tendit de manière royale une coupe de gelée qu'il venait de prendre dans le box de verre réfrigéré, alors qu'elle se tenait face à lui, totalement sans voix. Quoi..? Que.. Il l'avait entendu. Elle nota mentalement d'arrêter de penser à voix haute, même si elle savait qu'elle n'allait jamais y parvenir. Elle récupéra la gelée et attendit qu'il se serve également... Apparemment, il ne semblait pas motivé...

      Mais... Vous n'allez probablement me regarder manger seule, pas vrai? , un sourire. Il savait qu'il en était capable, juste pour s'assurer qu'elle mange un peu. Bon, il y avait plus nourrissant que de la gelée, oui, mais c'était déjà un bon début.


    Attendant qu'il se choisisse une petite douceur à son tour, elle scanna la pièce. Presque personne et les rares militaires qui se tenaient là ne faisaient déjà plus attention à eux. De toute façon elle avait l'habitude qu'on parle d'eux... Certaines personnes ne juraient que par les potins, après tout, aussi infondés qu'ils soient....

      Cassandra est une brave jeune femme. C'est indéniable. J'espère juste que je pourrais me montrer à la hauteur de ce que Janet aurait pu vouloir, vous comprenez? Et puis, quand je repense à ma propre mère... Je ne sais pas, je voudrais que tout aille pour le mieux, vous savez?


    Tête baissée, yeux qui fixaient le sol. Et voilà les fichues insécurités qui reviennent au galop. Elle n'en avait pas l'habitude, préférait de loin quand tout roulait comme sur des roulettes, ou qu'elle comprenne tout ce qui lui arrivait. Ces temps-ci, c'était l'effet inverse, elle avait l'impression de ne plus rien comprendre et pour oublier ce frustrant état des faits, elle préférait se noyer dans le travail. Ce qui pouvait peut-être expliquer pourquoi elle n'était parvenue à rien avec l'artefact alien... Elle craignait de devoir laisser Cassandra sans parents, et elle avait longtemps considéré demander à O'Neill s'il acceptait de s'occuper d'elle si quelque chose lui arrivait. La vie pouvait vous jouer des tours, oui, mais le fait d'être retiré des équipes de terrains réduisait énormément le risque que quelque chose tourne mal un jour. Elle n'avait seulement jamais su comment aborder le sujet, ce n'était pas le genre de chose qu'on trouvait moyen de glisser au dessus d'un café... "hey, bonjour, dites, est-ce que vous accepteriez de redevenir parent dans l'optique que je soie incapable de m'en occuper moi-même". Jack, père. Charlie était un autre facteur de la raison pour laquelle elle n'avait jusqu'alors rien dit. Un pourcentage infime disait aussi que les potins allaient littéralement exploser si cela venait à se savoir. Après tout, elle pourrait choisir un membre de sa famille. Mark, qui avait déjà deux enfants... Non, elle préférait un membre de l'équipe, et Jack était de loin celui avec qui Cassie avait le plus d'affinité après elle....

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MessageSujet: Re: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeDim 10 Jan - 3:36

    Vous pensez sérieusement être le seul ici à avoir une haute estime de l’autre?


Non, bien sur que non, mais bon, malgré tout, il ne se considérait pas vraiment comme quelqu'un d'indispensable, bien au contraire. Il y avait bien plus indispensable que lui. Mais bon, de toute façon Carter n'était pas vraiment objective sur ce point là. Il faut dire qu'ils avaient travaillé ensembles pendant sept ans, côte à côte, donc elle n'avait pas vraiment la même vision que les autres. Lui n'était qu'un soldat, certes avec les médailles, les exploits militaires et le reste, mais ce n'était pas un géni, il pouvait être remplacé. Daniel ou elle, on en doutait, sans eux, disons déjà que la Porte des Etoiles serait restée un mystère, et on n'aurait jamais réussi à sauver la peau de SG-1 parfois aussi. Donc il était simplement réaliste. Il était un soldat, et il n'avait pas l'air de se plaindre qu'il était moins intelligent que Carter ou Daniel. Chacun sa spécialité. Lui c'était les blagues stupides. Tout le monde ne pouvait pas être doué dedans.

    Merci monsieur, mais ça ne sera pas nécessaire de mêler Teal'c à tout ça


Pourquoi ? Teal'C serait parfait dans le rôle du méchant flic. Il avait l'allure, la carrure et le visage pour interprêter ce rôle. Et nul doute en tout cas qu'il y prendrait plaisir à terroriser ce gosse. Enfin malgré tout, ce n'était pas pour autant qu'on irait le faire. C'était une simple proposition si elle avait besoin bien sur. On savait fort bien qu'elle était capable de se débrouiller dans ce genre de situation, on en doutait pas, on était juste là pour l'épauler, comme une équipe finalement, comme l'équipe qu'ils avaient été par le passé.

    Merci, Monsieur

    Mais... Vous n'allez probablement me regarder manger seule, pas vrai?


Qu'elle arrête de le remercier, il ne faisait que dire la vérité, il fit un léger signe de la main pour dire de laisser tomber les remerciements. Il ne faisait qu'exprimer quelque chose que l'on avait déjà remarqué par le passé rien d'autre. Enfin par la suite, maintenant qu'elle fut servie avec sa gelée bleue, c'était à lui de choisir. Bien sur, il n'allait pas la laisser manger seule. A vrai dire, s'il l'avait faite venir jusqu'ici, c'était aussi parce qu'il avait fait. Oui on avait beau être un grand bonhomme, on avait toujours ce petit pêché mignon qui était la nourriture. C'était un vraie goinfre parfois, plus que Teal'C, et on raffolait des sucreries, gâteaux et tout ce qui allait avec. Son pêché mignon en somme.

"J'espère seulement qu'ils ont du gâteau, j'adore les gâteaux."

Toujours avec son sourire habituel, alors qu'on se précipitait sur une part de brownies encore là toute seule. Oui quand on vous disait quand même qu'il restait un grand gamin parfois. Enfin toujours est-il qu'une fois servi, direction une table pour s'installer, à vrai dire, ils avaient l'embarras du choix. Il attendit qu'elle s'installe avant de faire tout simplement de même de son côté. Avant même de commencer à déguster ce morceau de brownies, on allait quand même écouter la fin de ce qu'elle avait à lui dire.

    Cassandra est une brave jeune femme. C'est indéniable. J'espère juste que je pourrais me montrer à la hauteur de ce que Janet aurait pu vouloir, vous comprenez? Et puis, quand je repense à ma propre mère... Je ne sais pas, je voudrais que tout aille pour le mieux, vous savez?


Carter et son optimisme légendaire, non mais franchement, il faudrait peut-être que cela change un peu tout cela. Elle était toujours aussi pessimiste quand même, et pourtant c'était pas faute d'essayer de la convaincre de garder disons une bonne dose de bonne humeur ou quelque chose avoisinant. Toujours est-il qu'on se demandait bien pourquoi elle se faisait du soucis, elle était parfaite dans ce rôle non ? Enfin c'était son opinion et on doutait franchement qu'elle soit impartiale. Quoiqu'il en soit, elle n'avait rien à se reprocher. Ce n'était jamais facile d'élever un enfant, même quand cet enfant était agé. Il comprenait, après tout, il avait eu un fils quand même, on savait les doutes que cela pouvait occasionner, et donc il pouvait en quelque sorte aidé. Même si lui, cela n'avait pas bien fini.

"Carter, vous vous faites trop de soucis. Faites simplement de votre mieux, aimez la, rassurez la, c'est tout ce qu'elle demande. C'est tout ce qu'un enfant demande. Vous vous en imposez trop, vous êtes parfaite, fiez vous à cela."

Avant de poser légèrement une main sur la sienne pour la rassurer. Non parce que parfois, avec Carter, il fallait quand même la pousser à accepter ce qu'il disait. Enfin quelques secondes, voir la minute suivante, en voyant ce qu'il était entrain de faire, il retira sa main. Après tout, il n'avait pas vraiment le droit de faire cela. Et bien que tout ce qui s'était passé il y a quelques années, les déclarations faites au cours du test Zat machin chose, tout était encore bien là, vivant et vrai, ce n'était pas pour autant qu'il pouvait se permettre ce genre de gestes. Cela pourrait passer pour quelque chose qui ruinerait la carrière de Carter, la sienne, il s'en fichait un peu.

"Vais-je devoir vous ordonner de me croire sur parole Colonel ?"

C'était pour alléger l'atmosphère et pour oublier ce petit moment ou on avait un peu trop laissé parler les gestes. Il pourrait se mettre des claques quand même. Carter avait une vie à côté maintenant, et il ne pouvait se permettre d'interférer, du moment qu'elle était heureuse, c'était le principal. Elle plus que les autres y avait le droit selon lui. Enfin toujours est-il que pour le moment, coupant avec sa cuillière un premier morceau de son brownie, il se prépara à l'avaler mais avant quelques mots encore.

"Tout ce qui compte Carter, là actuellement, c'est que Cassandra et vous soyez heureuse ensembles. Que tout se passe bien. N'essayez pas de vouloir tout prévoir ou tout imaginer, vous vous ferez plus de mal que de bien. La vérité Carter, c'est que Cassie vous aime et que vous l'aimez et que maintenant vous formez une famille. C'est tout ce qui importe."
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Samantha Carter**

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MessageSujet: Re: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeMar 12 Jan - 19:31

    Parfois, elle se demandait comment elle pourrait lui faire réaliser quelque chose. Ils faisaient une sacrée paire, ça oui, l’un et l’autre se débrouillant pour être aussi obtus que possible sur des sujets qui semblent évidents à n’importe qui d’autre. Cela devait être ça, le Karma: sa propre attitude renvoyée dans la figure, avec les compliments du Général O’Neill. Parce qu’elle l’avait vu, cette détente soudaine de son visage, son regard plonger pendant une brève seconde sur un point de la porte soudainement extrêmement intéressant, tout autant d’indicateurs du fait qu’il ne la croyait pas plus que ça. Il avait beau la connaître, elle avait au moins le mérite d’en avoir autant à son sujet. Il ne se voyait que comme un fantassin, un pion prêt à être jeté à la poubelle à la moindre occasion avant de finalement se voir remplacé par un autre pion qui servirait exactement la même fonction. Non. Pour elle, rien ne pourrait jamais remplacer ce qu’O’Neill avait su apporter à l’équipe, qu’il fût simple militaire ou non. Rien ne pourrait jamais remplacer ce qu’il représentait pour elle. Sa constante, sa pierre de touche, la personne qui la ramène les pieds sur terre ou qui, comme maintenant, se souciait assez d’elle et son bien-être pour venir la traîner hors du labo. Elle en avait déjà croisé, des «simples» militaires, et il y avait définitivement une force particulière à O’Neill. Mais allez tenter de faire comprendre ça au gaillard en question.

    Sur une note différente, elle s’apercevait également le plaisir qu’O’Neill aurait si Teal’c venait à aller terroriser le pauvre ado. A savoir aussi que…

      «Quant à Teal’c, je doute que cela plaise réellement à Cassie, Monsieur. Mais je garde l’alternative en tête.»


    Vint le moment de se servir à la cantine, et il lui tendit sa coupe de gelée bleue alors qu’elle le regardait avec ébahissement alors qu’il restait là, immobile, à attendre qu’elle se mette à marcher. Apparemment, il avait fallu qu’elle lui fasse la remarque pour qu’il avoue avoir un petit creux lui-même… non pas que le Général n’avait pas toujours un petit creux quelque part.

    "J'espère seulement qu'ils ont du gâteau, j'adore les gâteaux."

    Sacré Jack, fidèle à lui-même. A l’entendre prononcer ces mots, elle revoyait l’expression enfantine qu’elle avait entraperçue lorsqu’il se tenait aux côtés de son lit à l’infirmerie, après l’incident sur le site Alpha. Il avait alors parlé d’une fête préparée par Daniel et Teal’c et que lui avait eu l’idée du gâteau. Quand il avait dit que c’était son idée à lui, il avait eu une certaine manière de le dire, tant dans le ton de sa voix que dans sa posture physique, et c’est exactement le même genre de fierté innocente qu’elle retrouvait aujourd’hui et qui lui arracha un autre léger sourire. S’il avait été moins attentif, il aurait même pu la bousculer alors qu’il se précipitait sur une part de brownie qu’un sergent commençait doucement à désirer. La base entière le savait, avant même qu’il ne devienne Général : quand O’Neill est au réfectoire, c’est la loi de la jungle et généralement, il s’avère être le plus fort. Ou au moins le plus intimidant…

    Il la laissa les guider à leur table, et il attendit qu’elle soit installée avant de s’asseoir face à elle et de l’écouter terminer sa diatribe. Toujours aussi digne, galant, et poli. Digne du respect qu’elle lui voue depuis toutes ses années et qu’il lui rende si bien. Elle l’entendit soupirer lorsqu’elle termina sa phrase, et elle décocha un sourcil arqué dans sa direction en réaction. Non pas qu’il s’ennuyait à l’écouter, mais plutôt qu’il semblait aussi exaspéré qu’elle à son manque de confiance en soi. Karma, n’avions-nous pas dit ?? Sans doute qu’ayant été père lui-même, ses mots avaient probablement plus de poids dans son esprit que les discours de n’importe qui d’autre, mais quand même…

    "Carter, vous vous faites trop de soucis. Faites simplement de votre mieux, aimez la, rassurez la, c'est tout ce qu'elle demande. C'est tout ce qu'un enfant demande. Vous vous en imposez trop, vous êtes parfaite, fiez vous à cela."

    Et là il posa sa main sur la sienne… Son instinct l’avait probablement poussé à mettre une emphase physique à ses mots pour s’assurer que cela rentre réellement dans son cerveau hyperactif. Le contact ne dura pas longtemps, un peu comme s’il avait agi impulsivement et que tout aussi rapidement, il avait réalisé comment son geste aurait pu être traduit par des yeux témoins de choses dont ils ne devraient pas. Aussi bref fut-il, et aussi surprise que fut Carter lorsque leur peaux furent en contact, elle y puisa une source de réconfort qui n’avait jamais tari au fil des années: elle allait se débrouiller à merveille, et si jamais quelque chose n’allait pas, il serait là pour donner un coup de main tant qu’il le pouvait. Tout SG1 serait là pour elle. Mais Jack serait là, fidèle au poste, n’attendant que de savoir si elle allait un jour avoir besoin de son soutien. Elle soutint son regard pendant quelques instants, le temps qu’il fallu à Jack pour prendre contact avant de retirer sa main aussitôt et de glisser quelques mots d’une voix douce mais pleine de malice. Ordonner à Carter ? Elle savait qu’il en était capable, mais elle n’eut pour seule réaction que de regarder ailleurs innocemment tout en portant une cuillère remplie de Jell-o à ses lèvres tout en hochant doucement les épaules, presque l’air de dire «Et si je réponds oui, il se passe quoi ?». Taquine, légère, prête au challenge. Après tout, c’est le Général qui l’avait sortie de son labo, et il devait la connaître assez pour savoir qu’elle ne dit jamais non à un challenge. Suffisait de se rappeler de leur première «altercation» pour se souvenir que moins de deux minutes après son arrivée dans la salle de briefing, elle se proposait déjà candidate pour un bras de fer avec lui.

    Mais Carter n’était pas une ingrate. Dans toute cette légèreté loin du travail au labo, ou des crises interplanétaire, elle éprouvait une réelle reconnaissance vis-à-vis de ce qu’il faisait pour elle. De ce qu’il était pour elle. Un ami. Une famille. Tant de choses à la fois… Il lui conseilla de ne pas vouloir tout prévoir, de laisser agir le temps, d’être là pour Cassie tout comme Cassie allait être là pour elle. Elle donna à cet argument une petite minute pour réellement imprégner son cerveau, laisser l’idée l’envahir totalement. Une famille.

      Pas simple de laisser un peu de mou, lorsque tout ce que nous avons vécu ces dernières années a demandé un minimum de préparation, ou au moins de quoi faire face à bien des possibilités.


    Elle espérait qu’il comprenne que pour quelqu’un comme elle, c’était un apprentissage. Apprendre à lâcher prise, à se laisser aller, elle n’y est tellement pas habituée. Elle le regarda porter à sa bouche un morceau de gâteau alors qu’elle-même laissait glisser une nouvelle petite dose de Jello entre ses lèvres pour en savourer la texture tout en portant ses propos en considération. Il avait raison bien sûr. Faites confiance à Jack O’Neill pour amener la plus simple des logiques dans un esprit qui n’est qu’une arabesque de difficultés… C’est alors que son regard captura une image bien particulière…

      J’en déduis qu’il n’ont pas voulu accepter la possibilité du «vert olive» ?, dit-elle doucement en montrant d’un signe de tête le morceau de tissu qui ornait la table. Elle n’avait pas accès à tous ses secrets de Général, mais elle avait quand même vent des briefings les plus banals.

      Ce n'est que partie remise... Alors... Vous n'allez vraiment pas me dire pourquoi Monsieur le Président vient vendredi, pas vrai??
      L'évènement avait été sur les lèvres de tout le monde depuis quelques jours maintenant, et personne ne savait pourquoi hormis Jack, qui en avait visiblement fait un secret d'Etat...


    Assez parlé d’elle, il est temps d’inverser la vapeur… et si entretemps elle pouvait glaner des infos, pourquoi, mais elle savait que Jack ne serait pas dupe.



[hj: pour le dernier point, je considère ce sujet comme se déroulant avant les évènements de la mission. Si je ne suis pas supposée mentionner cette dernière, alors s'il te plaît, considère "ce qu'est que partie remise" comme mon dernier mot et oublie le reste Razz . Navrée du retard de réponse, j'ai pas été dans mon assiette ces derniers jours Embarassed ]
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Jack O'Neill

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MessageSujet: Re: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeMer 13 Jan - 14:48

[ Pas de soucis, tu as le temps de répondre tu sais. Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] 188950 Et oui, je voyais ce rp aussi avant la mission, donc nickel Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] 726385 ]

    «Quant à Teal’c, je doute que cela plaise réellement à Cassie, Monsieur. Mais je garde l’alternative en tête.»


Quel dommage quand même, un grand gaillard comme lui, il allait être peiné. Enfin bon, toujours est-il que pour le moment, la conversation déviait quand même pour beaucoup dans un tournant assez personnel, il n'y était d'ailleurs jamais très à l'aise, mais le sujet étant Cassandra. Ce fut bien plus facile à aborder, surtout que parfois avec Carter, il fallait savoir la motiver et surout lui faite garder son optimisme. Ce n'était pas facile tous les jours, mais cela faisait plus de huit ans qu'on le faisait, on commençait à avoir l'habitude. Elle serait parfaite avec Cassandra de toute manière, pas besoin de chercher plus loin. Oui c'était quand même un sacré problème entre ces deux-là, ils étaient aussi bornés et tétus l'un que l'autre, alors avec cela, on allait aller loin quand même.

    Pas simple de laisser un peu de mou, lorsque tout ce que nous avons vécu ces dernières années a demandé un minimum de préparation, ou au moins de quoi faire face à bien des possibilités.


Oui, bon, mais en même temps élever un enfant ce n'était pas comme si on lui demandait de concevoir dans les dix prochaines heures l'arme qui permettrait de leur faire gagner une guerre quand même. Les enfants étaient imprévisibles, ce n'était pas une nouveauté, ce qui rendait la tâche particulière difficille. Bien sur en parlant de cela, cela faisait remonter les souvenirs concernant Charly. On s'obligea malgré tout à ne pas y penser, pas devant Carter en tout cas. C'était ses fautes, pas ceux de sa subordonnée tout simplement.

"Carter, un enfant ce n'est pas comme ce qui se passe ici, c'est imprévisible, difficile de prévoir, encore plus quand il s'agit d'une adolescente. Vous deviez bien être une terreur non vous durant votre adolescence ?"

Quoi ? Il avait bien le droit de la taquiner à nouveau. Elle essayait bien de le faire au travers de simples gestes finalement, alors pourquoi il ne s'y mettrait pas également ? En tout cas pour le moment, le brownie était très appétissant, d'ailleurs, il en profitait à chaque bouchée, Carter avait également l'air d'aimer sa gelée bleue. Oui, en même temps, c'était sa préférée quand même, encore heureux qu'elle l'aimait non ? Enfin pour le moment, la discussion dévia à nouveau du sujet de départ. Il n'y avait pas de mal, et au moins, ils savaient discuter d'autre chose que du côté militaire qu'ils avaient en commun.

    J’en déduis qu’il n’ont pas voulu accepter la possibilité du «vert olive» ?

    Ce n'est que partie remise... Alors... Vous n'allez vraiment pas me dire pourquoi Monsieur le Président vient vendredi, pas vrai??


Il esquissa un léger sourire amusé. Bien sur, il était le seul au courant du fait que le Président devait venir et le pourquoi il devait venir. Forcément, il aurait dû se douter que Carter voudrait en savoir plus, et comment réussir ? Simplement en essayant d'extorquer des informations à la première source connue, c'est à dire lui, mais il n'allait pas se laisser faire quand même, elle ne l'aurait pas comme cela. Cela aurait été beaucoup trop simple.

"Ils n'y connaissent rien en couleur, je suis sur que le vert olive aurait été superbe, mais c'est trop "joyeux" pour nous. La vie est dure Carter.

Et non vous ne saurez pas pourquoi le Président vient. Après tout est-ce que vous avez été sage dernièrement pour que je vous donne des informations ?"


C'était bien la seule distraction de ces derniers jours, la venue du chef de l'Etat finalement. A part cela, ses journées étaient toujours aussi ennuyeuses, les unes plus que les autres en fin de compte. Il faut dire que lorsqu'on voyait certains briefings, on pouvait s'en douter, notamment avec Balinsky et ses pierres ou il y avait une image collée dessus et à laquelle on ne comprenait strictement rien du tout. Enfin en tout cas malgré tout, il gardait jalousement tout ce qu'il savait concernant la venue du Président en tout cas. Quoi ? Personne n'aimait les surprises ?

"Soyez un peu patiente Carter, vous le saurez en même temps que les autres, pas avant. Parole de Scout."

Même s'il n'avait jamais été scout en fin de compte. Enfin pour le moment, il continua de déguster son gâteau tranquillement, aux alentours, les conversations de ceux présents avaient repris depuis quelques temps déjà, oubliant simplement que leur commandant se trouvait dans la pièce. Après tout, ce n'était pas non plus une nouveauté de toute façon, et il n'y avait pas grand chose à colporter concernant le fait qu'il était entrain de manger. Bien que ce soit avec Carter en fin de compte.
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Samantha Carter**

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MessageSujet: Re: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeMer 19 Mai - 23:51

    "Carter, un enfant ce n'est pas comme ce qui se passe ici, c'est imprévisible, difficile de prévoir, encore plus quand il s'agit d'une adolescente. Vous deviez bien être une terreur non vous durant votre adolescence ?"

    La cuillerée que Carter s’apprêtait déjà à porter à nouveau à ses lèvres interrompit sa route à mi-chemin, maintenant la petite bouchée de jello au niveau du regard de la jeune femme dans une position presque grotesque. Heureusement qu’il ne lui fallu qu’une demie-seconde pour reposer la cuillère dans le pot et passer nerveusement sa main sur sa nuque légèrement abaissée. Gardant les yeux rivés sur la table, elle ne commenta pas plus sur son adolescence, assez sage dans l’ensemble et concentrée sur les études, mais aussi assombries par la mort de sa mère et la manière unique que tout un chacun a pour faire le deuil d’un être aimé. Elle, en tant qu’adolescente,…. Nous n’en parlerons pas ici, mais elle acquiesça doucement, comprenant parfaitement où le Général voulait en venir. Super, il y avait presque de quoi la rendre tendue, si elle ne connaissait pas mieux Cassandra que ça. Dans le fond, elle venait de perdre Janet, et elle-même avait perdu sa mère dans la même tranche d’âge et Carter se sentit soudainement illuminée d’une nouvelle vague de compréhension, comme si elle venait enfin de résoudre une équation qui la narguait depuis des mois. C’était triste à dire, mais ce point commun pourrait s’avérer profitable : elle savait ce dont Cassandra pourrait ou ne pas avoir besoin, et elle se sentit d’un coup beaucoup plus confidente. Faites confiance à O’Neill pour lui faire état de l’évidence la plus simple.


      Merci.


    Comme ça. Tout simple. A dire la vérité, si elle devait commencer à le remercier pour le moindre réconfort qu’il lui ait apporté, la moindre aide qu’il lui ai accordé ou tout simplement pour le fait d’être là quoi qu’il en soit, quel que soit son problème. Les avantages de l’esprit d’équipe, pas vrai ? Il évoqua brièvement la visite présidentielle, refusant –comme par hasard- de développer les raisons exactes de la venue du chef des Armées, mais elle était presqu’obligée de tiquer lorsqu’il lui demanda de rester patiente. Patiente ? Elle ? Oui, certes, elle savait très bien l’être lorsque cela était nécessaire, sinon nul ne pourrait dire combien de fois elle aurait fondu en larme devant l’irrésolution d’un problème capital. Mais… Elle l’ignorait, cela la chatouillait un peu et elle ne risquait rien à tenter de tirer les vers du nez du Général. Mais si au départ, bien peu de gens l’auraient vu au poste qu’il occupait actuellement à cause de son sarcasme et ses vannes pas toujours comprises d’autres personnes autre que lui-même, elle savait que tout ceci lui tenait à cœur, et qu’il se pliait à la tâche qui lui était échue. Pour une fois qu’il avait quelque chose d’intéressant à faire que d’écouter les jargons scientifiques des équipes parties pour faire divers forages ou prélèvements, il n’allait pas laisser tomber. Pauvre O’Neill, quand même… Elle savait qu’il n’avait jamais été friands des briefings, et de devoir y assister n’avait jamais été apprécié du militaire. Et ce n’étaient QUE les briefings de mission SG-1 ! Là, il devait voir passer devant lui toutes les équipes existantes du SGC, et elle ignorait ce qui la faisait sourire le plus: le fait qu'il subisse tout ça ou bien sa mention "parole de scout" alors qu'elle savait parfaitement qu'il ne l'avait jamais été. D'un coup, elle imagina le jeune O'Neill en tenue scoute, avec le noeud et le chapeau; l'exercice était simplifié par le fait qu'elle savait à quoi il ressemblait à l'époque, grâce à ce malicieux Loki... Pour le reste, il lui suffisait d'extrapoler. Mais une phrase qu'il venait de prononcer continuait de résonner à ses oreilles, comme un écho incessant qui se répercutait sur le moindre once de donnée que contenait son cerveau.

    Après tout est-ce que vous avez été sage dernièrement pour que je vous donne des informations ?

    Elle releva le regard et le regarda droit dans les yeux, peut-être un peu surprise de son sourcil arqué mais elle avait oublié jusqu'alors le petit ricanement qui l'avait secouée lorsqu'elle avait fait l'erreur de l'imaginer en petit homme vendant des cookies. Raclant sa gorge et se remettant d'emblée plus droite sur sa chaise, elle donna à la question sa minute de réflexion. La première réponse qui lui vint à l'esprit fut "non", si l'on prenait en considération le fait qu'elle avait sciemment désobéi à sa demande de prendre un break. Elle avait pensé à ses projets scientifiques avant son propre bien-être, et cela se devait de compter comme mauvais points aux yeux de son supérieur. D'un autre côté, elle avait eu la chance de mener ses équipes en exploration et à en revenir en un seul morceau, donc en matière de comportement militaire, elle pensait n'avoir rien à se reprocher. Elle pencha donc pour la seule réponse qui lui semblait correcte de poser


      Je ne sais pas, oui et non je présume. Mais ne serait-ce pas à vous de m'informer si vous pensez que j'aie été sage assez pour mériter cette réponse? Dans le fond, je vous ai sauvé la mise jeudi dernier, pas vrai? Cela doit bien me faire gagner quelques points, vous ne pensez pas??


    Les fameux Simpsons, cités plus tôt dans la conversation, avaient en effet été en danger: dvd coincé dans le lecteur du général, l'appareil apparemment bon pour la casse, elle avait eu droit à un appel téléphonique des plus curieux, en gardant au bout du fil un fan mi-désespéré de son incapacité à avoir sa dose de son show favori et de l'autre le militaire qui bouillonnait de ne pouvoir rien faire pour sauver son épisode favori. Rien qu'à accepter d'y jeter un oeil et de faire une jauge des dégâts, Sam pouvait déterminer que l'appareil avait au moins dû voler à travers la pièce au moins une fois. Ce qui n'était pas supposé aider les choses, mais elle garda cette réflexion pour elle-même. Le lendemain, le lecteur trônait sur le bureau du général et le dvd avait été soigneusement nettoyé et passé dans une coque de protection. Ce n'était pas une petite défaillance qui allait pouvoir arrêter Carter....

    ... et ça devait bien lui faire gagner quelques points sur le baromètre "Sage ou non?" du Général, pas vrai?

    Le mess avait retrouvé son bourdonnement de conversation habituel, alors que certains curieux ne pouvaient pas s'empêcher de jeter un oeil vers le duo formé par le Général et le Colonel, mais cette dernière leur décochait bien assez rapidement un regard meurtrier qui voulait clairement leur faire savoir de se mêler de leur propre plateau... Sapant un peu d'eau du verre qu'elle avait récupéré, elle jeta un oeil complice au leader. Exactement à quel point avait-elle été sage?? Quitte à jouer le jeu des taquineries, pourquoi ne pas jouer jusqu'au bout. De toute manière, une fois que tout ceci serait terminé, elle repartirait doucement vers son labo. Enfin non, ses quartiers, pour travailler un peu sur son ordinateur: nul doute qu'O'Neill allait faire de son labo une zone interdite pendant x temps.... Nul doute...


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Jack O'Neill

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MessageSujet: Re: Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill]   Oh, for crying out loud... [pv Gén. O'Neill] I_icon_minitimeVen 21 Mai - 17:55

    Merci.


De quoi ? Il n'avait strictement rien fait de spécial à vrai dire, il s'était contenté de sortir une vérité. Après tout, de toute manière, il savait quand même comment un adolescent se comportait en général. Il l'avait été, et un sacré d'ailleurs si ses souvenirs étaient exacts à vrai dire. Mais bon, d'un côté, il n'aurait peut-être pas dû rappeler cela à Carter. De toute façon il réfléchissait toujours après avoir parlé, et parfois il pouvait sortir quelque chose de pas terrible. Comme là en parlant de l'adolescence de Carter. Il savait pourtant qu'elle avait perdu sa mère durant son adolescence, mais il lui avait rappelée d'une certaine manière.

Mais bon, passons là-dessus, cela ne servait à rien de revenir sur ce qui avait été dis. Mais bon, pour en revenir à ce qu'elle venait de dire, ce n'était pas franchement la peine de le remercier de toute manière.


"De quoi ?"

Oui, il faisait à chaque fois le tour, passer pour plus idiot qu'il ne l'était. Toujours se demander pourquoi on le remerciait, alors que finalement il le savait parfaitement, mais bon, c'était surtout histoire de dire d'oublier de dire merci à chaque fois. A force, cela allait devenir barbant quand même non ?

Enfin en tout cas le sujet dévia à nouveau, enfin dévier, on revenait sur le fait que le président venait au SG-C tout simplement. Non, ce n'était même pas la peine d'essayer de savoir ou d'essayer de l'embobiner pour savoir ce que venait de faire le grand patron dans cette humble forteresse. De toute façon il ne dirait rien, il résisterait à tout, à toutes les tortures. Oui bon, sur que si on lui faisait miroiter une part de chocolat cela serait plus difficile. Non Jack, résistes ! Ne te laisses pas embobiner par Carter ! Cette fois elle ne t'aura pas. Ou presque.


    Je ne sais pas, oui et non je présume. Mais ne serait-ce pas à vous de m'informer si vous pensez que j'aie été sage assez pour mériter cette réponse? Dans le fond, je vous ai sauvé la mise jeudi dernier, pas vrai? Cela doit bien me faire gagner quelques points, vous ne pensez pas??


C'était bas, très bas même. Et il fallait le dire de toute manière. Elle osait se servir de cela comme monnaie d'échange tout simplement. C'était.....c'était....du pure Carterisme à vrai dire. Oui bon le mot n'existait pas, mais il en inventait chaque jour de toute manière.

"C'est bas Carter, très bas. Osez utiliser la détresse d'un homme qui vous a imploré de l'aider et le service rendu pour en savoir plus. Je ne vous savais pas comme cela Carter. Est-ce que vous vous dévergonderiez ?"

Léger sourire en coin, provocateur sur les bords. Ou comment tout simplement essayer de changer de sujet à vrai dire. Car nul doute en tout cas qu'elle ne lâcherait pas le morceau. Pire qu'un pitbull, mais un joli pitbull hein ! Il fit semblant de réfléchir quelques instants, avant de la fixer à nouveau d'un regard amusé. Oui, elle ne l'aurait pas. En tout cas, durant tout l'entretien, il avait l'air d'avoir fait totalement abstraction des alentours. De toute façon les rumeurs les concernant tous les deux étaient déjà présents depuis le début, alors.

"Et je vous rappelerais qu'en remerciement je vous ai offert un nouveau joujou avec lequel vous amusez, Naqui a dû être jaloux."

On parlait bien entendu du dernier prototype de générateur à Naquada, la version 2 en quelque sorte, que les scientifiques de la zone 51 avaient envoyé au SG-C. Certes c'était Carter qui était en quelque sorte la chef du projet, mais c'était lui qui avait donné l'aval pour avoir l'appareil ici, oui bon, il avait juste signé un papier. Mais bon c'était quand même bien non ? Il aurait pu dire non. Quoique faire face à une Carter en colère....
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