Ou sont passés les anciens?

Iris savourait avec un plaisir non dissimulé le fait de sortir enfin officiellement des entrailles de la Terre. Elle laissait derrière elle les tunnels gris et les gens en uniforme pour voir enfin le soleil et la population humaine qui vivait sous sa lumière. Richard ne lui avait pas dit ou ils partaient, mais il lui avait ramené un jour une petite valise contenant des vêtements civils : pantalons chemises, veste et chaussures. Rassurez vous, il n’avait pas claqué sa paye, mais de quoi sortir sans se faire remarquer par le pantalon de treillis ou le t shirt administratif.
La jeune fille en avait ouvert de grands yeux pleins de gratitude et de curiosité. D’ailleurs à bien y repenser, c’était bien la première fois qu’elle ressentait ça pour des vêtements. Le militaire s’était refusé à lui répondre, s’amusant à la faire languir, et avait fini quelques jours plus tard, par mettre la petite valise ainsi que son propre sac dans sa Mustang et ils avaient roulé, quittant Colorado Spring pour arriver enfin à Cortez, ou ils avaient pris deux chambres au Days Inn de la ville.
Pendant tout le trajet, Iris avait regardé le paysage changer, passant de forets en plateaux et de plateaux en semi désert.
Finalement, ils étaient arrivés à Mesa Verde, connu pour les habitations troglodytique d’une tribu amérindienne qui avait un jour disparu, bien avant l’arrivée des eurpoéens sans que l’on sache pourquoi.
Ils n’avaient laissé que leurs villages de pierre à l’abri des rochers du « plateau vert » ainsi que des kivas rituels.
Des rangers veillaient à la bonne conservation du site, mais à cette époque de l’année, il était peu visité.

Iris avait offert à son « père » un sourire éclatant en voyant le site. De par sa nature, tout ce qui touchait à l’histoire la passionnait, et elle n’avait pas tardé à se faire sa propre idée de l’histoire en regardant les dépliants.

Elle se tourna vers Richard d’un air amusé.

- Il est dit la dedans que les populations indiennes appelaient ceux qui habitaient ici « Anasazis », ce qui signifie les Anciens. Ils sont peut être partis en soucoupe volante et se sont écrasés à Roswell ! Allez savoir !

Le tout était dit sur le ton de la plaisanterie, meme si en matière de Porte des étoiles on ne savait jamais.

- Merci Richard. Cet endroit est extraordinaire !

Spoiler:

Aller, il était temps quand même de faire sortir Iris de son trou, en tout cas, c'était une façon de parler. Il avait enfin eu la permission de l'emmener disons voir autre chose que les murs gris de la base de Cheyenne Mountain, du coup, on lui avait trouvé de quoi se changer, au niveau vêtements, histoire qu'elle oublie un peu le treillis pour quelques jours. Bien sur, il ne connaissait pas vraiment ses goûts, comme s'il le savait de toute façon, donc on avait un peu pris de tout. De toute façon, ce n'était pas avec ce genre d'achats qu'il allait se ruiner. Une fois que tout fut au point, on embarqua dans la Mustang avec la valise d'Iris, et son propre sac direction, direction l'inconnu pour Iris. Fort heureusement il connaissait la route, de plus on restait toujours dans le même état, le Colorado mais le paysage changea malgré tout. En observant Iris au cours du voyage, on remarqua en tout cas qu'elle avait plaisir à voir les changements. Oui car malgré tout cela changeait des murs gris et du reste.

Toujours est-il qu'on finit par arriver sur le lieu ou il souhaitait l'emmener. La sachant très portée sur l'histoire, autant lui faire visiter les endroits de cet état qui en était finalement rempli non ? On avait stoppé le véhicule, avant de couper le contact. Tout avait été réservé à l'avance donc aucun soucis de ce côté là, et apparemment Iris était déjà plongée dans l'histoire locale.

"J'ai des doutes quand même concernant la ressemblance entre les Anciens et cette tribu. Juste une coïncidence au niveau du nom."

Il haussa tout simplement les épaules, avant de sortir du véhicule. Réajustant d'ailleurs ses lunettes de soleil sur son nez, malgré le fait qu'il ne fasse pas super chaud, le soleil était présent.

"Je vous avais dis que vous sortiriez de la base, je tiens toujours mes promesses."

Iris lança au militaire un regard amusé et confiant. Bien sur qu’il tenait ses promesse ! Si elle avait eu le moindre doute sur le sujet, elle ne lui aurait jamais rappelé qu’il en faisait. Elle se contenta donc d’incliner légèrement la tête avec un sourire des plus mystérieux

- Je n’en ai jamais douté voyons. Sans quoi vous auriez été assiégé par une armé de petites notes vous le rappelant !

A dire vrai, Iris, si elle avait des connaissance innées, manquait singulièrement d’experience de voyage. Si l’on exceptait bien sur ceux par la porte des étoiles, mais elle y était si encadrée qu’elle ne pouvait décemment y voir un voyage d’agrément. Sur Edorkin, elle ne connaissait de sa planète que la capitale ou elle était né. Pas par gout, mais par interdit. Les oythyae ne quittaient pas Granvent. Aussi était ce la premiere fois que la jeune femme quittait réellement son lieu de résidence pour découvrir son nouveau monde. Et ça avait quelque chose d’extremement excitant. Les terriens, leurs paysages, leurs maisons, tout semblait si nouveau ! et maintenant ce témoignage du passé dont on ne pouvait dire qu’une chose : il était grandiose. Des maisons de pierre, creusées à même la roche s’élevaient sur plusieurs niveaux, reliées par de complexes systèmes d’escalier. Qu’est ce qui avait pu pousser une tribu agraire, aux dires des guides, à passe du dessus du plateau au dessous ? pourquoi avaient ils soudain quitté leur territoire ? Iris se tourna vers le militaire.

- Comment pouvez vous encore avoir des doutes sur ce qui est possible et ce qui ne l’est pas ? vous avez combattu des dieux, vous avez trouvé une cité engloutie, et vous doutez que cette civilisation puisse descendre des Anciens ? n’est ce pas paradoxal ?

L’enthousiasme de l’édorke était visible. Le fait de se retrouver en plein air lui faisait visiblement du bien, et elle profitait de cette nouvelle liberté. Peut être même un peu trop. Elle attendit tranquillement que le Ranger qui s’occupait de la surveillance s’éloigne et passa les cordons, en faisant cependant bien attention à la ou elle posait les pieds. Son respect pour le site était tout aussi évident que sa curiosité.

- Ca a été restauré … mais bien. Joli travail.

Elle ressorti au moment ou le ranger revenait et entraina Richard à sa suite, le plan du site ç la main.

- Je ne sais pas si on peut les relier aux anciens mais si j’ai bien compris

Elle s’arreta devant une fresque petroglyphique d’un air victorieux.

- On peut sans doute le faire aux Jaffas !!

Elle designa du doigt les personnages qui ornaient la fresque et ou l’on pouvait effectivement retrouver les attributs de certains jaffas.

- Et ne me dites pas que ça ne vous rappelle rien ou je penserai que vous avez autant d’imagination qu’une … pelle a tarte !!!!

Ou sont passés les anciens? Utahpetroglyphs081206agq8

Mais bien sur, des petites notes, il attendait de voir cela en fin de compte. De toute façon pour maintenant, les petites notes, elle pouvait les jeter à la poubelle. Et oui, on avait quand même réussi à la faire sortir de la base, bien sur, cela avait pris son temps, comme toujours avec la bureaucratie, mais bon, elle n'était pas vraiment faite dirons nous pour vivre dans une base militaire, et puis cela restait une adolescente, il fallait qu'elle voit autre chose que des murs gris. Tout du moins c'était son avis, on avait bataillé pour arriver à cela. Concernant l'histoire de ce peuple, il ne pouvait pas vraiment s'avancer de toute façon, pourquoi ? Parce qu'il n'était pas historien après tout, comment voulez-vous qu'il puisse émettre un jugement, et ce qu'il voulait au travers du programme, ce n'était pas la même chose. De plus, il fallait rectifier certaines choses dans ce qu'elle venait de dire.

"Tout d'abord, il s'agissait de faux dieux et pas de vrai dieu, ensuite le reste, c'est de la technologie, ce n'est pas quelque chose de mythique, ce sont des faits réels basés sur des découvertes scientifiques."

En tout cas concernant la cité des Anciens, Atlantis. Pour ce peuple, il serait difficile d'émettre un jugement concernant le fait qu'ils descendaient des Anciens ou non. De toute façon on n'avait pas les connaissances pour y arriver. On aurait bien retenu Iris lorsqu'elle passa le cordon mais visiblement sa curiosité scientifiques et historienne était plus grande actuellement. De toute façon il n'eut pas vraiment le temps de dire quelque chose qu'elle avait déjà franchi le cordon. Bien sur, on gardait un oeil sur les alentours, histoire de voir quand le ranger reviendrait tout simplement.

On fixa ce qu'elle lui montrait, bon d'accord sur ce point, enfin pour les jaffas, même s'il se posait encore la question de savoir de quels jaffas, il s'agissait quand même, car l'interprétation de dessins, ce n'était pas franchement son domaine de compétence, loin de là.

"Vous savez que si je vous ai fais sortir de la base, c'est pour vous détendre et pas rester plongée dans le travail."

Enfin si elle connaissait la signification du mot "détente" bien entendu, là encore on pouvait émettre quelques doutes, mais bon, elle devait profiter un peu qu'elle soit au grand air pour faire autre chose que parler du projet. D'autant plus que cela restait classé Secret Défense et le dire tout haut, ce n'était pas franchement une bonne idée de toute façon.

"Et vous devriez arrêter de parler tout haut du projet, on ne sait jamais, ça reste du domaine Secret Défense, et des oreilles peuvent trainer."

Surtout par le fait qu'on avait fait sortir une alienne de la base, alors nul doute qu'on chercherait certainement à voir ce qu'il en était la concernant.

Sur le plan religieux, Iris n’était pas du tout d’accord avec Richard. Elle été née dans la religion de Freya, et même si elle savait qu’il s’agissait d’un Asgaard, elle n’en restait pas moins une déesse. Comme Niyirti.

- Technologie ou pas, ils ont été des dieux pour tout une partie de votre monde et du mien. D’ailleurs sur le mien ils en sont toujours. Ce n’est pas le pouvoir qui fait le dieu, c’est la façon dont il façonne l’esprit de l’homme. Regardez votre cas. Vous êtes d’éducation catholique. Même si vous n’êtes pas pratiquant, c’est en vous et dans vos préceptes de vie. Comment réagiriez vous si votre Dieu, quelque soit son nom, était un ET ?

La question n’appelait pas de réponse. Iris imaginait fort bien le militaire braquer son faux dieu à lui en lui demandant de quel coté il était. Richard était quelqu’un de très pragmatique quand il voulait. Elle sourit néanmoins à la remarque en montrant de nouveau la fresque.

- Ca, ça me détend. Essayez !!! ouvrez votre esprit, imaginez vous il y a 500 ou 600 ans en ce même endroit. Colorado Spring et Denver n’existent pas. Vous êtes un indien spécialiste de l’agriculture et de la poterie. Votre vie s’écoule au fil des saisons. Parfois, vous partez chasser le bison ou une autre espèce endémique. Vos voisin ne vous font pas la guerre, parce qu’ils sont migrateur et que la terre, cadeau des dieux, appartient à tous. Cette ville résonne du commerce, des enfants, des femmes et des hommes qui y vivent. Les kivas sont éclairés par le feu qui relie les humains aux esprits … Vous êtes un anasazi !!! J’aimerai bien voir cette époque …

De nouveau un sourire en l’entendant la mettre en garde contre le fait de parler trop fort. C’était aussi quelque chose dont elle n’avait pas l’habitude. Les planètes étrangères, les dieux, la Porte des Etoiles, tout ceci était tellement naturel qu’il lui fallait sérieusement y penser pour ne pas y penser. Paradoxal mais réel.

- Au pire, on pensera que je lis trop de science fiction. Personne n’est sensé être au courant, et personne ici, et je parle au sens large, ne me connait. Qui voulez vous qui prête attention à nous ?

La jeune fille entraina de nouveau son militaire préféré pour faire le tour du rocher ou étaient les pétroglyphes et s’assit à l’ombre d’une anfractuosité en regardant le paysage qui s’offrait, fait de terre et de roches claires, dont la couleur était cassée par la végétation généreuse de la latitude.

- Je n’ai jamais été aussi loin de chez moi vous savez ? Je veux dire, a part les sorties organisées bien sur. Mais tout ça, ça vaut tout de même le coup d’être vu en direct.

Elle tourna les yeux vers Richard.

- Le monde a-t-il changé pour vous depuis que vous avez découvert la Porte et les mystères qu’elle cache ?

Pour elle la question ne se posait pas, la fonction de la porte avait toujours été une évidence. Mais pour un terrien pour qui cette technologie était toute nouvelle ?

- IL y a tellement de chose mystérieuses prés de chez vous – elle montrait d’un geste large les ruines – qu’est ce qui vous pousse à aller en chercher d’autres ailleurs ?

Quoi ? elle était curieuse ? oui et alors ? Après tout elle avait été crée pour ça non ?

Il la sentait venir la discussion sur les croyances ou pas, et il ne voulait même pas entrer dans ce genre de conversation, surtout avec Iris. De toute façon elle avait un avis bien tranché, et lui également pour l'occasion, dans ce cas, il valait mieux de ne se lancer dans ce genre de conversation, ça allait se terminer par de psychologie, et tout le monde savait qu'il avait horreur de cela.

"Ce n'est pas la même chose Iris. Les serpents se faisaient passer pour des dieux, mais ils se montraient. Tant qu'ici, pour les catholiques, protestants, musulmans, bref pour toutes les religions, personne n'a jamais vu leur dieu, du coup, cela reste plus une croyance plutôt qu'un pouvoir. Un dieu ne serait vraiment qu'un dieu que s'il chérissait tous ses enfants, sans chercher à en faire des soldats à son compte pour mener des guerres."

Non, franchement sa vision d'essayer de le faire s'imaginer à cette époque ne marchait vraiment pas. Il n'était pas vraiment dedans, bien au contraire, on pouvait même dire qu'il était à plusieurs centaines d'années plus en avant, dans le présent finalement. Bon elle pouvait toujours essayer, mais lui, il resterait toujours aussi lucide. Se mettre dans la peau de ceux qui avaient existé, il avait déjà assez du mal avec la sienne par moment, pas la peine d'en rajouter une couche.

"C'est le passé. Difficile de le faire revivre."

Richard n'était rien, sauf logique. Enfin sa logique bien entendu, mais laissons Iris avec ses rêves de toute façon, cela n'empêchait rien, et cela n'ennuyait personne. Parfois un peu de rêve pouvait avoir du bon, du moment qu'on ne confondait pas le réel et l'imaginaire bien entendu. On la laissa l'entraîner ailleurs, alors qu'elle observait le paysage. D'ailleurs, il la laissa s'exprimer, de toute façon il se voyait mal l'arrêter, une fois qu'elle était lancée en tout cas. Et voilà que maintenant elle lui posait à nouveau des questions, et pas des moindres. Petite curieuse quand même, mais bon c'était dans son caractère, on ne pouvait plus le changer à son âge.

"Le monde reste le même, l'univers a changé. Mais le monde reste le même. Quoiqu'on découvre malgré tout, cela doit rester enfoui, ainsi cela ne changera pas la face du monde, ni même une quelconque perception de celui-ci. Bien que certaines choses désormais paraissent plus futiles qu'auparavant."

Et la dernière question n'était pas vraiment ce qu'on pouvait appeler une question simple. La preuve, comme simple réponse, il haussa tout simplement les épaules avant de prendre la parole.

"Les terriens ont toujours été une race curieuse de tout. Imaginez la récupération d'un tel objet que la Porte, la curiosité maladive des terriens pousse à chercher ce que c'est et à découvrir ses mystères. Nous sommes curieux, que dire de plus. Je ne suis pas celui qui a décidé d'utiliser la Porte donc je ne peux pas vraiment développer tout ça."

Iris ? un avis bien tranché ? Ca se saurait. Elle sourit néanmoins aux affirmations de Richard. Non pas d’un sourire condescendant ou amusé, il n’en avait ni l’envie, ni la matière, mais juste un petit sourire mystérieux dont personne ne saurait jamais la cause, pas même l’auteur de ces lignes qui voulait juste faire sourire son personnage. Assise sur son rocher, les jambes croisées, elle donnait l’impression de vouloir ressembler à un shaman de série Z

- Si je voulais vous contredire, je vous dirai qu’un parent aimant doit parfois faire des sacrifices pour ses enfants adorés. Ce doit être le cas pour les dieux également. Et les votre, je parle dans un sens large pour les dieux de cette planète, ont beau être invisibles, ils en sont d’autant plus actifs ! ce n’est pas parce qu’on ne voit pas le vent qu’il n’est qu’une idée n’est ce pas ?

Elle inclina la tête d’un air de profonde réflexion avant de continuer, cette fois en affichant un air d’amusement total

- C’est drôlement profond ce que je viens de dire la non ? Il faut le retenir …. C’est une pensée profonde.

Cependant elle secoua la tête quand à son sceptiscisme à faire revivre le passé. Bien sur qu’elle savait qu’on ne pouvait pas le changer, du moins qu’on ne le devait pas, mais ne pas le faire revivre ?

- Et les films, le théâtre, les opéras, la musique, la danse, les traditions, tout ça ne fait il pas revivre le passé ? J’ai vu a la télévision des associations qui mettaient des costumes et rejouaient de grands moments de l’histoire. N’est ce pas faire revivre le passé ? et je ne parle même pas des documents qui nous le montrent.

Dans sa bonne humeur, elle tourna la tête vers le mur qui était dans leur dos et le montra

- Rien que ça fait revivre le passé. Et vous, que vous le vouliez ou non, l’avez revécu plusieurs fois, et parfois même vu l’avenir ! il suffit de passer la Porte pour voir une nouvelle facette de votre histoire, passée ou à venir. Ouvrez-vous Richard ! Parce que quoi que vous en disiez, si vous n’êtes pas celui qui a décidé d’utiliser la Porte, vous cantonner à la Terre vous serait à présent difficile. Vous êtes terriens, et donc victime de la même curiosité maladive ! Même si je dois avouer qu’elle est sans doute plus humaine que terrienne.

Idée qui amena Iris dans une profonde reflexion. Les terriens pouvaient ils vraiment appréhender le fait qu’ils ne soient pas les seuls humains de l’univers ?

- Combien de temps pensez vous qu’un tel secret tiendra ?

Elle se tourna de nouveau vers la paroi et se leva, posant délicatement ses doigts sur la roche ou de très légers symboles étaient à peine visible. Apparemment, cette partie du site n’avait pas encore été fouillée.
En avançant, le rocher avait découvert un angle aigu que la nature avait façonné de telle façon qu’il n’était visible que de cet emplacement. La jeune fille s’avança. Etrangement, la fissure était faite de façon a ce que la lumière y entre assez profondément. Elle était large d’a peine un mètre, et si l’entrée était ornée de dessin, ils s’arrêtaient très vite. La raison en était simple, le fait de graver dans ce couloir était trop difficile. Mais certains étaient intéressants. Comme par exemple celui qui représentait une ligne sur lequel émergeaient des sortes de pics que portaient des étoiles stylisées. En dessous, des silhouettes semblaient lever les bras vers la figure.

Iris se tourna vers Richard.

- Venez voir !!! On dirait que c’est plus ancien …

On le savait, on était de nouveau reparti sur une de ces conversations philosophiques, et tout ce qui concernait Dieu ou les dieux en général, ce n'était pas vraiment sa tasse de thé. Il avait beau avoir été élevé par des bonnes soeurs dans un orphelinat, ce n'était pas pour autant qu'il croyait à tout cela. Richard était du genre pragmatique, on ne croyait que ce que l'on voyait. Les voyages spatiaux, maintenant on y croyait avec la Porte et le reste. Les dieux, quand on avait vu que finalement les Goa'ulds étaient tout, sauf des dieux, on se posait même pas la question s'il fallait croire en une existence supérieure ou non. On y croyait pas, à moins qu'elle vienne lui parler en face en face et dans ce cas. Eh bien faudrait le voir ça déjà.

"Et ce n'est pas pour autant qu'ils influencent toute une vie ou toute une civilisation. Bon nombre de guerres sont dues à la religion, et pourtant ça n'a rien fait avancé les choses, ni même modifié le cours de la vie de cette civilisation."

Enfin oublions cela pour le moment, de toute façon il préférait pas entrer sur ce genre de sujet avec elle, on ne savait même pas quand tout ceci se finirait si on se lançait dedans de toute façon. Et pourquoi elle gardait la tête dans le passé ? Franchement, d'accord, on faisait revivre le passé, dans un certain sens, mais on ne pouvait faire revivre tous ceux qui avaient compté dans ce passé, et qui avait fait ce que le monde est aujourd'hui. Alors après la Porte, elle amenait certes des découvertes, mais au final, elle ne disait jamais ce qu'on était. Et on ne se basait pas sur le passé pour le savoir. Enfin bon les histoires de passé, présent, avenir, on se croirait dans un film genre retour vers le futur, en plus compliqué. Cela allait lui donner une migraine pas possible si ça continue tiens.

"Il y a revivre le passé ou un moment du passé, et le faire revivre, le faire revenir si vous préférez. Nous pourrons toujours tenter de vouloir le faire revivre, ce ne sera jamais cela, ce ne sera jamais le passé, car il est déjà loin derrière nous et que tout ce que nous avons pour nous en rappeler ce sont des livres, des images ou je ne sais quoi dire. Le passé reste le passé, il est immuable, et nous n'apprenons pas plus sur notre passé avec la Porte. Nous découvrons seulement d'autres possibilités d'évolution."

Par contre la question suivante, le laissa légèrement perplexe, il ne savait pas, pour le moment, ils se débrouillaient plutôt bien pour ne pas se faire remarquer, enfin pour que le projet reste top secret, mais combien de temps, il restera secret, grande question.

"Bonne question Iris, certainement le temps que le peuple de la Terre ait grandi et accepte autre chose que de vivre dans son petit monde. Ca peut prendre du temps, comme peu de temps. A vrai dire, je n'en sais rien, on ne peut pas prévoir ce genre de chose."

Bon qu'est-ce qu'elle avait encore trouvé ? Toujours est-il en tout cas qu'il s'approcha pour essayer de savoir ce que c'est. De toute façon il n'y comprenait pas grand chose, à part que c'était des dessins bien sur. Mais que voulez-vous, on ne pouvait pas être un militaire et un historien hors du commun, ou alors il n'avait pas choisi la bonne voie.

"Qu'est-ce que c'est ?"

Autant qu'elle lui explique.

Iris le savait, Richard n’était pas le genre d’homme a aimer les grandes discussions philosophiques. D’ailleurs, il n’aimait pas trop tout ce qui pouvait trop facilement conduire à lui. Il avait alors tendance à éloigner la discussion, et à faire en sorte d’en faire une déclaration trop terre à terre pour entamer une discussion. Sa sortie sur la religion ne démentait pas cette tendance. A la question de savoir si il y avait une différence entre les deux « vus » et les dieux « invisibles », il avait répondu en bottant en touche. Et ça n’étonnait pas l’édorke. Cependant, concernant le passé, elle était moins certaine que lui de ce qu’il disait.

- Vraiment ? pourtant le passé peut se revivre … SG-1 l’a fait dans le passé, sans jeu de mot ! ce me semble ! ils ont même influé sur l’histoire en rencontrant le général Hammond! Plus sérieusement, le passé est pour moi quelque chose de vivant. Il est dans ma mémoire comme l’est pour vous ce que nous avons dit il y a trente secondes. Il suffirait que je prenne une goutte de votre sang, et que je retrouve l’ingénieur mnémonique pour connaitre l’histoire de votre famille depuis Lucy. Tout ça pour dire que l’histoire n’est pas qu’une somme de pages et de cailloux, ce sont des gens qui ont été, et qui ont vécu.

Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la jeune femme alors qu’elle faisait un geste vague signifiant clairement de laisser tomber la conversation

- Ne faites pas attention. J’ai un rapport à l’histoire complexe et une imagination débordante. N’empêche … vous devriez laisser voguer votre imagination parfois! Tenez, tentez de devenir un chevalier ! ou un samouraï. Je vous vois bien en samouraï, protégeant votre seigneur de votre grand katana sur fond de cerisiers en fleur. Je suis sure que ça vous irait bien. IL faudra juste vous trouver une musique bien héroïque.

L’idée était quelque peu taquine. Depuis le temps qu’elle le connaissait, il était clair que Richard ne se voyait pas comme un héros mais comme quelqu’un qui fait son boulot. Même si pour la jeune fille , vu l’ardeur qu’il y mettait, c’était autre chose. Mais le taquiner sur le sujet était toujours quelque chose d’amusant.

Elle réagit à la réponse sur le temps que le gouvernement pourrait cacher la porte d’un soupir comique

- Pas prete d’avoir une carte verte avec mes origines donc !

Après quoi elle avait découvert son petit dessin et le couloir. Attrapant vite fait un morceau de papier et un crayon dans son sac (elle avait toujours un sac) elle crayonna brièvement quelque chose et le tendit a son menton-papa-ami-ange gardien

Ou sont passés les anciens? 091112092154404731

Vous pourrez remarquer au passage mon talent pour le dessin a la souris, ainsi que cet autre talent qui est le style anasazi revu façon paint.

- Ca ne vous dit rien ? Je suis certaine … venez !

Elle tira le militaire par la manche et s’engagea résolument dans le petit corridor, sans vraiment penser qu’un homme de la corpulence de Richard y avançait moins vite qu’une ado fluette. Toujours est il qu’au bout du couloir, il n’y avait pas grand-chose. Il semblait se terminer en cul-de-sac dans une sorte de minuscule salle de forme irrégulière ou l’on aurait peine a tenir à trois. et ou la lumière y arrivait à peine. Désappointée, Iris s’approcha du bout du tunnel et y plaça sa main. Rien. Elle était vraiment déçue. Son intuition lui avait pourtant soufflé une grande découverte! Elle se tourna vers Richard, qui passait ‘entrée de la « pièce » et allait dire quelque chose quand les murs se mirent à luire d’une lumière bleutée ; et qu’une partie du fond s’efface littéralement, laissant place à un tunnel blanc éclairé de la même façon.

De toute façon concernant l'histoire et tout ce qui s'y rapportait, il lui laissait volontiers. Là-dessus, il mettait en touche, sans chercher visiblement à la faire changer d'avis. La connaissant, et surtout sachant qu'au final elle était quelqu'un possédant une mémoire de tout, un peu énorme pour son âge, il n'allait pas chercher à lui faire entendre raison. Elle était aussi difficile à convaincre qu'un pitbull lâchant un os c'était pour dire n'est-ce pas ? Oui enfin malgré tout, il fallait quand même différencier l'histoire dans son sens large, et ce qu'elle venait de démontrer. Ce n'était pas franchement pareil, notamment concernant ce qui s'était passé avec SG-1, mais bon, si on commençait à partir là-dessus, on ne sait vraiment pas ou tout cela allait les mener. Continuons plutôt la conversation sur toute autre chose. Même si on restait dans le même genre de sujet.

Il secoua légèrement de la tête, bien sur, en chevalier ou en samouraï, qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre, ce n'était pas vraiment le genre dont il avait dû être dans une vie antérieure en tout cas, il ne doutait. Beaucoup même.

"Evitons de parler des vies antérieures et de tout cela voulez-vous, même si là ce n'est que de l'imagination. Vous imaginez un peu trop loin d'ailleurs, vous devriez en faire un livre, du moment que je n'apparais pas dedans dans ce genre d'accoutrement."

On parlait bien évidemment par rapport au samouraï, de toute façon, il essayait toujours quand la conversation tournait autour de lui, de changer de sujet ou de revenir sur quelqu'un d'autre. Il n'aimait pas particulièrement être mis en lumière, même dans une simple conversation. On était quelqu'un de l'ombre tout simplement.

"Ce ne sera pas vraiment une carte verte pour vous Iris, vous seriez naturalisée américaine. Et soyez patiente, ça viendra, comme le reste."

Enfin toujours est-il que pour le moment il récupéra le dessin, sans réellement comprendre de quoi il s'agissait. Enfin de toute façon il avait à peine eu le temps d'essayer de comprendre cela qu'il était embarqué par Iris dans ce petit tunnel, corridor, va savoir. En tout cas, il fallait se serrer, et on ne pouvait pas dire qu'il avait beaucoup d'espace pour lui.

"Iris ! Ne partez pas comme ça !"

Tu parles, on pouvait toujours essayer de la raisonner, ce n'était pas pour autant que cela marchait. En tout cas, marcher dans ce genre d'endroit pour lui, ce n'était pas des plus simples. Bon il pouvait encore bouger les bras, les jambes et tout, mais faire de grands mouvements, complètement impossible. Il faudrait vraiment élargir tout cela, voir même en hauteur aussi. Enfin on finit par arriver dans une salle. Déjà c'était un peu mieux pour marcher. Et pour se tenir. Il fronça légèrement les sourcils en voyant Iris s'approcher de la fin du tunnel, qu'est-ce qu'elle allait encore faire ?

"Iris, ne touchez pas à.."

A trop tard surtout. Puisqu'elle venait de le faire, mais visiblement rien ne se passa en tout cas. Fort heureusement. Enfin il avait à peine prononcé ces mots que lorsqu'il avait commencé à être un peu plus dans la pièce, les murs commencèrent à virer au bleu, tiens c'était quoi encore ce foutoir ici ? Et que quelque chose coulissa pour finalement laisser apercevoir un nouveau tunnel, cela ne lui disait rien qui vaille franchement, mais alors pas du tout.

"Iris vous prenez ça et regardez ou vous marchez surtout !"

Avant de lui tendre une torche, il en fallait toujours une de toute façon avec elle, surtout qu'elle était capable de filer dieu sais ou, et sachant ou on allait, il valait mieux en avoir une. De son côté, sortant de derrière son dos, certainement attaché à sa ceinture, il sortit son arme de service. Quoi ? Pas la peine de le regarder comme ça ! Il était armé, mais bon, on n'était jamais trop prudent n'est-ce pas ? En tout cas si une bête affreuse sortait de cet endroit, on lui enverrait toutes les balles de calibre 45 de son chargeur. Cela lui ferait les pieds.

La jeune fille lança au militaire un regard innocent. Ben quoi ? il ne se voyait pas en samourai ? ou en mousquetaire ! Ou encore, puisqu’il était américain, en Zorro. Elle imagina une seconde Richard en Zorro, avec sa cape noir et son chapeau et se mordit la lèvre pour en pas éclater de rire. Devant Monastorio, sur qu’il balancerait l’épée et faire un Z au canon.

- trop tard ! je viens d’avoir un aperçu de vos différentes incarnations … et vous détesteriez.

Elle se mordit encore une fois la lèvre pour ne pas se mettre a rire avant de revenir au serieux de la conversation sur son éventuelle carte verte ou naturalisation. La patience n’était pas son fort. Elle avait tendance a vouloir que les choses bougent vite, ce qui était pure utopie quand on parlait de l’administration, encore plus quand c’était l’administration militaire, et davantage encore quand il s’agissait de nommer un nouvel américain.

- Je sais. Mais en attendait il me sera difficile de me promener dans le pays. Mon passeport n’a pas le bon visa.

Venir ici était déjà une grande victoire, et Iris le savait. Sa petite pique n’était qu’une gentille plaisanterie sans méchanceté. Mais tout ceci nous avait donc conduit dans la petite « pièce » à présent éclairée d’une lumière bleutée qu’on ne savait quoi avait déclenchée. Pas elle, elle en était sure. Richard ? Possible. En tous cas, une nouvelle énigme venait de s’ouvrir en même temps que le nouveau tunnel, dont le sol et les parois était protégés d’un revêtement blanc éclairé d’une même lumière bleutée.
La jeune extra terrestre allait se lancer dans l’exploration quand son mentor, ouai ouai minimum, après avoir tenté vainement et par deux fois de l’empêcher de faire ce qui au premier abord ne ressemblait pas du tout à une bêtise, lui tendit une torche, accord tacite d’exploration, pendant que lui-même sortait de sa ceinture son arme de service.
Iris haussa un sourcil.

- Vous vous sentez seul sans lui ? Je peux vous protéger de la poussière vous savez ….

Il était d’ailleurs a noter que de la poussière, il n’y en avait pas dans le nouveau tunnel. Sans doute une système antistatique qui l’empêchait d’entrer. Mais bon finalement, que Richard ait une arme n’était pas si mal. On ne savait pas ce que ça allait donner.

- C’est Ancien. Par Ancien, je veux dire extra terrestre, pas vieux ! quoi que si, c’est vieux aussi … c’est du vieil Ancien. Bref, j’avais raison !

Elle montra le dessin.

- Vous ne voyez toujours pas ce que c’est ?

Avant d’entrer dans le nouveau couloir, armée de sa lampe torche qui ne servait à rien. Il était relativement court, et menait à une salle ronde ou ne se trouvait … qu’un fauteuil. Un fauteuil étrange mais un fauteuil. Deux grandes consoles faisaient le tour de la pièce, ne laissant que la place de la porte.

Iris allait passer la porte de cette pièce quand un rayon de lumière bleue sembla la scanner, faisant de même avec Richard. Seulement voila : si le militaire était porteur du gène ancien, ce que la jeune fille ignorait, celui d’Iris avait été altéré par les manipulations. La lumière vira doucement au orange pendant qu’une sorte de « cage » électromagnétique se mettait en place. Encore heureux que les atlantes n’aient jamais été adeptes du « on tire d’abord on interroge ensuite ! » Elle posa son doigt sur un « barreau » et le retira avec un OUTCH . C’était électrique.

- Je crois que le système de sécurité ne me reconnait pas comme membre de la famille … Visiblement il vous préfère a moi !

ce qu'elle n'était pas sure d'apprécier. Ca avait du être programmé par une femme ....

Il ne préférait de toute façon même pas savoir à quoi elle pensait quand elle parlait de ses vies antérieures. De toute façon la connaissant, elle devait déjà se retenir de rire face aux images que cela lui avait donné, pour cela qu'il n'insista pas vraiment le sujet. Bien au contraire à vrai dire, puisqu'il n'ajouta strictement rien du coup, on préféra partir sur un tout autre sujet, bien que maintenant on entrait dans un sujet un peu plus houleux, il s'agissait de son futur sur la planète Terre. Enfin surtout de ce qu'elle allait devenir. Il pouvait aisément comprendre qu'elle souhaitait que cela se passe rapidement, que ce soit vite fait pour aller explorer cette nouvelle planète, mais la bureaucratie américaine était toujours aussi frileuse finalement concernant les aliens. Enfin surtout concernant les aliens de toute façon.

"Tout vient à point qui sait attendre Iris, et on travaille d'ailleurs sur ce point pour le moment."

Enfin oublions ce sujet pour le moment alors qu'on s'engageait dans le couloir. Certes, il avait une arme, mais bon, il le valait toujours mieux, surtout quand on sortait avec Iris et qu'elle vous trouvait de nouveaux trucs à explorer. De toute façon actuellement, il ne faisait que suivre, on ne pouvait pas vraiment dire qu'il comprenait quelque chose à tout ce qu'elle venait de voir, de dessiner et tout, loin de là. Du coup, on servait plus comme garde du corps qu'autre chose, elle était capable de se mettre dans de sacrées situations de toute façon.

"Ancien comme dans les Anciens ? Comme dans l'avant poste en Antarctique ? Ou comme ancien dans vieux ?"

Non parce que si c'était extra-terrestre, on allait encore penser que tout lui tombait dessus et que cela faisait une sacrée tuile quand même. A croire que même le projet le poursuivait finalement au travers de ces vacances. Enfin pour le moment on arriva dans une nouvelle salle qu'on scruta avec son arme, enfin plutôt on la pointa dans les alentours, histoire de vérifier qu'il n'y avait pas de menaces dans l'immédiat. Visiblement non, à part un fauteuil, peut-être semblable à celui en Antarctique, et deux consoles, il n'y avait rien d'autre. Enfin jusqu'au moment ou un rayon sorti d'on ne sait ou commença à les scanner. Bon c'était quoi encore ces tests à la Star Trek ? Ils allaient se calmer oui ?

Visiblement lui, n'avait aucun soucis, puisqu'il ne se passa rien, mais Iris ce fut tout le contraire vu qu'elle fut bloquée dans une sorte de cage magnétique et qu'elle ne pouvait pas faire grand chose pour en sortir.

"La prochaine fois Iris, évitez de vous explorer dans des coins que vous ne connaissez pas ! Vous voyez ou cela vous mène. Bon trouver comment vous sortir de là."

Et tout d'abord, de toute façon, ranger son arme. Visiblement il n'y avait pas de danger dans les environs, bien qu'on restait assez prudent. Le problème venait du fait qu'il ne savait pas par ou commencer, avec cela, on était avancé non ? Jeter un premier coup d'oeil sur les consoles, sans réellement comprendre de quoi il s'agissait. C'était en Ancien et il ne savait pas le lire de toute façon. Il regarda le fauteuil, peut-être qu'il fonctionnait comme celui en Antarctique et cela ne faisait rien de toute façon de tenter en s'asseyant dedans pour voir si cela ferait quelque chose. S'il ne se passait rien, c'est qu'il n'avait pas le gène, sinon, il verrait ce qu'il pourrait faire. On verra le résultat, mais il tenta. Il fallait bien faire quelque chose de toute façon.

"Espérons que ce fauteuil fonctionne."

Iris était toujours dans sa cage en regardant ce qu’elle pouvait du paysage visible. Elle était la seule des deux capable de lire les indications, ce qui n’arrangeait personne.

- Ben maintenant au moins vous savez ! C’est ancien comme Ancien ! On dirait une sorte d’avant poste mais ça a l’air tout petit ….

Richard, l’arme toujours a la main, avait fait le tour de la petite pièce. Les consoles s’étaient allumées sur son passage, et clignotaient maintenant de multiples symboles, montrant les environs. Sur un grand écran apparaissaient la zone de la ville abandonnée, avec des points signalant surement les terriens qui s’y promenaient. Un point rouge marchait tranquillement parmis les points bleus. Au centre, sans doute l’avant poste. Ce qui laissait supposer que le site archéologique était loin d’avoir tout révélé. Dans cette représentation de l’endroit ou se trouvaient le terrien et l’extra terrestre, un point rouge et un point bleu.

Richard avait finit par s’assoir dans le fauteuil de commande et Iris avait haussé les épaules.

- Sinon il faudra juste trouver la source d’énergie ! Ça devrait suffire pour faire disparaitre la cage. Mais vu que tout s’est allumé ça devrait marcher !

Si il avait le gène … ce qui tous les terriens n’avaient pas. Et visiblement il fallait avoir un gène précis et pas un gène manipulé. Richard s’était assis dans le fauteuil. Celui-ci s’alluma soudain, s’inclinant pou générer une sorte de vu panoramique de … d’en fait l’endroit qu’il voulait. Il suffisait au militaire d’y penser pour changer d’endroit ou mettre en marche une machine, le fauteuil transformant l’impulsion en commande informatique.

- Woaho …. Je crois que vous venez de prendre le statu d’ancien …

Ce qui n’empêchait pas la cage d’interdire a la jeune fille tout mouvement. Elle ramena donc son attention à Richard.

- Apparemment, je suis une menace pour cette machine … il faut que vous lui donniez la commande de me libérer et de me donner accès !

Elle réfléchit une seconde.

- Du moins je crois. Elle doit voir mon code génétique comme une tentative d’intrusion alors que le votre est confirmé.

Sur les écrans des deux consoles, des images apparaissaient et disparaissaient rapidement, supportant des textes. Iris n’avait pas le temps de les lire et de toutes façons, ne s’en occupait pas. L’une des consoles s’éteignit soudain, et une sorte de "fossé" commença a s'élargir autour du fauteuil. Cependant, celui ci reposait sur une sorte de cercle qui le maintenait visiblement en sécurité.

"Bordel qu'est-ce qui se passe ?"

Plus pour lui-même que pour les autres quand le fauteuil s'activa. Rien ne se passait réellement comme on le voudrait en tout cas, il avait simplement suffi de s'installer dans ce fauteuil pour que tout déconne par la suite. Tiens apparemment, il avait le gêne, de toute façon comment savoir auparavant s'il l'avait ? Bonne question. En tout cas c'était le cas. D'ailleurs, il était resté assez sceptique pour le coup quand le fauteuil s'inclina et qu'il se retrouva quasiment la tête vers le plafond et que pas mal de choses commencèrent à s'activer au-dessus, sans qu'on sache exactement ce que tout cela était. Bon, réfléchissons bien, enfin avec l'aide d'Iris. S'il comprenait bien tout ceci, cela fonctionnait par la pensée. Donc tout ce qu'il pensait, ce machin, cette machine s'activait. On pouvait désormais aisément comprendre pourquoi cela faisait bizarre de s'installer dans ce genre de fauteuil quand même.

"Iris, j'essaye de me concentrer, alors ne me donnez pas trop d'informations à la fois. Bizarre ce machin."

Bon alors qu'on commençait visiblement à comprendre le principe de tout ce qui se passait avec ce fauteuil, il serait peut-être temps finalement de penser à libérer Iris. Enfin avant tout, comprendre comment cela fonctionnait, car malgré tout, il fallait utiliser ses mains dans cette espèce de gélatine sans qu'on sache vraiment de quoi c'était fait. Je vous jure, dans quoi encore elle était entrain de l'embarquer. Enfin pour le moment penser, et réussir à faire comprendre à cet engin de malheur d'enlever les barreaux autour d'Iris, histoire qu'elle puisse se mouvoir comme elle le souhaitait.

"C'est bon là ?"

Non parce que mine de rien, même sans le remarquer, le fauteuil tournait quand on commençait à l'utiliser et il n'observait pas vraiment Iris, au contraire, on avait plus l'air concentré sur ce qui se passait au-dessus de lui en fin de compte. Et tout autour, disons que pour le moment on en était déconnecté. Tout comme le fait qu'un trou béant commençait à voir le jour tout autour du fauteuil qui lui restait bien sagement à l'abri. Bien de la chance qu'il ne regardait pas, sinon on pourrait se demander ce qui se passait encore. Téléportation ? Un vaisseau ? Mars Attack ? Non pour l'instant, on espérait avoir réussi à libérer Iris, et ensuite, difficile de savoir exactement à quoi penser.

"Ça marche vraiment avec la pensée ? Tout ce que je pense il le fait ?"

Elle la spécialiste, lui ne faisait que tout faire sauter, bien qu'il avait lu les rapports sur les Anciens et tout ce qui allait avec, mais tant qu'on ne voyait pas de ses yeux, on restait quand même assez sceptique. Même plus que sceptique.

La cage magnétique s’effaça comme elle était venue, et la jeune femme s’approcha du fauteuil, protégé sur son ilot par une sorte de bouclier lumineux. C’était normal, et Iris le savait, mais c’était quand même impressionnant. Elle ne connaissait cette technologie que par le savoir hérité des ancêtres sans jamais l’avoir vu fonctionner, et ça changeait tout.

- Oui c’est bon ! je suis libre de mes mouvements ! il faut que vous désactiviez maintenant la protection du siège sans quoi vous allez y rester coincé.

Elle se dirigea vers une console et manipula quelques éléments, éclairant la petite pièce d’une lumière bleue, les avertisseurs orange s’éteignant doucement. Richard était toujours dans le fauteuil qui tournait au gré des questions que se posait son esprit.

- En fait le l’appuie tête reçoit vous données neurologique et l’influx nerveux qui arrive au cerveau et traverse les connexions synaptiques, les décode et les transforme en flot d’informations informatiques. Les coussinets sur lesquels reposent vos mains s’occupent de transmettre tout ce qui est géométrie spatiale.

Ca, c'était l'explication scintifique maximum qu'elle pouvait donner ... la jeune fille se retourna vers le militaire avec un sourire d’enfant devant un sapin au matin de Noël, une lumière de curiosité bien connue dans les yeux.

- Vous êtes le maitre de cette base ! qu’est ce que ça fait ?

Elle se retourna vers les consoles et les manipula de nouveau.

-C’est un avant poste d’observation, pour voir l’acclimatation des populations restées sur Terre. Je suis prête a parier qu’il y en a sur tous les continents ! Il y a la-dedans une sommes de données impressionnantes …

Elle manipula quelques données sur la console et regarda les points lumineux sur la carte

- Ca c’est vous, ca c’est moi … tiens je ne suis pas la seule ET dans le coin !!

Elle se tourna vers le militaire, toujours perché sur son fauteuil

- Dites, ça ne vous dirait pas de descendre de la ? je n’ai aucun contrôle sur le fauteuil, fous êtes les seul !

Plus facile à dire qu'à faire finalement, parce qu'elle croyait vraiment qu'il avait un contrôle sur tout ce qui se passait ici ? Déjà qu'on avait du mal à penser qu'on était un alien, ou plutôt qu'on avait un gène alien en soi pouvant faire fonctionner cet appareil, alors lui dire de faire cela, ou tout autre chose, fallait le temps qu'ils comprennent déjà comment cela fonctionne. Bien en attendant, couper ce pseudo bouclier, bien se concentrer sur la protection pour la désamorcer, enfin en tout cas la désactiver. Quelques efforts, et on y sera non ? Réouvrant les yeux, il fixa les alentours, visiblement plus de barrière donc c'est que cela devait être bon désormais. A première vue oui, bon en même temps pour tester, il fallait descendre de là et y aller, pas trente six manières. Il préféra même pas faire attention au charabia scientifique que lui sortit Iris concernant l'utilisation de ce fauteuil, c'était de toute façon bien trop développée pour lui, et surtout pour qu'il comprenne exactement comment cela fonctionnait.

Encore que, toute la partie énergie et transmission de l'énergie, il pouvait comprendre, c'était la partie génétique et tout le reste, qui resterait visiblement de côté.

"Je me contenterais de savoir que c'est moi qui fait tout ce truc."

On ne voyait pas vraiment ce qu'était entrain de faire Iris, mais apparemment elle s'amusait. Oui enfin maître de cette base, un grand mot. Disons simplement qu'il avait de la chance d'avoir le bon gène tout simplement pour faire fonctionner l'appareil.

"J'ai surtout la chance d'avoir le gène, rien d'extraordinaire là-dedans."

On écouta la suite quelques instants, avant quand même de se décider à bouger. Bien comment on arrêtait ce machin ? Par simple volonté ? Peut-être. Va savoir toujours est-il qu'au bout d'un moment, même en étant indécis, on se redressa sur le fauteuil, qui fit de même. Visiblement il suffisait de le penser pour que tout se calme. Voyant que tout était calme, il sauta sur ses pieds, s'éloignant légèrement de cette machine.

"J'avais bien dis de ne toucher à rien Iris !"

Drôle d'expérience en tout cas, enfin elle avait dis quelque chose qui l'avait interpellé désormais. Enfin espérons en tout cas qu'il puisse la rejoindre désormais, s'il n'y avait plus le gouffre autour de lui. En tout cas si c'était possible, il le ferait avant d'essayer de savoir quelque chose.

"Quel est l'autre ET dans les environs ?"

Elle sortait que c'était lui, et elle s'en mangeait une. Façon de parler bien sur, ce n'était pas le genre de frapper, il la priverait de chocolats tout simplement. Enfin en tout cas, au lieu d'observer toutes les données, laissons cela aux professionnels, il allait falloir appeler le SG-C.

"Je vais devoir informer le SG-C de votre "trouvaille", les vacances sont finies."

Iris hocha la tête en continuant à manipuler la machine comme si elle avait fait ça toute sa vie. Ce qui du reste était presque vrai. Elle connaissait la machine depuis une lointaine vie antérieure, dans le sens propre du terme. L’un de ses ancêtres avait du la manipuler.

- En fait vous pouvez quasiment tout diriger de la ou vous êtes. Perché peut être, mais haut perché alors !

Tout ceci amusait prodigieusement la jeune fille qui continuait ç faire défiler les information depuis la console ou elle se trouvait, tout en jetant de temps à autre un œil à son père d’adoption informelle et informulée.

- Tout le monde n’a pas cette chance… j’ai même cru comprendre que c’était relativement rare. Du coup on est quasiment de la meme famille. Après tout votre gène ancien et le mien doivent être plus ou moins contemporains non ?

Richard avait fini par trouver le moyen de descendre de son perchoir pour la rejoindre, la « douve » de protection s’étant refermée à mesure que le fauteuil descendait, non sans oublier son role de nounours grognon et moralisateur. Il avait le gène paternel aussi. C’était certain. Mais ça il ne l’admettrait jamais en public. Meme pas sur qu’il le reconnaisse en privé d’ailleurs ! Sur ce coup la, elle avait un avantage : elle savait parfaitement ce qu’elle faisait et donc qu’il y avait bien deux ET proches. L’un était elle-même l’autre étant dehors.

- Allez savoir ! vous êtes peut être devenu un alien en activant votre gène caché ….

L’edorke tira moqueusement la langue dans une moue amusée avant de poursuivre plus serieusement.

- Regardez : au centre le point rouge, c’est moi. Le bleu à coté, c’est vous. L’ordinateur a pris en compte le développement de l’espèce humaine et la reconnait. Le cercle autour de nous sur le radar, c’est la salle du fauteuil. Ce qui laisse d’ailleurs à penser que cet avant poste est plus grand qu’on ne le croit vu qu’il semble y avoir des salles. Sur le second tableau, la – elle montra un graphique – c’est l’extérieur. On peut reconnaitre la mesa, et les touristes, dont un est en rouge. Je ne sais pas si il y a des drones ici ou si on peut les envoyer.

Elle zooma sur le second point rouge

- On ne sait pas s’il est hostile ou non. Laissons le tranquille, après tout tous les extra terrestre ne sont pas méchants et il est peut être simplement venu visiter le site …..

La jeune fille se mordit la lèvre pensivement avant de laisser sortir ses doutes.

- Si vous les appelez, ils vont faire valoir le secret défense et la sécurité nationale. Ils vont massacrer le site pour récupérer ce qu’il y a ici. Etes vous certain que ce soi necessaire ?

Il n'entrerait même pas dans la conversation concernant les gènes et le reste. Contemporains, pendant qu'on y est, ils étaient des cousins éloignés qui ne s'étaient pas revus depuis des années. Normal ils n'habitaient pas sur la même planète vous me direz ! Enfin tout cela, ce n'était pas franchement de son ressort de toute façon, mais plutôt à des spécialistes du SG-C qui serait capable de décoder toutes les données de ces ordinateurs, si on pouvait appeler cela des ordinateurs vu que c'était pour le moins, bien plus développé en tout cas. Enfin intéressons non plutôt à ce qu'elle venait de lui expliquer concernant ce qui les entourait, enfin la description des lieux, ainsi que finalement ceux qui étaient dehors. Bien, jusque là, il suivait, en même temps, ce n'était pas franchement difficile quand même.

Alors comme cela il y avait quelqu'un dehors qui semblait être différent ? Un alien ? On en doutait quand même, ce serait vraiment rare, et pour le moins bizarre, qu'un alien se trouve sur le même lieu qu'eux finalement. D'autant plus qu'on ne savait pas sur quoi se baser cette machine infernale pour analyser l'espèce humaine, enfin les gens.

"Encore faut-il que ce soit un alien. J'imagine mal Thor venir faire un petit tour juste pour observer des ruines."

Sceptique ? A peine, très peu même. Enfin toujours est-il qu'il fallait quand même en avoir le cœur net. Mais comment découvrir de qui il s'agissait sans véritablement le voir ? Si bien sur, il s'agissait d'un alien, ce dont on doutait encore.

"Vous arriverez à savoir sur quoi se base cet ordinateur pour "analyser" les personnes et les lieux ? Peut-être parce que cette personne a une anomalie ou je ne sais quoi qu'il n'est pas en bleu."

Après tout, autant être certain, et puis c'était une hypothèse comme une autre bien entendu. Enfin toujours est-il en tout cas, qu'envoyer un drone cela ne serait pas franchement le bienvenue, et cela tuerait plus que simplement cette personne en rouge, dont on n'était pas sur que ce soit un alien.

"Et pas de drones, on est pas là pour que cela finisse en bain de sang. Toujours est-il que le SG-C doit être contacté. Je vois mal cela restait comme ça le temps qu'on parte vers la base et qu'on revienne avec des spécialistes. Et surtout si des gens viennent faire un tour, vous l'expliquerez comment ? Donc je les préviens."

Avant de bien sur, sortir le téléphone portable de sa poche, seul soucis, on ne captait pas là sous terre, sans oublier bien entendu que ressortir simplement pour dire de téléphoner, cela paraitrait légèrement bizarre à ceux extérieur qui le verrait sortir de nul part.

"Votre engin peut envoyer un signal ? Morse ? Radio ?"

Iris se contenta d’un sourire discret en se concentrant sur la machine sur laquelle elle travaillait en entendant l’absence de réponse de Richard. Visiblement, l’idée d’être un cousin lointain d’extra terrestres ne l’enchantait que modérément.

- Votre absence de réaction me pousserait presque a penser que cette idée ne vous enchante pas. Un jour je vous ferai une leçon d’histoire sur nos racines communes !!

Elle ponctua sa tirade d’un mouvement d’index moralisateur vers le militaire. Elle ne croyait naturellement pas qu’il puisse avoir quoi que ce soit contre les extra terrestre, sans quoi leur relation ne serait pas ce qu’elle est. Mais c’était toujours amusant de le voir soudain prendre ses distances des qu’on le menaçait de plus de proximité. Dans le cas présent familial. En plus il était focalisé sur autre chose.
Un extra terrestre inconnu par exemple. Iris chercha quelques secondes en manipulant les commandes et montra les symboles qui venaient d’apparaitre sous les points, désignant chacun par sa nature.

- C’est un alien. C’est écrit la. Ceci dit ça ne dit pas quelle est sa nature. Il a l’air de visiter le site. Vous savez, Thor n’est pas le seul extra terrestre a venir villegiaturer – bonjour le néologisme ! – sur Terre ! il y a des goa’uld, regardez Seth par exemple, des tok’ra, au moins une edorke, un jaffa et une …. Elle est quoi Vala ? Bref a mon avis il y a de nombreux ET qui se balladent sur cette planète. Si ça se trouve c’est le centre touristique du coin !

Ses doigts frolèrent de nouveau l’appareil pendant que des textes s’affichaient et s’effaçaient avant d’etre remplacés par d’autres.

- Je ne comprends pas tout. Le sens je veux dire. C’est du jargon scientifique, des chiffres, des diagrames, … en fait je crois que l’appareil scanne la zone et en etudie les données pour elaborer un echantillonage Ensuite il classe selon les données anterieures pour prendre en compte l’évolution. EN gros. C’est tout ce que j’ai compris.

Elle reflechit une seconde a l’hypothèse de Richard. Une anomalie ?

- En fait j’en sais rien. Je ne comprends rien au charabia qui est écrit la. Juste ce que je vous ai dit. Et pour les drones, ils sont toujours offensif ? je veux dire … il n’y en a pas qui soit la pour l’observation ? il y a normalement des caméras mais je n’arrive pas à y avoir accés.

La jeune fille soupira. C’était toute la mesa verde qui risquait de dipsaraitre. Elle n’aurait jamais du « découvrir » l’endroit.

- Si … par contre il y a toute un truc pour trouver la fréquence et je ne sais pas m’en servir.

Elle appuya sur une touche « scan » de l’appareil, à tout hasard, et une serie de chiffre s’afficha. Sur l’écran « radar » le point rouge qui n’était pas Iris faisait le tour du site lentement et se rapprochait de l’entrée de la base.

Il ne comprenait toujours pas la moitié de ce qu'elle disait de toute façon. A vrai dire, déjà au départ, il n'était pas du genre à farfouiller dans les trucs techniques, c'était un homme d'action, donc forcément quand on lui demandait de manipuler des engins aliens histoire de trouver des preuves, ce n'était pas franchement son rayon. Encore que, si c'était pour les découper, et essayer de comprendre comment cela fonctionnait cela il le faisait, mais après comment cela marchait exactement, il n'était pas un spécialiste, et encore moins des Anciens. Alors savoir se servir de tout cela, nul doute que ce ne serait pas pour lui. De toute façon au travers de tout ce qu'elle venait de dire, il n'avait pas vraiment retenu beaucoup de choses. Il restait un militaire, et là on avait à faire à un appareil, une zone alienne qui sortait de leur champ de compétences, notamment par le fait qu'aucun des deux n'étaient réellement un spécialiste là-dedans.

"On évite les drônes j'ai dis, surtout qu'ils sont contrôlés par le fauteuil et j'ai pas envie de causer un génocide dans les environs. Donc on va éviter. En attendant, essayez de trouver une fréquence militaire, dites leur que cela concerne Sierra Golf Charly, ils vous passeront le SG-C. Moi pendant ce temps, je vais aller rendre une visite à ce petit point rouge."

Fort heureusement qu'on partait toujours armé malgré tout pour ce genre de ballades. Mais avant cela, dernières petites recommandations à Iris quand même.

"Et pas de bêtises, pas d'héroïsme mal placé ou vous serez privée de dessert !"

Bien sur la fin c'était dis pour plaisanter, mais le début, on ne plaisantait pas. Qu'elle reste simplement là de toute façon. Ressortant son arme, son Colt M1911, vérifiant qu'il était bien chargé, il braqua sa lampe torche en direction de là ou ils étaient venus tout simplement avant d'avancer, l'arme à l'avant, prêt à faire feu de toute façon dès que cela semblerait hostile. Enfin déjà il faut revenir vers la salle du dôme ou je ne sais quoi, donc déjà il avançait prudemment, et certainement qu'il stopperait avant de pénétrer dans la salle du dôme, histoire d'avoir un angle sur la sortie/entrée enfin là ou ils étaient passé avant de franchir la dalle permettant l'ouverture de cette salle secrète dirons nous. A ce moment là, il éteindrait sa lampe torche, histoire de ne pas donner sa position. Dans quoi est-ce qu'on était encore tombé ?

Méliamne Ménard n'avait pas passer beaucoup de temps à la bibliothèque et sur internet avant de tombé sur des textes qui parlait des ruines de la régions. Un réseau de caverne avec des pictogramme en tout genre. Elle qui croyait devoir subir un exil était peut-être tombé sur quelques chose de gros. Elle savait que la région avait été habiter par les autochtone, mais elle en savait pas qu'ils avait laisser des traces comme ses grottes.

Elle avait tout éplucher ce qu'elle avait pu trouver et stocker dans son ordinateur, elle avait copier toutes les cartes sur la région, autant géologique, que souterraine, toute les études de sols et même les cartes des villes et routes de la régions. La plupart des archéologues ne prenait pas la temps de tout comparer, mais elle avait souvent remarquer que le temps était cyclique et que les population avait tendance à toujours s'installer selon des schémas semblable.

Elle avait découvert que ses habitant étaient appeler Anasasi, et sans qu'elle sache pourquoi, ce mots la poussait à vouloir en savoir plus, ce peuple lui semblait plus qu'important, mais elle ignorait pourquoi. Elle en avait trouver parfois quelques mentions dans des textes obscurs, mais les civilisations amérindienne n'était pas spécialité, ayant passer trop peu de temps de sa courte existence en Amérique et ses populations n'ayant pas évoluer aussi rapidement que celle de l'Europe pour qu'elle s'y intéresse activement.

Elle prit plusieurs jours à recueillir les renseignement qu'elle jugeait utile avant de prendre un bus pour Cortez. Rendu en ville, il ne lui fut pas trop difficile de trouver les grottes, les gens du coins était fier de cette endroit et le lui désignèrent sans problème. Elle s'arrêta quelques secondes devant l'entrée du réseau de galerie pour prendre le temps de respirer. Sa première véritable enquête seul sur le terrain, c'était presque grisant, elle sentait qu'elle approchait d'une découverte capitale.

[partons du principe que Meliamne entre par le couloir par ou sont entrés Iris et Richard ^^ ]

IL n'était en général pas facile de savoir ce que pensait Richard. Il était passé maitre dans la dissimulation de ce qu'il pensait, et une fois sur deux elle se trompait, même si la jeune extra terrestre commençait à connaitre suffisament le terrien pour savoir a peu prés comment il réagissait. Et la, elle était préte à parier qu'il avait compris encore moins qu'elle ce qu'elle venait d'expliquer. IL avait donc soigneusement evité de dire quoi que ce soit pour revenir à un sujet qu'il connaissait mieux: les drones et leurs applications.

- Mais je suis sure que .... bon d'accord ... je vais essayer de le contacter votre sierra golf charly! et comme je suis hyyyyyper intelligente, je vais même deviner la fréquence ...

Sur l'écran, une serie de chiffres altérans se complétait au fur et à mesure que le scan trouvait les emissions radio de la zone qu'il couvrait: FM, CB, téléphones portables, police, pompiers, gardes du site, ...

RIchard, quand à lui, avait décidé d'aller voir à quoi correspondait le point rouge, reprenant à l'envers le chemin parcouru, sans savoir qu'il le ménerait à la jeune archéologue qui arrivait dans l'autre sens. La jeune fille ne pu s'empecher de répondre gentiment à la taquinerie.

- Et si je mets le brownie en entrée et la salade en fin de repas, je suis privée de salade?

Il ne fallait pas lui en vouloir, elle detestait la salade. C'était vert et sans gout, et si c'était possible de s'en débarrasser ...
Iris fronça les sourcils quand elle compris que ce nouveau point bleu ne faisait pas que visiter le site : elle y entrait. Elle se tourna vers l'entrée

- Richard! Ri... trot tard ...

Le point rouge se rapprochait aussi.

A l'exterieur, un indien qui pouvait aussi bien avoir 30 ans que 70, le visage long, les cheveux proprement tirés en catogan, arborant un air neutre sur son visage long et buriné, avançait lui aussi vers le tunnel aux petroglyphes. POur tous les touristes, il n'était qu'un indien integré a l'amérique moderne, porteur d'un jean's, de chaussures solides, d'une chemise et d'une veste accordée au pantalon.
Son regard se posa sur la jeune femme, Meliamne donc, et son front se plissa en la voyant entrer dans le tunnel. Il sorti de sa poche un petit objet qui ressemblait à s'y méprendre au symbole des sim's en 3D et la suivit. J'ai toujours dis qu'il ne fallait pas etre humain pour avoir inventé les Sims...

Spoiler:

[HJ : si quelque chose ne va pas, MP! j'éditerai ^^ Les fautes sont en options gratuites, a cette heure ci, pas envie de corriger ^^' ]

De toute façon pour maintenant, c'était un peu tard. Richard s'était déjà faufilé en direction du dôme par lequel il était arrivé, enfin la première partie de l'énigme dirons nous. Car avant d'arriver au dôme qui permettait l'accès à la salle ou se trouvait Iris, il avait fallu traverser un couloir. Bref tout cela pour dire, que coupant sa lampe torche, il se positionna juste au niveau de l'entrée du couloir menant vers la salle ou se trouvait Iris. En gros, il restait dans la pénombre, légèrement protégé par les murs aux alentours. Il n'avait juste qu'à se décaler pour savoir à qui il avait à faire, enfin surtout voir de qui il s'agissait, avant de tirer ou pas. Oui car n'oublions pas qu'il avait son arme avec lui, et ce point rouge, cela franchement, ça ne lui plaisait pas.

Pour l'instant il restait sur ses gardes, attendant simplement de voir débarquer quelqu'un. De plus étant à la fois caché par la pénombre et pas les murs aux alentours, difficile de le voir vraiment, surtout pas au premier coup d'oeil. C'était une bonne planque en somme. Va savoir sur quoi on allait tomber. Franchement, et dire qu'au départ on était simplement venu pour des vacances, pour donner des vacances à Iris et voilà dans quoi on était embarqué. La prochaine fois, on restera à la base. Surtout qu'il n'avait pas beaucoup de choses pour se défendre à part son Colt. Et va savoir si c'était suffisant. La prochaine fois il prendrait des grenades ou du C4. Normal qu'on ait toujours ça sur soi de toute façon, on ne sait jamais sur quoi on pouvait tomber, la preuve non ?

Méliamne resta quelques secondes à regarder l'entrée avant d'y pénétré. Ajustant sa lampe frontale rouge, pour ne pas gêner sa vision, elle lissa sa chemise armany noir et ses pantalon de soie doré et repris son sac contenant son matériel qu'elle avait déposé quelques secondes avant d'entrée dans le réseau de galerie. Elle n'avait aucunement conscience d'être observer par un extraterrestre, elle sentait un regard sur elle, mais elle y était tellement habituer qu'elle ne s'en formalisa pas. C'était une région touristique et elle était belle, il était donc normal que certain regard s'attarde sur elle, bien qu'elle n'ait jamais été très enthousiaste de se genre d'attention.

Une fois dans la pierre, elle entrepris de tout examiné soigneusement, prenant des notes sur la hauteurs, la largeur du boyaux, elle prit aussi des échantillons de roche, avant de s'intéresser au glyphe. Totalement absorber par ses recherches, elle ne remarqua pas que l'homme l'observait de l'extérieur.

Meliamne s'était enfoncée dans le boyau, et son activité de prelevement, ainsi que son pas ne pouvaient qu'alerter le militaire caché dans la pénombre. De la même façon, sa lampe frontale étaient autant d'indices pour indiquer sa position exacte

L'indien qui la suivait, son "sim's" toujours a la main, regardait son activité d'un oeil inquiet et fini par lever son truc, faisant le même geste que celui de presser un citron sur le corps du diamant. Mais si dans le cas du citron on avait le choix entre obtenir du jus et faire exploser l'agrume, dans le cas présent deux rayons nets s'échappèrent des pointes apparents de l'engin, se rejoignant pour n'en créer qu'un. L'homme n'avait pas visée la jeune femme, mais les pétroglyphe qu'elle étudiait, et il comptait bien en détruire l'intégralité.

Si ke rayon était silencieux, le bruit, lui ne l'était pas et était caractéristique de la pierre qui explosait, parfaitement audible aux oreilles du militaire et d'autant plus à celle de l'archéologue qui voyait le spectacle en direct.

- Cet endroit devait rester secret. Et sacré. Je suis désolé.

Dans son bunker technologique, Iris vit soudain ses écrans s'affoler, montrant pléthore de chiffres et de diagramme. Tout ce qu'elle compris, c'est qu'une importe source d'énergie venait d'être déployée. Elle hésita à sortir de la pièce et opta pour une autre option. Sans doute pouvaient elle utiliser le bouclier d'ici. S'il y avait un bouclier. Et si elle y arrivait. Elle se mit donc a la recherche des moyens de défense de l'avant poste.

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