Ou sont passés les anciens?

Bon visiblement, il n'était vraiment pas tout seul dans les parages, actuellement, une jeune femme venait de débarquer avec une lampe frontale et tout l'attirail du parfait archéologue, le seul soucis, c'est qu'elle ne semblait pas vraiment être l'intruse, en tout cas, elle n'avait pas vraiment l'air d'être dangereuse de toute façon. Bizarre tout cela, enfin pour le moment, il l'avait braquée, sans tirer, de toute façon pour qu'elle le voit, cela serait difficile. Mais bientôt il eut la réponse à sa question de savoir qui était l'intrus dans les environs. En voyant, et surtout en entendant le bruit que cela fit, de toute façon un rayon quand cela sortait de quelque part, cela se voyait, cela faisait de la couleur, nul doute que pour retrouver la direction du type cela serait assez simple.

En attendant on sortait de sa cachette, avant d'hurler en direction de la jeune fille.

"A terre !"

Quand à lui en voyant l'autre zigoto commençait à détruire je ne sais quoi avec son rayon, surtout que cela concernait les Anciens, et qu'on avait besoin de tout cela. Enfin que le SG-C aimerait bien récupérer les données, étudier ce lieu, on n'allait pas faire dans la diplomatie, surtout que c'était lui qui avait tiré le premier. Enfin on allait pas attendre qu'il tire une nouvelle fois avant de viser sa main qui tenait le machin, le truc en forme de citron pressé ou je ne sais quoi, on visa et on tira deux balles. En espérant que cela fonctionne et qu'il dégomme soit la main, soit l'objet, voir faire exploser l'objet dans la main.

"A terre ! Armée américaine !"

Avec ça, on allait vachement passé inaperçu.

[Désoler du retard, j'avais pas vu qu'il y avait eu une réponse]

Méliamne continuait de regarder les glyphe quand elle remarqua quelques chose d'étrange, presque délavé sous les gravure et les dessins rupestre, il y avait comme une forme d'écriture, qui semblait beaucoup plus ancienne que les dessins, ce qui était totalement impossible, puisque l'écriture avait été amener par les blanc, elle n'avait aucune connaissance historique d'une écriture plus ancienne sur se continent.

C'était une découverte majeure, mais comme elle se penchait vers les caractères si insolites, elle remarqua qu'il y en avait sur presque tout les mur, en relief si faible qu'il fallait mettre la mains sur certain pour les savoirs là. Tout à sa découverte, elle ne remarqua son poursuivant qu'au moment où le rayon commença à pulvérisé la pierre. Surprise elle se mit instinctivement en position basse et plongea la main dans sa mallette pour aller chercher son arme. Ses parents lui en avait fait cadeau quand elle avait eu quatorze ans et qu'elle avait tenu à pouvoir sortir sans garde du corps.

Elle ne voyait pas vraiment le danger, seulement que cette homme, un fanatique probablement, cherchait à détruire cette découverte et toute ses connaissances qu'elle n'avait jamais cesser de chercher. Elle ne pouvait pas le laisser faire, elle ne se rendait même pas compte que c'était totalement irraisonnable et stupide, elle devait protégé ses glyphes. Elle tira trois salves, comme on le lui avait montrer durant ses innombrables heures d'entrainement obligatoire avec ses gardes du corps avant d'avoir le droit de sortir enfin seule.

Tout à l'adrénaline et à son obnibulation pour les glyphes, elle ne remarqua même pas le militaire dans son dos, pas plus qu'elle ne put l'entendre avec le bruit de son arme et les déflagration de la roche pulvérisé.

Le rayon avait fait sauter le mur sur une bonne partie, détruisant irrémédiablement une partie des gravures. Mais l’homme qui tenait l’agrume (NdA : MEHEUUUU j’ai dit que c’était le diamant des sim’s !!! ) n’avait pas terminé son œuvre. Derrière la jeune femme, un homme était apparu, lançant, alors même que le mur explosait, remplissant le corridor de poussière et projetant des éclats de roche, se proclamant de l’armée des Etats-Unis. Manquait plus que ça. Le chamane, car c’est ce qu’il était, commençait à trouver qu’il y avait beaucoup de monde dans ce couloir pour un repaire secret. Pendant des générations, sa tribu avait protégé et seuls ceux qui pouvaient mettre en marche le fauteuil pouvaient devenir le nouveau chamane. Il ne savait pas vraiment à l’époque comment le chamane précédent choisissait son successeur, et en l’avait appris que lors de son initiation. Pendant des générations, sa tribu, descendante des Anasazis, eux même descendants de ceux qui avaient construit cet endroit, s’était intégré aux différentes vagues de population, protégeant le site et ses secrets. Aujourd’hui, il en était réduit à le détruire pour le conserver. Etrange paradoxe mais la présence d’un militaire rendait cette destruction d’autant plus nécessaire.

Sa réflexion fut interrompue par une salve nourrie qui le força à trouver refuge derrière un bloc de pierre. A croire qu’on en était revenu au far West.

Dans son petit bunker, Iris avait entendu les déflagrations et continuait à tenter de trouver le système de protection de l’endroit. La lumière passa soudain au vert, et gagna le reste du complexe, restant cependant invisible en surface. L’avantage était que cela neutralisait les instruments purement énergétiques en dehors de ceux du poste. Le chamane s’empara de son arme à feu.

Cependant tout ceci, tirs, fragilisation de la roche, ne fut pas sans conséquence et les murs se mirent à trembler, laissant tomber des pierres, voir des blocs. Bientôt, la sortie fut condamnée.

Iris se précipita dans la rotonde

- Richard !!! le couloir va s’effondrer !!!

Ca parfait vraiment en saucisse désormais, tout commençait à redevenir poussière, et ce n'était pas vraiment bon pour eux à vrai dire. D'autant plus que le fameux Chaman dirons nous, n'avait pas l'air de vouloir les laisser tranquilles, bien dans ce cas. On allait devoir se protéger ailleurs. On avait parfaitement entendu Iris, et s'il fallait sauver sa peau, on le ferait. Enfin pour l'occasion, il avait bien une idée bien sur, mais va savoir si cela fonctionnerait de toute façon. Mais bon, il valait mieux essayer plutôt que de rester là enfoui sous les roches. Toujours est-il que ni une ni deux, il fila vers la jeune femme désormais, tirant dans la direction du Chaman, surtout afin d'éviter qu'il réplique.

"Si vous voulez vivre, suivez moi !"

En direction de cette intruse. En tout cas, on lui laissait le choix bien qu'on l'ait attrapé par le bras pour la forcer à le suivre. Enfin après libre à elle de s'échapper, il ne la tenait pas excessivement, bien au contraire, donc bon, se détacher, elle pouvait facilement le faire. En attendant Richard reprit la parole en hurlant en direction d'Iris.

"Filez à l'appareil des Anciens, au fauteuil !"

Lui, il viendrait la rejoindre. Tirant ses dernières balles dans son chargeur, il reprit sa marche rapide en direction de cette zone des Anciens, ce laboratoire tout simplement, forçant même l'allure pour éviter d'être pris au piège si cela s'effondrait. En tout cas toujours est-il qu'une fois sur place, il s'installa directement sur le fauteuil. Il espérait en tout cas qu'Iris soit juste à côté désormais, et va savoir pour l'autre jeune fille. En attendant, il activa le fauteuil comme la première fois, mais de façon volontaire quand même.

"Espérons qu'il y ait assez de puissance dans l'E2PZ du coin pour alimenter un bouclier autour du fauteuil."

En tout cas, c'est ce qu'il essayait de mettre en place par la pensée, et avec le truc tactile et gluant là.

Méliamne ne réfléchissait plus, elle réagissait. Toute cette histoire était beaucoup trop extraordinaire, tout comme ses rêves, si bien qu'elle ne savait plus si elle était éveillez ou endormie. Elle tirait comme elle pouvait sur l'homme qui semblait les menacer et surtout, qui tentait de détruire les glyphe, sa découverte, ces glyphes qu'elle voyait en rêve, elle en était presque sur maintenant, la clé de son identité.

Elle prit conscience de la présence d'un autre quand il fut tout près. Elle leva les yeux vers lui et n'eut que le temps de prendre sa mallette avant qu'il ne l'entraine vers l'intérieur de des galerie. Elle suivit tant bien que mal, elle était entrainer, vêtu pour de vêtements ample, mais tout cela, son cerveau qui semblait flotter, lui rendait la tache difficile. Plusieurs fois, elle failli trébucher. Plus ils s'enfonçait et plus son cerveau semblait ne pas vouloir réagir.

Elle s'arrêta devant la salle qui se présenta à ses yeux comme à la fois impossible et la réponse de son existence, l'incarnation de la folie de ses rêves. Puis, quelques chose se déconnecta en elle, et comme une automate, elle se dirigea vers le fauteuil où était Grant et elle pressa plusieurs boutons, avant de reculer d'un pas et de s'effondrer, sans connaissance.

Les tirs de Richard se répercutèrent sur les parois de la caverne , affaiblissant encore les murs qui commençaient à sérieusement s’effondrer. Richard avait tiré la jeune femme par le bras pour la mener au centre névralgique de la station, et elle avait suivi le militaire.

De son coté Iris avait rapidement obéit à son papounet d’adoption pour se diriger vers le fauteuil de contrôle, en espérant que celui-ci ai définitivement accepté son adn modifié, alors que les vibrations du couloir qui s’écroulait commençaient à se répercuter dans le « labo ». Elle s’installa derrière le fauteuil et se tourna vers l’entrée. Richard et une jeune femme qu’elle ne connaissait pas arrivèrent rapidement, après ce qui semblait a Iris avoir été des jours. En fait, quelques secondes, mais le sol qui vibrait et les affichages qui commençaient à émettre des lueurs d’alerte suspendaient le temps.
Finalement, Richard s’assit dans le fauteuil et commença à le manipuler, faisant apparaitre des graphiques et des plans. Le fauteuil commençait à s’élever, la douve se créant de nouveau autour de l’ilot. La jeune femme sembla soudain agir comme dans un rêve, s’avança vers le fauteuil et manipula quelques boutons avant de s’effondrer. Le plan changea soudain et révéla une autre pièce, allez savoir ou.
Iris se pencha sur la jeune femme évanouie tandis que sous l’impulsion de Richard, un bouclier se mettait en place autour des trois rescapés.
Dans l’entrée, l’indien était de nouveau apparu. Il ne semblait pas avoir particulièrement peur. Pour lui, son devoir avait été accompli et la relève était déjà assurée. Mais il restait le problème de ces trois la. Il leva un sourcil étonné en voyant l’homme commander le fauteuil. IL n’était visiblement habitué à cette technologie mais elle lui obéissait.

- Elle a perdu connaissance ! je ne sais pas ce qu’elle a fait, mais ….

Le fauteuil, son occupant et ses deux jeunes camarades disparurent soudain dans un flash au moment ou la grotte s’affaissait dans le couloir. Ils avaient a peine disparu que l’E2PZ rendait l’âme. Le bouclier disparu.

- Visiblement ça a… on est ou ?

L’endroit était petit, circulaire, contenait un seul et unique moniteur, et était sombre. Iris regarda autour d’elle. Une seule porte était en vue, et le siège ne reposait plus un ilot. D’ailleurs, Richard avait beau penser à ce qu’il voulait, il ne répondait plus. Visiblement ici, l’E2PZ était mort. Ou presque.

La prochaine fois, il allait éviter de prendre des vacances avec Iris en tout cas, car cela n'apportait jamais rien de bon. Enfin toujours est-il que pour le moment, et avec une grande chance, on avait réussi à activer un bouclier autour du fauteuil. Cela ne fut pas vraiment facile, bien qu'on voulait le faire par la pensée, ce n'était pas pour autant qu'il n'y avait pas différentes manœuvres pour y arriver. Enfin en tout cas, celui-ci, ce bouclier donc, arriva juste à temps les concernant pour apparaître et éviter qu'ils finissent sous les rochers. De toute façon la suite, il ne comprit pas vraiment ce qui se passa, vu qu'ils disparurent dans un éclair assez lumineux, pour se retrouver on ne sait ou et avec un fauteuil en panne. Et dire qu'un E2PZ encore alimenté en énergie aurait pu être profitable, on reviendra la prochaine fois.

En tout cas la jeune femme qu'on avait embarqué avec soi, était sans connaissance au sol, sans vraiment savoir comment ça se faisait à vrai dire. Surtout qu'il ne l'avait pas vue faire ses choses sur une console trop occupé avec le fauteuil. Toujours est-il qu'il avait beau essayé actuellement, le fauteuil était hors service. Un léger regard sur les alentours, et impossible de déterminer ou on était. Sur une autre planète ? Ca pouvait expliquer la perte de puissance de l'E2PZ, ou alors avec toutes les années, il s'était épuisé et on était encore dans une nouvelle salle avec une seule porte. Sortant du fauteuil, il se tourna vers Iris.

"Bonne question, comment va la jeune fille ?"

En attendant, il fallait savoir ou on était, et pour l'occasion, déjà voir si on pouvait capter avec les téléphones portables de toute manière. Et peut-être voir cette console.

"Essayons de voir ce que donne cette console."

Et la jeune fille ne semblait pas réellement prête à se réveiller, assomer par la brusque prise de connaissance pour sauver sa vie. Sans finesse, éveiller, puis reparti aussi vite, cela avait été trop pour son cerveau, même avec le gêne des ancien et sa génétique choisie avec le plus de soin possible. Elle ne semblait pas prête à se réveiller, mais cela ne voulait pas dire grand chose. Elle pouvait se réveiller dans cinq minutes, comme dans cinq jours. Du moins elle ne semblait pas tellement blesser, plusieurs coupure sur les bras du au rocher et pleine de poussière, mais sans vraiment plus...

Quand à sa conscience, Méliamne avait l'impression de flotter, doucement dans le noir, si proche de quelques chose, sans pourtant être capable de dire quoi. Plus elle tentait de se raccrocher à ce qu'elle avait proche de la conscience et plus elle avait l'impression de le perdre et de tomber.

[désolée pour l'attente entre chaque post, mais j'y vais à l'inspiration pour l'histoire et j'écris au fil de post!]

Richard s'était approché de la console en demandant des nouvelles de l'inconnue qui leur était tombée dans les bras, littéralement. Elle semblait aller bien, en dehors du fait qu'elle avait perdu connaissance, mais Iris avait beau pouvoir réciter le Vidal de mémoire, elle n'en comprenait pas un traitre mot. La science et elle, quelque soit la matière, ça faisait 4.

- Je crois qu'elle n'a rien. elle n'a pas l'air blessée, juste sonnée. Ou alors vous lui avez fait trés peur! que s'est il passé la bas? j'ai juste vu sur le moniteur qu'il y avait quelqu'un. Et il n'était pas d'ici.

L'Edorke traina, il n'y avait pas d'autre mot, la brunette inconsciente un peu plus loin du siège et enleva sa veste pour en faire une sorte d'oreiller. Elle jeta un oeil sur la porte qui ne portait aucun gond. Visiblement, elle était coulissante.

De son coté, Richard avait activé la console qui montrait une étendue entierement vide. On pouvait juste voir, au milieu, un point rouge et deux points bleus. Visiblement, ils étaient seuls. Iris se rapprocha de son père d'adoption et regarda l'écran qui luisait bien faiblement.

- Je crois que la source d'energie se tarie ... si on veut sortir, il faudrait peut etre l'économiser ... j'imagine qu'il en faut pour ouvrir la porte.Elle doit bien mener quelque part! les Anciens n'auraient surement pas pris le risque de se retrouver enfermés.

Elle reflechit une seconde avant de poser une question. La jeune extra terrestre se mordit la lèvre inferieure

- Pensez vous que la dernière personne , le point rouge, s'en est sorti?

La question était réthorique, Richard n'avait aucun moyen de le se savoir.

- Et vous, ça va?

IL n'avait pas l'air blessé. C'était la première chose qu'elle avait regardé en vitesse quand il était arrivé en courant. Mais Iris avait tellement peur de revivre ce qui s'était passé sur sa planète qu'elle ne pouvait s'empêcher de poser la question une fois le danger éloigné. Son regard soulignait d'ailleurs son inquiétude. L'écran baissa un peu d'intensité. Le système économisait l'énergie pour la mettre dans les systèmes de survie. En espérant, songea Iris, que l'on soit toujours sur Terre.

[ Pas de soucis pour ma part Wink

]

Visiblement on était seul dans les parages, pas que cela le rassurait mais bon, c'était toujours mieux que d'avoir le lourdeau avec eux en tout cas. Toujours est-il que pour le moment la jeune fille avait l'air seulement inconsciente, il n'avait pas vraiment de grandes connaissances en médecine, sauf les premiers soins donc on ne pouvait pas faire grand chose à part attendre. En activant l'appareil on remarqua les deux points bleus et le point rouge, finalement, ils étaient seuls, quand à celui qui avait tenté de les avoir, aucun idée de ce qui avait pu lui advenir en fin de compte.

"Je n'en sais rien, mais visiblement, il se souciait peu du fait que nous, nous survivions. Essayons de trouver comment ouvrir cette porte avec cette console, si j'arrive à la comprendre."

Non parce que tout ceci n'était pas forcément dans une langue que l'on comprenait de toute manière. Enfin toujours est-il qu'il avait l'air concentré sur ce qu'il faisait, sans vraiment savoir si c'était bien ou mal, mais il valait mieux le faire avant de perdre toute l'énergie contenue dans l'E2PZ. On espérait seulement qu'on soit encore sur Terre, car tout était possible, notamment avec un E2PZ. Il détourna un instant le regard de la console pour rassurer Iris, esquissant même un léger sourire pour l'occasion.

"Ca va, je n'ai rien, ne vous en faites pas. En attendant, je crois que vous devriez veiller sur cette jeune fille, à moins que vous compreniez mieux comment ce machin fonctionne."

Car malgré tout on pataugeait là, et il ne fallait pas non plus que cela dure trop longtemps pour trouver une solution.

Plus elle tentait de saisir ce qu'il y avait au limite de son esprit, moins elle s'en sentait capable et plus la gravité semblait lui revenir. Elle avait l'impression d'avoir comprit, l'espace de quelques secondes, ce qu'elle était, pour le perdre de nouveau ensuite. Elle ignorait l'avoir jamais sut, mais le encore lui semblait normal. Elle devait l'avoir su un jour pour avoir un tel sentiment de vide et de ne pas être à sa place.

La gravité lui revint suffisamment pour qu'elle commence à ressentir son corps et ses paupière bougèrent un peu, sur l'impulsion du mouvement de ses yeux, montrant qu'elle allait sans doute bientôt se réveiller.

Richard avait presque esquissé un sourire en lui répondant de façon rassurante, chose assez rare pour être notée. il pronait le plus souvent l'impassibilité et il était la majeure partie du temps difficile de savoir ce qu'il pensait ou ressentait. Iris se demandait donc si c'était vraiment rassurant de le voir vouloir la rassurer. paradoxal, mais bon ...

EN attendant, l'edorke se dirigea vers la jeune inconnue qui commençait à montrer des mouvement sous ses paupières closes. Iris n'était pas médecin, mais elle savait une chose : si les yeux bougeaient, c'était que soit elle revait, soit elle allait se reveiller. La jeune fille reinstalla donc sa veste et regarda dans son sac ce qu'elle avait : barres de chocolat, deux canettes trop chaudes ... un lecteur mp3 et un appareil photo. Pas de quoi sortir d'ici donc! mais elle posa une canette a coté de la jeune femme et proposa l'autre à Richard.

- Vous en voulez? Montain Dew, allegé, pas de sucre, plein de produits chimiques et un peu d'eau.

Et en parlant d'eau ... Richard avait manipulé au pif la console quand soudain le toit sembla s'ouvrir. Ca ne changeait pas grand chose a la lumière, toujours aussi pauvre, mais elle avait pris une teinte brun sale et pour cause : au dessus d'eux, une masse de nuage couleur terre semblait frapper un toit de verre, formant des tourbillons . Parfois, une forme rapide venait taper à son tour le "toit" Quelque chose de plus gros s'arreta sur l'obstacle invisible avant de pivoter sur lui meme et de se dégager. L'extra terrestre ouvrit de grands yeux en reconnaissant un tronc d'arbre et en comprenant ou ils se trouvaient. Du moins vaguement.

- Un fleuve!!! nous sommes sous l'eau d'un fleuve!

Les sédiments soulevés pas le courant étaient caracteristiques et on pouvait meme voir, le temps d'une seconde, passer un poisson. Le toit, en fait, était une version allegée du dome protecteur d'Atlantis ce qui voulait dire ... qu'il fallait partir si l'E2PZ mettait ses dernieres ressources dans cette protection.

C'était de mieux en mieux, non franchement. En attendant, pendant qu'Iris s'occupait de la jeune femme, qui reviendrait peut-être parmi eux rapidement, de son côté, il avait fait joujou. Sans vraiment comprendre sur quoi il tapait en fin de compte, mais bon, pas de sa faute, il ne parlait pas Ancien. Toujours est-il qu'on avait réussi quelque chose, le seul soucis, c'était que cela n'augurait rien de bon, surtout en voyant ce qu'il venait de faire. Même lui avait compris qu'on était sous l'eau. Comme si cela ne pouvait pas être pire qu'auparavant. Mais dans quoi franchement on avait encore débarqué ? Bien, maintenant, il fallait trouver comment sortir d'ici. Surtout que si cette base était sous l'eau, soit elle devait avoir de quoi pouvoir en sortir, des propulseurs ou on remplissait des ballastes, bref, ou alors des combinaisons de plongée, quelque chose dans le genre. En tout cas on espérait que cela change vite. Pour l'instant, essayons de trouver un plan d'ici sur l'ordinateur, si on y arrivait, pour trouver comment filer.

"Et m****"

C'était le cas de le dire. On espérait sincèrement que la protection tienne le temps qu'ils trouvent comment sortir d'ici.

"comment va-t-elle ?"

En tout cas, il avait décliné l'invitation concernant la boisson, on avait quand même beaucoup mieux à faire. On espérait sincèrement trouver un plan sur cet ordinateur, en espérant que derrière la porte qui était dans les lieux, ce n'était pas l'océan, ni même un cul de sac.

"Je vais essayer de trouver un plan d'ici, pour trouver un téléporteur ou je ne sais quoi. Dès que je trouve, vous foncez là-bas avec elle, si elle est réveillée. Et vous ne regardez pas en arrière compris ?"

Elle entendait des voix, lointaine, mais elle n'avait pas vraiment envi de se réveiller, elle avait encore fait un de ses rêves bizarre, même si cette fois, ils s'était infiltrer dans un autre rêve. Mais quand Iris bougea son manteau, elle comprit que quelques chose clochait. Elle n'était pas dans son lit, elle se redressa, trop rapidement. La tête lui tourna quelques secondes.

"Mais qu'est-ce que?"

C'était impossible, sa ne pouvait être qu'un rêve. Mais on ne rêvait pas dans un rêve non? Et il ne continuait pas après que le cerveau avait passer son cycle de phase. Pourtant, elle ne pouvait pas se trouver là, c'était trop délirant.

"Où?"

Elle tenta de se ressaisir, de rationaliser. Se faisant, elle leva les yeux au plafond. De l'eau, des tonne d'eau. Elle se leva doucement pour regarder autour d'elle. C'était presque exactement comme dans certain de ses rêves. Les machines, le dôme étrange, la seul différence, c'était la couleur de l'eau et quelques petit trucs ici et là.

Iris s’était dirigée vers la jeune femme quand elle l’avait entendu remuer, avant d’ouvrir les yeux et de s’interroger sur l’endroit ou ils se trouvaient. A franchement parler, Iris ne pouvait pas lui en vouloir de se poser des questions, elle-même ne savait pas trop comment on était passé de charybde en scylla.

- Comment allez-vous ? Vous vous êtes effondrée après avoir manipulé le fauteuil et on s’est retrouvé ici.

Pour un temps qui risquait de devenir littéralement une éternité s’ils se recevaient l’eau qui tourbillonnait au dessus d’eux sur le coin de la figure. Iris leva d’ailleurs des yeux inquiets vers le dôme pendant que Richard continuait à tenter de trouver une sortie.

- Pouvez-vous vous lever ? il faudra peut être courir.

La jeune extra terrestre lança un regard de défi au militaire qui donnait les instructions à suivre. Il croyait vraiment qu’elle n’allait pas regarder derrière si il y restait ? Il rêvait. He ho ! Elle le connaissait hein ! il avait un peu trop tendance à prendre au sérieux son rôle de héros. Hors Iris n’avait pas vraiment besoin d’un héros mort. Iris n’était pas une idiote, mais elle avait parfois la compréhension sélective. En attendant, elle aida la jeune inconnue à se lever.

Du coté de Richard, un plan venait de s’allumer, montrant une structure en étoile dont ils étaient au centre, et désignant un couloir arrivant à une grande pièce. Un trait de direction rouge le désignait alors qu’au sol, partant du fauteuil une marque rouge, visiblement une indication, se dirigeait vers la seule porte visible. Arrivée à la porte, celle-ci s’ouvrit sans un bruit.

Les lumières s’éteignirent soudain, et le dôme sembla se réduire pendant qu’un craquement se faisait entendre. Une branche de l’étoile changea de couleur. Ce ne devait pas être bon signe. L’E2PZ économisait de plus en plus son énergie.
Iris n’eut pas besoin de grands discours pour comprendre que le système préconisait l’évacuation immédiate de l’endroit en suivant la flèche.

- Richard ! Je crois qu’on nous montre le chemin !

Derrière un mur de la petite pièce, quelque chose cogna. L’eau commençait a remplir un premier secteur, que le système de survie avait isolé. Peut être le temps avait il joué, mais il semblait que l’hermétisme n’était pas parfait. Un peu d’eau commençait à passer sous la porte ainsi dissimulée.

Visiblement, il avait quand même réussi son coup pour l'occasion, toujours est-il que malgré tout, peut-être qu'à force de finalement tripoter cet engin de malheur, désormais, on avait bouffé un peu trop d'énergie. Ce n'était pas vraiment le moment pour les hypothèses de toute manière. Si on restait ici, on risquait de finir sous la flotte, et cela ne serait certainement pas bon. En tout cas, une sortie venait d'apparaître, si on suivait correctement le plan. En tout cas, désormais, il ne fallait plus vraiment attendre. Surtout que de l'eau commençait déjà à débarquer dans la salle. Ce n'était pas bon, vraiment pas bon. Il se retourna en direction d'Iris et de la jeune femme. Pas le temps de toute façon de faire les présentations, on fera cela une fois que l'on sera sain et sauf.

"Aller, vous d'abord, toutes les deux ! Foncez !"

De toute façon, on avait abandonné désormais la console, elle ne servirait plus vraiment à grand chose désormais, et rester dans cette pièce, cela signifiait clairement signer son arrêt de mort en tout cas. Bien maintenant, il fallait espérer qu'il y avait des vaisseaux dans les parages, des jumpers ou je ne sais quoi, pour leur permettre de sortir d'ici tout simplement. En tout cas, leur sortie avait l'air dégagé, et pas d'eau sur le moment.

"C'est clean, on peut y aller. J'espère seulement que cela mène quelque part."

Méliamne se releva doucement en regardant Iris, elle n'avait toucher à rien. Elle était simplement entrer dans la pièce, puis c'était le noir et elle s'était réveiller sur le sol dans cet endroit différent et pourtant familier. Elle avait parfois l'impression qu'elle allait finir folle, et comme chaque fois après un rêve, elle repoussa le tout au fond de sa conscience, elle n'avait pas de temps à perdre avec ses sottises.

Elle s'approcha lentement de la console pour voir ce qui se passait et comme les autres, elle remarqua les chemins qui apparurent, puis les craquements et l'eau qui semblait s'infiltrer. Elle ne comprenait rien à la situation, mais comprenait qu'il leur fallait partir. Elle marcha alors vers la sorti, au moins, en faisant sa, il leur restait peut-être une chance, peut-être que sa débouchait à la sorti, peut-être aussi que ce n'était qu'un rêve... Sa ne pouvait pas vraiment être autre chose non?

Iris n’avait pas attendu que l’eau commence à lécher la semelle de ses chaussures de marche pour comprendre qu’ils étaient très mal partis. L’eau ne montait certes pas vite, mais il n’empêchait qu’elle montait. Bizarrement, elle était moins boueuse que celle qui tourbillonnait au dessus du dôme, sans doute filtrée par son passage sous la porte qui restait cependant invisible aux trois aventuriers de l’avant post perdu.

L’edorke s’empara de la main de la jeune inconnue qui avait commencé à emprunter le chemin. Elle avait beau avoir l’air perdu, il était clair qu’elle avait vite compris que rester à attendre que l’eau les noie n’était pas une bonne idée.

- Venez vite

Se retournant pour s’assurer que Richard suivait, iris entrainait la demoiselle dans le couloir en se rendant compte qu’elle n’avait le souvenir que d’une partie des anciens. Ce qui d’ailleurs n’était pas étonnait, vu qu’ils avaient essaimé partout.

Le couloir donnait sur une sorte d’entrepôt ou se trouvait une version allégée du jumper. A l’intérieur, par la baie vitrée, on pouvait voir 4 sièges. L’eau avançait doucement et Iris s’approcha de ce qui devait être la porte. L’appareil s’ouvrit doucement, dévoilant un medikit d’urgence, des filets avec toute sorte de trucs sans doute très utiles, et une console de commande. Le vaisseau représentait un rectancle de 2 m sur 4. En dehors de ça, c’était un Jumper.
[i]

Il n'était pas un marsouin, ni un plongeur, ni même un fan de natation, alors finir dans l'eau, ce n'était pas vraiment ce qu'il espérait quand même. Enfin en tout cas, maintenant, c'était comme si, on prenait quelque peu ses jambes à son cou, après tout, il serait bien difficile de réussir à résister à Dame Nature de toute manière. Enfin en tout cas, il avait quitté la salle après les filles, préférant s'assurer que tout le monde soit passé, et que finalement, on ne perdait personne en cours de route tout simplement. Toujours est-il qu'au final, en suivant, on déboucha dans une sorte de hangar, et visiblement, sa prière avait été exaucé. Il y avait un engin, pas vraiment un jumper, ou alors en plus petit, mais en tout cas c'était bien là.

"Aller tout le monde à l'intérieur !"

En tout cas, lui c'était ce qu'il allait faire, pour s'installer aux commandes. Logiquement, si on ne se trompait pas, cela serait comme la console et comme le fauteuil en fin de compte, cela se commandait grâce au gène. Enfin espérons le, sinon on était mal. Prenant place aux commandes, il prit les manettes qui servaient certainement à piloter, avant d'observer les alentours.

"Aller tas de ferraille, à ton avis à quoi je pense ?"

Déjà à refermer la porte arrière bien entendu, et par la suite à faire décoller cet engin. Si bien sur, entre deux, on réussissait à faire passer le système d'occultation en mode bouclier et s'il existait ce système bien sur, alors dans ce cas ce serait le paradis. Sinon, il faudrait foncer dans le tas en espérant que ce soit étanche.

Meliamne s'était laisser trainer par cette fille étrange, il y avait quelques chose de déphasée ne elle, quelques chose de si étrange que la jeune archéologue en était destabilisé. Elle qui s'était toujours bien tiré de tout, voila qu'elle perdait pied. Tout cela était trop différent et le problème était que quelques pars, une partie d'elle trouvait cela normal et ça, ça la déstabilisait complètement. Pourtant, une fois dans le vaisseau, elle ne pouvait rien faire d'autre que se reprendre. Reprendre son masque qu'elle avait si souvent eu avant la mort de ses parents, celui de la petite fille froide et trop intelligente pour le commun des mortels. Se masque qui lui permettait d'avoir une paix royal.

Elle reprit un peu brusquement sa main. Elle se retint de lancer une ironie bien placer, elle lui avait certes sauver la vie, du moins peut-être, mais sa ne pouvait être que de leur faute si tout arrivait. C'était bien connu, les militaire n'attirait que des problèmes, pas qu'elle est spécialement quelques chose contre son oncle, mais il n'avait généralement pas de subtilité dans se genre de cas. Ils se pensaient généralement autorisé à tout et elle en avait la preuve avec la façon dont les deux la traitaient, ils étaient totalement dictatorial. Elle se recula ensuite de deux pas pour retrouver sa bulle et son espace personnelle à elle, mais elle se rendit compte que cela la mettait contre le mur et elle dut revenir un peu sur ses pas, ce qui la mit encore plus de mauvaise humeur.

Mais c'était quoi se délire? Jamais ses rêves n'avait été aussi débile et jamais elle n'avait réussis à mettre des visages sur les autres qui y figurait, c'était toujours flou et pourtant, elle avait presque toujours des noms sur le bout de la langues sans jamais pouvoir s'en rappeler.

Tout le monde était entré dans l’étrange petit engin et Richard, le seul connu pour avoir le gène ancien, s’était naturellement mis aux commandes. Après tout, si l’engin devait décoller, il y avait peu de chance que ce soit en lui balançant des coups de pieds.
Des l’installation, un panneau de contrôle translucide était apparu sur le pare brise, analysant différentes voies de secours. Pendant ce temps, la porte s’était refermée. Un craquement plus fort que les autres leurs appris que le dôme de la salle de contrôle venait de céder, l’eau commençait à bouillonner dangereusement autour de l’appareil.
Fort heureusement, le système de survie, alimenté et protégé par une source extérieure, réagit automatiquement en faisant se fermer les portes étanches. L’eau arrivait cependant déjà) taille d’homme dans le petit entrepôt ou se tentait le vaisseau de secours.

Iris se tourna vers la jeune inconnu qui semblait relativement dépassée par la situation. L’édorke comprenait : ce n’était pas tout les jours que l’on se faisait tirer dessus par un rayon laser, que l’on découvrait le voyage par fauteuil, et que l’on manquait de finir noyer pour se sauver par vaisseau spatial, du moins si il daignait décoller.

- Je m’appelle Iris. Et si cette boite de conserve veut bien faire ce qu’on pense lui demander, ne vous en faites pas, tout ira bien.

Passons sur le coté discutablement rassurant de sa tirade. Iris avait cependant un air confiant. Après tout, Richard était aux commandes et elle lui faisait confiance. Sauf quand il s’agissait de sauver sa propre peau bien entendu, il avait tendance à être un peu trop consciencieux parfois.

Pendant ce temps, sur l’écran-parebrise, l’ordinateur de bord avait désigné la sortie la plus proche. Le toit, au dessus de l’engin, s’ouvrit, et ce fut une trombe d’eau qui tomba sur le petit jumper, fort heureusement pourvu d’un bouclier de protection rudimentaire. Le petit vaisseau, emporté par les courant, sembla un instant impuissant à les contrer et Iris s’empressa de mettre sa ceinture avant de finir assommée contre une paroi. L’engin se stabilisa de que l’eau eu envahi l’endroit et s’éleva doucement avant de sortir de l’eau tumultueuse. Sous eux, Iris n’eut aucun mal à reconnaitre le paysage si particulier du désert de Mojave. Le jumper se tint en vole stationnaire au dessus du fleuve, attendant les instructions du pilote.

Saleté de boite de conserve, elle allait démarrer oui ? Bon parce qu'on en avait rien à faire des données qu'il était entrain de lui donner, de toute façon il n'était pas pilote de formation, il n'y comprenait rien à ce charabia. Tout ce qu'il voulait, c'était sortir de ce trou miteux, et surtout en vie cela serait une bonne chose quand même. Enfin le panneau, le truc d'ouverture là, s'ouvrit, le seul soucis, ce fut l'eau qui pénétra dans le hangar. Nul doute que l'on n'avait pas franchement prévu tout cela, d'ailleurs, fort heureusement que l'on était bien attaché, sinon on aurait volé dans l'habitacle de ce petit jumper en tout cas. Toujours est-il qu'aggripant les commandes, on réussit à faire sortir ce tas de ferraille de l'endroit sus nommé, pour se retrouver finalement en plein milieu d'un désert, enfin d'un étendu.

Bien maintenant, il fallait oublier la bouclier et se mettre en version occulté, cela ne le ferait pas vraiment si on se faisait découvrir. Enfin si l'appareil le voulait bien, bien entendu. Cela restait encore à voir.

"Bon au moins on sait que ça vole."

Une bonne chose non ? Enfin maintenant, il pensait surtout à faire apparaitre une carte des environs pour savoir ou se diriger, la zone 51 serait vraiment le plus propice, et surtout, il se voyait mal atterrir avec cet engin en plein milieu de Végas.

"Espérons que leurs cartes de navigation sont à jour, je n'aimerais pas me poser à Végas."

Quoique cela donnerait un certain style. Enfin toujours est-il qu'il commença à manier les commandes. Pardonnons lui les mouvements brusques parfois, il n'était pas pilote dans l'âme.

Méliamne regardait la dénommé Iris, comme si le fait qu'elle se présente allait lui faire oublié tout ce qui se passait et qu'elle allait leur tombé dans les bras. Elle n'avait plus son pistolet, l'un des dernier cadeau de ses parents, qui reposait sous les décombres des grottes qu'ils venait de quitter ou fuyait. Car il n'y avait pas de rivière dans la région qui abritait les grottes, alors logiquement, il ne devait plus y être, mais c'était tellement étrange... qu'elle ne savait plus que pensez.

"Vous êtes militaire vous aussi?"

Dans cette phrase, on pouvait sentir la méfiance, normale, de la jeune femme. Puis elle eu un flash. Cette ruine était proche du lieu de travail top secret de son oncle. Si secret qu'il n'avait pas le droit d'aborder le sujet et qu'il y avait eu tout un tas de procédure pour qu'elle puisse seulement vivre avec lui. Et qu'il ne lui parlait presque jamais.

"Est-sa que vous faites à Cheyenne montaine?"

Elle était tout sauf stupide et elle regarda de son regard acéré la jeune femme face à elle. Si elle ne lui répondait pas, elle cuisinerait son oncle, elle s'en fit la promesse. Elle n'avait pas aimer devoir vivre avec lui, surtout elle détestait être laisser dans l'ombre. Toute sa jeunesse avait été mise sous le sceau de la diplomatie et de ce que cela impliquait, devoir choisir ses amis selon leur inclinaison et leur pays, ne jamais pouvoir parler de certain sujet, toujours devoir faire attention à ce qu'elle entendait, parfois même rapporter les paroles des parents de ses amis et elle refusait d'être encore tenu à l'écart si le secret que cachait son oncle était aussi gros que celui-là. Qui pouvait briser tout ce qu'on connaissait en archéologie.

Richard se débattait mentalement sans vraiment savoir ce que chacun de ses ordres faisait faire à l’appareil, à part quand soudain l’appareil sembla vouloir se poser la, tout de suite, au milieu du désert de Mojave. Il reprit soudain son altitude, secouant comme il fallait ses passagers, avant d’émettre un son électronique. L’appareil était occulté, et un schéma sur le moniteur, montrait le bouclier disparaitre.
Pour le militaire, il « n’y avait plus qu’a » piloter l’engin vers le point qu’il souhaitait atteindre.
Des cartes et des diagrammes défilèrent sur le moniteur, montrant la zone telle qu’elle était actuellement. Visiblement, la mémoire centrale de la base n’était pas prise en charge par le jumper de secours qui se contentait de se mettre à jour.

- Remarquez je ne suis pas certaine, au vu de ce que j’ai lu, qu’on se ferait vraiment remarquer au milieu des limousines roses et des hélicoptères jaunes….

Iris se tourna vers la jeune femme qui la regardait bizarrement, et avec une certaine méfiance, et lui posa une question qui désarçonna l’édorke. Militaire ? La question lui arracha un sourire amusé. Si Richard ne pouvait passer pour un missionnaire jésuite, Iris en revanche n’avait, à sa connaissance, rien qui puisse la faire passer pour un militaire. A part peut etre les reflexes qu’elle avait acquis et sa facilité à obéir aux instructions. Du moins parfois.

- Moi ? Vous trouvez que j’ai l’air militaire ? Je ne suis même pas capable de tenir un fusil d’assaut !

La question suivant lui fit lever un sourcil intrigué et la jeune extra terrestre se tourna vers son militaire préféré.

- Ho … heu … Cheyenne Mountain … en fait non. La bas, ils font des tas de calculs auxquels je ne comprends rien. On était en vacances et j’ai décidé de jouer les archéologues. Manque de chance on est tombé sur cet endroit. Mais finalement on ne s’en sort pas si mal hein ?

Bon ok. Ce n’était pas tout a fait la vérité, mais ce n’était pas non plus un mensonge ! regardez Sam, elle faisait bien des tas de calculs incompréhensibles non ?

- Et vous ? que faisiez-vous la ?

Oui eh bien on allait quand même éviter malgré tout, Las Vegas, cela ferait assez désordre. Enfin de toute manière pour le moment, il était déjà assez occupé avec le pilotage, sans réellement se soucier de la conversation qui avait lieu dans l'habitacle. De toute façon c'était avec Iris qu'elle parlait, donc lui, ne dirait rien. En même temps, c'était rare qu'il parle de toute manière. Toujours est-il qu'au bout d'un moment, on réussit malgré tout, à prendre le coup quand il s'agissait de piloter cet appareil. Certes il n'était pas pilote de chasse, il ne serait pas capable de faire des choses fabuleuses avec ce tas de boue mais bon, on se contentera de ce qu'on pourra.

Nul doute que d'après les estimations de la carte, en tout cas, il se dirigeait dans la bonne direction, en plein milieu du Nevada, la fameuse zone 51. Enfin en tout cas, on allait rire quand ils allaient les voir débarquer avec ce vaisseau comme cela, genre on le gare ou ? Oui enfin pour le moment ce n'était pas vraiment sa préoccupation première. Visiblement, l'appareil avait quelques ratés. Faut dire qu'il était resté là-bas assez longtemps. Du coup, on avait l'occulteur qui jouait au yoyo, s'activant, se désactivant. Dans ce cas, il fallait faire profil bas.

"Saleté de boites de conserve !"

Et un piqué, un ! Il fallait bien rester en dehors de la détection radar, et même lui savait cela. Même s'il n'était pas pilote, et pour cela, il fallait voler à rase motte, assez bas en tout cas. Espérons qu'on ne rencontre pas d'obstacles en cours de route.

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